29 JUILLET 2016 NEWS: Shlomi - Arbeia - Despotiko - Landas - Pontivy -
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE
FALL TERM : OCTOBER 2016
REGISTER NOW
ISRAEL – 
Shlomi - Israeli archaeologists in the Western Galilee have uncovered a 1,600-year-old ceramics workshop and a distinctive kiln cut into bedrock that was used to fire the pottery made there. “What makes the pottery works so special is its unique kiln, which was hewn in bedrock and is unlike most of the kilns known to us that were built of stone, earth and mud,” excavation director Joppe Gosker of the Israel Antiquities Authority said in a statement. The workshop was found at a site that is being excavated prior to the construction of a new neighborhood in the town of Shlomi, in the far northwest part of Israel. “The ancient workshop included a system for storing water, storage compartments, a kiln, etc.,” Gosker said. “The kiln was meticulously constructed. It consisted of two chambers – one a firebox in which branches were inserted for burning, and a second chamber where the pottery vessels were placed that were fired in the scorching heat that was generated. “The ceramic debris that was piled up around the kiln indicates that two types of vessels were manufactured here: storage jars that could be transported overland, and jars with large handles that were used to store wine or oil which were exported from Israel by sea.” Shlomi is in the Bat el-Jabal antiquities site, a large part of which will become an archaeological park. Other discoveries at the site include a royal structure with a gate, believed to be from the late Roman period, and remains of the walls of buildings that probably date to the Byzantine period.
ROYAUME UNI – 
Arbeia - Delighted volunteers at a South Shields culture spot had a blast from the past after unearthing a Roman goddess. Volunteers from the WallQuest community archaeology project and the Earthwatch Institute made the startling discovery at Arbeia Roman Fort. The dramatic discovery is a beautifully crafted miniature bronze figure of the Roman goddess Ceres which is thought to be a mount from a larger piece of furniture. Ceres was the goddess of agriculture, grain and fertility which is a highly appropriate goddess for Arbeia because it was a supply base where thousands of tons of grain were stored in granaries to feed the army stationed along Hadrian’s Wall. This is the second goddess that the WallQuest project has found at Arbeia in two years. In 2014, a local volunteer found a carved stone head of a protective goddess, or tutela.
GRECE – 
Despotiko - Excavations by archaeologists conducted over the last year have helped reveal the unusually large area covered by the archaic Sanctuary of Apollo on the uninhabited islet of Despotiko, west of Antiparos, the Culture Ministry announced on Thursday. Presenting the findings of the archaeological dig and restoration carried out on the island since May 30, the ministry said they included a large number of plain and decorated pottery shards dating from the 9th to 4th centuries B.C. as well as a host of other artifacts. These include more than 40 lamps, 25 bases of vessels with the name of “Apollo” engraved on them, an engraved shard depicting one of the labors of Hercules, archaic black-figure drinking cups with images of warriors, red-figure kraters from a classical-era Attica workshop depicting Dionysus, satyrs and maenads, bronze buckles and the lower limbs of archaic kouroi, to name but a few. The finds added each year since the excavation began in 1997 confirm that the Apollo Sanctuary on Despotiko was the largest in the Cyclades area after Delos. The large number of visitors resulted in constant modifications and expansions of the site until the late classical era, while its peak is dated at around the 6th century B.C. and the earliest signs of worship date back to the geometric period. A total of 15 buildings ancillary to the temple and ritual dining hall have been discovered so far.
FRANCE – 
Landas - À deux pas de l’ancienne motte castrale qui avait fait l’objet d’une étude archéologique avant la construction de l’actuelle mairie, les archéologues espéraient trouver des traces d’occupation antérieure au Moyen Âge. Les résultats n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes. Les archéologues ont cependant retrouvé des traces d’une occupation romaine. Une écuelle datant du 1er siècle a été mise au jour. Alain Henton, chargé d’études et d’opérations à l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) Nord-Picardie, émettait l’hypothèse que, dans un champ tout proche, aurait pu exister un habitat gallo-romain. À trois mètres de profondeur, les archéologues ont par ailleurs fait une très belle découverte : un silex taillé par l’homme dont l’existence remonterait à plus de 20 000 ans ! Les fouilles sur le terrain Duchatelet se sont révélées plus décevantes. Les objets trouvés sont postérieurs au Moyen Âge. : quelques briques et tuiles du XVIe siècle, une cruche du XVe siècle.
FRANCE – 
Pontivy - Château des Rohan : Depuis que les entreprises recrutées pour reconstruire la courtine sud sont entrées en action, il y a une semaine, Karine Vincent suit l’avancée des travaux. Une rampe d’accès aux douves a été réalisée. Et un talus a été constitué contre la courtine. Non seulement, il empêche le reste du rempart et la terrasse de s’écrouler, mais il permet aux ouvriers de démonter le mur sans risque, couche par couche. Jusqu’à présent, aucune découverte extraordinaire : du mortier de chaux assez fin, pas d’apport de sable marin, des joints épais, un appareillage moyen, classique et régulier avec des « matériaux vraisemblablement d’origine locale. » La courtine aurait connu plusieurs phases de construction ; des reprises de maçonnerie ont été régulièrement faites pour pallier des ruptures. Le remblai entre les deux murs qui constituent la courtine pourrait, quant à lui, être plus causant. Il a déjà livré quelques secrets de fabrication. Karine Vincent a ainsi découvert des lits d’ardoises concassées. « Il y a certainement eu des démolitions qui ont servi à remblayer. » À partir de septembre, au fur et à mesure que la courtine sera démontée (au même rythme que le talus), l’archéologue va pouvoir sonder et effectuer des coupes «pour voir les différentes couches.» Du mobilier archéologique pourrait alors donner des indices et apporter des jalons chronologiques. Clous, moellons, éléments d’huisserie, enduits, céramiques, restes d’animaux… Et si la chance sourit, peut-être du mobilier de la vie quotidienne au moyen-âge : dés à jouer, jeux gravés dans l’ardoise, monnaie, verrerie… « Notre objectif est de restituer, étape par étape, l’évolution architecturale de cette partie de château. » Et pourquoi pas, découvrir au niveau des fondations les restes d’une construction antérieure au XVe siècle. L’étude archéologique de la courtine écroulée est prévue pour durer 13 mois. À l’issue, c’est vers une autre partie du château que les archéologues vont effectuer des fouilles. Cette partie n’a jamais été fouillée. Seuls des sondages réalisés par l’Inrap ont été faits en 2014, après l’effondrement de la courtine. « Notre carré de fouille reprendra le carré de l’Inrap et le débordera. » Là aussi, il s’agira de mieux comprendre la construction et l’évolution du château. Et qui sait, trouver suffisamment d’éléments pour attester l’existence de la fameuse quatrième tour, maintes fois décrite par des auteurs anciens. Quoi qu’il en soit, le chantier de fouille du château des Rohan n’en est qu’aux prémisses. Il est prévu durer trois ans.