- 30 SEPTEMBRE :
- MESOPOTAMIE : Almost 2,000 years after its last native speakers disappeared, the sound of Ancient Babylonian makes a comeback in an online audio archive. The recordings include excerpts from some of the earliest known works of world literature, dating back to the first years of the second millennium BC. Prompted by the enquiries of curious colleagues and friends, Dr. Martin Worthington, an expert in Babylonian and Assyrian grammar from the University of Cambridge , has begun to record readings of Babylonian poems, myths and other texts in the original tongue. In an effort to present users with a variety of voices, the readings – available online for free at http://www.speechisfire.com/ – are given by Dr. Worthington's fellow Assyriologists. Babylonian is one of two variants (or dialects) of Akkadian, the other being Assyrian. Akkadian became the 'lingua franca' of the Near East around, until its use began to decline around the 8th century BC. The last Akkadian cuneiform document dates to the 1st century AD.
- PEROU : Machu Picchu - Le Pérou va exiger, dans tous les forums internationaux, de la prestigieuse université américaine de Yale qu'elle lui restitue d'ici juillet 2011 les trésors archéologiques de la citadelle inca de Machu Picchu, a annoncé l le président péruvien, Alan Garcia. Un siècle s'est écoulé depuis le transfert aux Etats-Unis de ce trésor, ce qui "est suffisant pour étudier ces pièces archéologiques", a-t-il ajouté. Hiram Bingham a été longtemps considéré comme le découvreur de la citadelle, située au sommet d'une montagne de la province de Cusco (sud-est), mais des historiens ont révélé qu'elle avait été découverte neuf ans plus tôt, en juillet 1902, par le Péruvien Agustin Lizarraga. Les pièces du Machu Picchu, ont été emportées entre 1911 et 1916 par l'Américain Hiram Bingham. Celui-ci les avait remises à l'université américaine, qui s'était engagée à les restituer au bout de 18 mois. Les autorités péruviennes chiffrent à 46332 le nombre de pièces extraites de la citadelle par l'aventurier et explorateur américain et détenues par Yale.
http://www.tsr.ch/info/culture/2527570-les-richesses-du-machu-picchu-reclamees-a-yale.html
- TURQUIE : Allianoi - The most recent reports from Turkey about the Roman spa complex of Allianoi, sent by the local Allianoi Initiative led by the archaeologist professor Ahmet Yaras, says that now only the tops of excavated walls and columns poke through sand that workers employed by the Turkish State Waterworks are laying. This outstanding Roman archaeological site is being made ready to be submerged under water as work resumes on the controversial Yortanli dam. If the dam's construction goes ahead and the valley flooded to create a reservoir, ancient history will be lost by an irrigation scheme with an expected life-span of only 50 years. Excavated by archaeologists only relatively recently, the ancient spa complex of Allianoi near Bergama in western Turkey has already revealed many historically rich monuments, including the thermal baths, bridges, streets and dwellings, and provided important scientific insights into Roman art, architecture, engineering, hydrology, medicine and pharmacology. Enlarged by the Emperor Hadrian, Allianoi dates mainly from the 2nd century AD, a time of emerging urban centers in Anatolia and of the construction of the famous Asklepion of nearby Pergamon.
http://www.theartnewspaper.com/articles/Why+the+Roman+spa+town+of+Allianoi+must+be+saved/21561
- ALGERIE : Azeffoun - Les «Allées couvertes» du village d’Aït Rehouna, surplombant à 220 mètres d’altitude la grande bleue, illustrent l’état d’abandon auquel est réduite une partie du patrimoine matériel de l’Algérie. Ces monuments funéraires mégalithiques, qui datent d’environ 5 000 ans, selon des spécialistes en le domaine, ont subi un préjudice considérable durant ces dernières décennies à cause de l’urbanisation effrénée et anarchique qu’a connue, depuis l’indépendance, ce hameau de presque un millier d’habitants. En dévalant Tighilt (la cime) en direction du village voisin des Aït El-Hocine, il est quasi impossible de remarquer la présence de ces immenses nécropoles, uniques dans toute l’Afrique du Nord, à cause de la forte densité de la broussaille et des arbrisseaux. En dehors des huit Allées couvertes recensées à Aït Rehouna dans la daïra d’Azeffoun (Tizi Ouzou) et de six autres à Ibarissen, dans la commune de Toudja (Béjaïa), aucun monument funéraire du genre n’a été encore découvert par les chercheurs ailleurs, dans les autres régions du pays ou dans les pays voisins, la Tunisie et le Maroc. A Aït Rehouna, il existerait peut-être d’autres «tombes géantes» que la dense végétation couverait comme une mère protégeant son enfant du mauvais œil. Mais ce qui a été déjà découvert comme «tombes» se trouve dans un état de dégradation avancé à cause des tailleurs de pierres qui ont utilisé, pour leurs maisons, les dalles ayant servi de matière première pour la construction de ces nécropoles. Si les secousses telluriques ont contribué à la dégradation progressive du site, la main de l’homme a accéléré le processus de démantèlement.
