Montbazon (France) : la forteresse de Foulques Nerra

Découvertes à Montbazon

Source - http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/24-Heures/Decouvertes-a-Montbazon 

A l'heure où prend fin la campagne de fouilles de ce mois de juillet 2011 dans la forteresse de Foulques Nerra à Montbazon, de nouvelles découvertes ont été effectuées par l'équipe conduite par Marie-Denise Dalayeun, archéologue à l'Inrap. La semaine dernière, nous avions annoncé la découverte de deux sépultures au choeur de la chapelle Saint-Georges, datée de 1386 par les écrits, l'une d'un adulte, l'autre d'un enfant. Ces derniers jours, les nouvelles investigations font apparaître qu'il existait un niveau inférieur au choeur de la chapelle Saint-Georges : il s'agit d'un lieu de prière qui devait exister dès le XIII e siècle, suppose-t-on, peut-être même avant cette époque.

Un autre édifice religieux au-dessous de la chapelle Saint-Georges. – 
La porte située plein sud lui donnant accès avec une marche a été mise à nue. Au-dessous du cercueil clouté caractéristique des XV e et XVI e siècles, un coffrage en pierre et mortier, typique du XIII e, a été mis à jour ; il contient lui aussi une sépulture dont on voit le haut du crâne ; elle sera auscultée en 2012.

ARC 100  :  Introduction à l’Archéologie  /  Introduction to Archaeology

         ARC 101  :  Les grandes découvertes archéologiques

          ARC 102  :  Histoire de l’Archéologie / The history of Archaeology

En fait, le vase à encens dévoilé dans les débris du XVI e appartient à la deuxième sépulture et il est caractéristique de l'époque du Moyen Age central. Les recherches en dessous de la nef de la chapelle Saint-Georges ont révélé des structures qui s'appuient sur des fondations de poteaux en bois ; il s'agit d'un enchevêtrement de fosses, signe d'occupation humaine ou artisanale, peut-être contemporaines de la construction du donjon ; on en saura plus quand les archéologues disposeront des éléments de datation.
Autre découverte d'importance, un mur de 1,40 m d'épaisseur, situé à côté du mur de la chapelle, caractéristique d'une protection supplémentaire du donjon, dont on ignorait la présence et qui servait de défense ; sans doute, comme à Chinon, surplombait-il un fossé.