31 AOÛT 2017 NEWS: Hull - Clachtoll broch - Montréal - Amiens - Argenton sur Creuse - Genainville -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE

FALL TERM : OCTOBER 2017

REGISTER NOW

ROYAUME UNI97581872 blockhouse5 Hull - The remains of an 16th Century blockhouse commissioned by Henry VIII as part of the city of Hull's defences are to be partially excavated. Several trenches are to be opened to uncover some of the South Blockhouse near the confluence of the River Hull and the Humber Estuary. The defences were demolished in 1864 but not completely destroyed. A blockhouse was built to house guns and to protect the gunners and ammunition from attack. The South Blockhouse in Hull was commissioned by the king in 1541.It was part of a system of three forts linked by a curtain wall protecting Hull and its port.

http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-humber-41081664

ROYAUME UNI Broch excavation 620x349 Clachtoll broch- An Iron Age home in Sutherland looks like it has been hastily abandoned after fire broke out. Archaeologists think the fire could either have been caused by an accident or an attack. Evidence found during the excavation of the broch in Sutherland supports the theory that the building caught fire and collapsed about 2,000 years ago. Major excavation work is taking place at Clachtoll broch in Assynt. It is thought the stone roundhouse was abandoned between 150BC and 50AD. Graeme Cavers, head of surveys at AOC Archaeology, said: “It is a conservation project we are doing. The site is right on the edge of the sea on a cliff edge and will be a bit unstable later. He said the items were being found following the removal of rubble. The archaeologists are finding objects such as a stone lamp and other pottery. He added: “We are coming down on the archaeological layers, including the burning of the building.We are pretty confident now that the broch has gone up in flames and that there was a major fire just shortly before it was abandoned. The fire could have been caused by an attack or caused by accidental burning of the building.” Mr Cavers added: “One of the objects that is interesting is a knocking stone which is for the preparation of grain before it is ground into flour. “We have found that stone in a state that it is filled with burnt grain. So that looks like it was in use on the day that the building caught fire.”

https://www.pressandjournal.co.uk/fp/news/highlands/1318012/iron-aged-house-was-burned-down/

CANADA – Montréal - Le maire de Montréal, Denis Coderre, et les différentes communautés autochtones ne s'entendent pas sur la réelle identité des premiers habitants de l'île de Montréal. Ce débat refait surface à la suite de fouilles archéologiques récemment réalisées dans les parcs d'Outremont. Le maire de Montréal parle d’un territoire autochtone non cédé. Christine Zacharie Deom, l’une des chefs du conseil mohawk, voudrait qu’on parle d’un territoire mohawk non cédé. De son côté, Louis Lesage, directeur du bureau territorial de la Nation huronne-wendat, dit que la vallée du Saint-Laurent et des Grands Lacs est un territoire huron-wendat. Les fouilles archéologiques réalisées à Outremont s’inscrivent dans le Projet Hochelaga. L’objectif est de trouver des traces de la présence autochtone à Montréal. L’archéologue chargé des fouilles, Christian Gates St-Pierre, considère que le territoire était occupé par un groupe appelé les Iroquoiens du Saint-Laurent. Les Iroquoiens, c’est une grande famille linguistique et culturelle qui regroupe plusieurs nations qui sont apparentées, mais qui sont maintenant distinctes. Cette définition ne convient pas aux communautés autochtones. Celles-ci s’opposent aux conclusions des archéologues. Le débat se poursuit.

http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/chronique/36057/montreal-hochelaga-territoire-autochtone-christian-gates-st-pierre

FRANCE- B9712968141z 1 20170824173451 000 gd19lbkid 3 0 Amiens - Un chantier peut en cacher un autre. Rue de la délivrance, les travaux de voirie dissimuleraient presque le gros de tas de terre qui commence à être visible derrière la palissade entourant le site de l’ancien garage BMW. Des archéologues d’Amiens Métropole y mènent un chantier de fouille depuis le 9 août. «  Nous sommes ici sur le fond de jardin du terrain de l’ancien hôtel-Dieu dont les ruines sont encore visibles rue Saint-Leu, explique Richard Jonvel, du service d’archéologie préventive d’Amiens Métropole. Le diagnostic laissait supposer la découverte de sépultures. Ce qui se vérifie dans la partie Est du terrain  ». Des sacs plastiques posés sur le sol signalent la présence d’ossements «  probablement du XVIe et XVIIe siècle  » à mettre au jour. Ce cimetière a été en partie purgé, comme en témoigne une cave remplie d’ossements. Dans la partie ouest, côté rue de la délivrance, les archéologues ont découvert des traces d’habitations et d’une zone artisanale, où ils travaillent le fer.

