30 AOÛT 2016 NEWS: Kottaipudhur - Argentomagus - Goulet - Moissac - Gastal -

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INDESalem Kottaipudhur - Two 1,200-year-old labyrinths were discovered by a group of heritage enthusiasts in Kottaipudhur village near Vempadithaavalam in Salem. With a radius of 15m and circumference of 140m covering an area of 700sqft, the labyrinths could be one of the largest discovered in the country. The labyrinths, found by members of Salem District Historic Research Forum, was considered sacred for centuries. They were worshipped to be blessed with a child, to attain success and for long life of cattle, said experts. With a single pathway, a labyrinth leads to a goal. The challenge is to follow the right path to reach the goal.

http://timesofindia.indiatimes.com/city/chennai/Salem-research-team-discovers-1200-year-old-twin-maze/articleshow/53903838.cms

FRANCE119284336 slider Argentomagus - Les campagnes de fouilles se suivent et ne ressemblent pas sur le site archéologique d'Argentomagus, à Saint-Marcel, mais elles sont à chaque fois riches en enseignements. L'intervention du mois juillet, effectuée à l'ouest du musée, a permis d'affiner l'étude de l'alimentation en eau de la cité gallo-romaine. Le chantier programmé ces quatre dernières semaines près de la fontaine a montré que la communauté gallo-romaine accordait une grande importance au petit commerce. « Nous avons travaillé sur un bâtiment de 600 m2 dont le portique couvert qui le ceinture en fait un axe de recherche intéressant, explique Annette Levasseur, responsable du groupe. Cet édifice n'a pas eu d'étude globale en raison des interventions partielles menées depuis 1969 par des équipes de recherches différentes. » L'ensemble du bâtiment commercial, dont les fondations remontent au début du IIe siècle, a été passé au peigne fin. Agrandie quelques décennies plus tard, la construction a ensuite accueilli des ateliers artisanaux avant d'été abandonnée aux IVe et Ve siècles. « Elle est constituée dans son état de fouille actuel des sept murs parallèles orientés est-ouest qui délimitent sept cellules de 25 m2 , précise Annette Levasseur. Sa particularité est de n'avoir aucun angle droit. Elle s'est adaptée à la rue. Il n'a pas été trouvé de bâtiment identique en Gaule romaine. » Ces recherches qui ont également livré des céramiques, des monnaies, une fibule et un petit objet de maquillage, sont terminées depuis hier. L'édifice atteste, par sa structure, du poids du commerce à Argentomagus

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2016/08/27/Le-dieu-Mercure-veillait-sur-Argentomagus-2820373

FRANCEGoulet des traces de vie de 6 000 ans decouvertes 1 Goulet - Au bout de quatre périodes estivales de fouilles, trois bâtiments néolithiques sont découverts par des bénévoles sous la responsabilité de Cyrille Billard. Ces bâtiments datent de 4 500 avant Jésus Christ environ. En 2007, le chantier d’archéologie préventive sur le tracé de l’A88 par l’INRAP, a permis d’étudier cette enceinte de 12 000 m2. Ensuite, des prospections géophysiques ont permis de détecter plusieurs bâtiments monumentaux de formes rondes, datant du néolithique moyen. « Entre 2011 et aujourd’hui, on a étudié cette partie-là, un hectare qui a été décapé pour nous permettre de faire des sondages et étudier l’intérieur. On a que ces trois bâtiments mais c’est important », explique Cyrille Billard, responsable du chantier. Des traces de poteaux ont été mises à jour sur le site. Elles étaient recouvertes de charbon de bois et de terre cuite. « Ça nous donne une très bonne lecture des pièces de bois, ça rend plus important le site sur la connaissance des architectures des maisons traditionnelles néolithiques », précise Cyrille Billard. La fouille va permettre de reconstituer les élévations, connaître les hauteurs des bâtiments et savoir à quoi ils ont servi.

http://www.ouest-france.fr/normandie/goulet-61150/goulet-des-traces-de-vie-de-6-000-ans-decouvertes-4436194

FRANCE201608271575 full Moissac - Les fouilles dans le sous-sol du parking de la mairie, rue Desmazels, auront duré trois semaines du mois de juillet dernier. Ce programme d'investigations a commencé en 2015 et se poursuivra en 2017 et 2018. Les excavations réalisées, ces deux premières années, ont été réalisées selon un axe Ouest-Est et ont révélé la présence de fragments de poterie, de déchets alimentaires, végétaux et des résidus de bâti (murettes, puits, pieux de bois, etc.). Les recherches de cet été ont permis d'attester une occupation humaine dès le XIIe siècle et les traces de ce lieu d'occupation révèlent que cette localisation correspond à la cour (vraisemblablement l'arrière-cour) d'un bâti habité. Les XVIIIe et XIXe siècles ne sont plus décelables car toute trace a été effacée par les décapages successifs, mais l'habitation de ces lieux est attestée jusqu'au XVIIe. Loïc Lepreux, animateur de l'architecture et du patrimoine, explique : «la gestion des déchets diffère au fil des âges car, si on les jetait dans son environnement immédiat, dans la cour, jusqu'au XVe siècle, ils disparaissaient par dégradation naturelle ou mangés par les animaux de la basse-cour. Mais à partir du XVe siècle, les cours ont commencé à être pavées et les riverains creusaient des fosses destinées à recevoir les détritus». C'est ainsi qu'on a découvert, dans les entrailles moissagaises, des graines de mûres, de figues, de céréales, de cerises, de pommes, des traces de pêches, et même de la mie de pain ! On avait déjà trouvé des pépins de raisin, mais cette année, la surprise a été de constater la présence d'un véritable tapis, sur une surface respectable, de pépins sur une épaisseur de 3 à 4 cm. La relative importance de ce dépôt permet de soupçonner une activité «industrielle» autour du raisin. Quoi qu'il en soit, ces vestiges uvaux vont faire l'objet d'une analyse pour en déterminer le cépage.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/27/2407340-on-a-trouve-du-raisin-ancien-dans-les-entrailles-moissagaises.html

ALGERIESans titre 1 2618176 465x348 Gastal - Le  nom Gastal, adopté par Maurice Reygasse, un professeur qui fut le premier conservateur, nommé à vie, du Musée de préhistoire et d’ethnographie africaine d’Alger dès 1936,  est  dérivé du latin castellum, qui est  le toponyme antique d’Henchir Goussa, situé à quelques km de la commune de Aïn Zerga . Au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans cet espace mégalithique, on trouve des pièces d’argent en bronze, des pierres sculptées, des sarcophages et des restes de poteries. Un mobilier funéraire  à l’abandon  qui a permis à Pierre Castel, à Reygasse,  à  Meunier  et à d’autres  archéologues et architectes, qui sont passés par là, de mettre en évidence l’évolution et l’organisation interne de la nécropole et les rites ayant précédé l’inhumation.  Elle compte plus d’une soixantaine de monuments mégalithiques. On y trouve  des hypogées (chambres funéraires), des dolmens, des cistes, des tumulus et des bazinas.Au fur et à mesure qu’on avance vers le sud, ce fabuleux espace dédié aux morts vous renoue avec le fil des civilisations qui s’y sont succédé dans cette région un peu perdue à l’extrême est de l’Algérie   Depuis les dernières fouilles conduites  par M. Reygasse dans la première moitie du siècle dernier, cet espace fut livré à lui-même.

http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/quand-les-morts-racontent-leur-histoire-27-08-2016-327599_265.php