http://www.courrier-picard.fr/51804/article/2017-08-24/un-chantier-de-fouilles-sur-le-site-de-lancien-garage-bmw-amiens#

FRANCEDes vestiges couves par le dieu mercure slider Argenton sur Creuse - Le dieu Mercure a dû surveiller, de son Olympe, les opérations de près. Les vestiges du bâtiment commercial du plateau des Mersans, sur lesquels il veillait depuis l'antiquité, sont totalement mis à jour. Ce travail est l'aboutissement de trois campagnes de fouilles estivales. La responsable de l'intervention souligne l'intérêt de cet espace de 600 m2, aménagé à la fin du Ier siècle ou au début du IIe, tout près de la fontaine monumentale. Déjà reperé il y a une cinquantaine d'années par le docteur Allain, pionnier des fouilles d'Argentomagus, et étudié plus récemment par l'archéologue Françoise Dumasy, il est maintenant entièrement dégagé. La mise au jour de deux cellules supplémentaires avait occupé la première campagne. Si le repérage d'une voie de circulation est-ouest avait pimenté l'édition 2016, ces dernières semaines ont été fructueuses. « Nous avons trouvé des fûts de colonne, deux fragments de fibules, trois monnaies, un lingot en plomb, des morceaux de céramique et quelques fragments d'enduits peints, explique Annette Levasseur. Mais la vraie découverte est un aménagement piéton unique en Gaule, comme ceux de villes étrusques, de Pompéï et d'Herculanum. Ces passages surélevés évitaient aux passants de se salir. »  L'archéologue ajoute que ces dernières fouilles ont également permis de dégager la rue nord-sud et de replacer le bâtiment dans son contexte, avec ses rues et ses adductions d'eau. Des relevés complémentaires sont prévus. 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2017/08/25/Des-vestiges-couves-par-le-dieu-Mercure-3203141

FRANCE 7211484 ef8fbc64 88e8 11e7 a0b5 51f1ebbf3116 1 1000x625 Genainville - « Il y a encore beaucoup de choses à découvrir », confirme Vivien Barrière responsable du chantier et maître de conférences en archéologie à l’université de Cergy-Pontoise (UCP). Le site des Vaux de la Celle, aurait d’abord été utilisé comme un « sanctuaire de sources », du milieu du Ier au IIIe siècle. Pour le moment, au vu des ex-voto découverts sur place, on suppose que les eaux curatives de Genainville, étaient utilisées pour guérir les maux du ventre et des yeux. Mais ce sont les vestiges du temple (probablement consacré au dieu romain Mercure et à la déesse gauloise Rosemerta) qui font de Genainville un site majeur en Ile-de-France. Ses murs atteignent encore aujourd’hui 4 à 5 m de haut. « En élévation, c’est le second site après Cluny dans la région », explique Ludovic, un étudiant de Nanterre venu manier la truelle. « Genainville est un site extrêmement intéressant et très varié puisqu’il comporte aussi un grand théâtre (ndlr pouvant accueillir plus de 4000 personnes). » Les archéologues de l’AEVA s’orientent désormais vers l’étude de secteurs apparemment plus anodins, en dehors de l’aire sacrée. Une zone de fouilles a été ouverte au niveau de ce qui semble être une grande place entre le sanctuaire et le temple. « Nous nous posons la question de la fonctionnalité, explique Vivien Barrière. Comment on circulait dans cet espace, où étaient les portes, les passages. » L’étude de ce lieu, jusque-là un peu délaissé par les chercheurs, réserve même des surprises. « L’an dernier nous avons découvert un nouveau mur, reste de ce qui était sûrement un bâtiment », souligne l’archéologue. « C’est inattendu car il n’a pas la même orientation que le théâtre ou le temple. » La campagne de fouilles en cours, qui s’achèvera le 31 août, permettra peut-être d’en savoir plus.

http://www.leparisien.fr/genainville-95420/le-site-archeologique-de-genainville-livre-ses-secrets-24-08-2017-7211484.php