http://www.latribune-online.com/suplements/culturel/40585.html
- 29 SEPTEMBRE :
- PEROU : Trujillo - Une équipe internationale d'archéologues a trouvé une lettre, sous une pile de briques dans une église qui s'étaient effondrée près de Trujillo, à 400 km au nord de Lima. Le complexe religieux auquel appartient le bâtiment en ruines avait été habité par des moines dominicains pendant deux siècles. Les recherches avaient déterminé que ce morceau de papier présentait un système numérique dans un langagier qui a été perdu des centaines d'années auparavant. Une photographie de la lettre récemment publiée par les chercheurs donne à voir une colonne de chiffres écrits en espagnol et traduits dans un idiome qui n'est plus pratiqué de nos jours. Cette langue aurait été influencée par le quechua, une ancienne langue toujours parlée par des millions d'individus à travers les Andes. Ces mots pourraient aussi être une version écrite d'une langue remontant à la colonisation hispanique, référée dans les écrits comme le pescadora. Ce langage, ainsi nommé en référence aux pêcheurs de la côte nord du Pérou qui le parlaient, n'a jusqu'alors jamais été redécouvert par les archéologues. La lettre a elle été découverte dans les ruine de l'église Magdalena de Cao Viejo et elle pourrait apporter de nouvelles informations quant à la relation linguistique complexe nouée entre les conquistadors espagnols et les indigènes.
http://fr.news.yahoo.com/68/20100929/tsc-un-langage-perdu-dcouvert-au-dos-d-u-04aaa9b.html
- FRANCE : Peyrolebade - Les recherches se sont avérées fructueuses avec la remise à jour 25 ans après d'un dolmen arasé par des travaux agricoles et par la découverte d'un foyer préhistorique à près de 4 mètres de profondeur. Cet ensemble remonte vraisemblablement au temps des derniers chasseurs-cueilleurs, entre 10000 et 6000 ans avant notre ère. Des fouilles qui ont permis de retrouver d'autres petits trésors comme une pointe de flèche en silex et des parures faites de perles et de coquillages marins en provenance des côtes méditerranéennes. A l'âge du cuivre, le commerce était déjà établi. C'est une période très dense en Aveyron o) se trouvent un millier de mégalithes dont 300000 sur le Causse Comtal.
http://www.midilibre.com/articles/2010/09/29/VILLAGES-Un-foyer-prehistorique-decouvert-au-parc-d-39-activite-de-Peyrolebade-1402576.php5
- BULGARIE : Perperikon - The earliest image of a kuker (a masked male dancer in Bulgarian tradition) has been found in the ancient Thracian city of Perperikon in southern Bulgaria. During excavations the archeologists unearthed a big bowl with decoration dating back to the 13 century. At the beginning the decoration used to be a composition. One of the images has been preserved – a kuker dressed in bearskin, with its paws hanging over his shoulders and his head covered with the bear’s head.
http://www.focus-fen.net/index.php?id=n231351
- ITALIE : Pompeii - For Dr. Steven Ellis, who directs the University of Cincinnati’s archaeological excavations at Pompeii, perhaps the most significant discovery at the site this year was iPad. Ellis credits the introduction of six iPad devices at Pompeii with helping his team solve one of the most difficult problems of archaeological fieldwork: how to efficiently and accurately record the complex information they encounter in the trenches.
http://www.apple.com/ipad/pompeii/
- U.S.A : Milford - Eight sites of potential American Indian activity were identified within a mile of the site, including two permanent village areas and two “food-gathering” campsites. An area about a half-mile south of the site may contain artifacts from about 4,000 years ago, and records from the early 1900s mention an Indian burial underground on the property. Soil, water and other materials were sampled during the summer and are being tested to determine levels of potential harm to humans, wildlife and the environment.
http://www.nj.com/hunterdon-county-democrat/index.ssf/2010/09/archaeological_study_planned_f.html
- U.S.A. : Cayuga - While sifting through soil near the Highway 3 Grand River Bridge, archaeologists have discovered a link to Cayuga's rich past. One particularly interesting prehistoric find is a complete ceramic 'pot' of a very small size, probably the result of a young child being taught how to make pottery, possibly thousands of years ago. An archeological assessment during the preliminary design study confirmed that the west side of the bridge is a prehistoric and historic archaeological site. As part of the project to replace the bridge, an archaeological salvage has been required to complete the excavation and retrieval of archaeological artifacts before construction work can begin. This is a very significant archaeological site made up of a series of cultural layers representing several different historic and pre-historic periods. Based on previous studies, the artifacts range in age from the Archaic period, circa 8000-1000 B.C., through to the historic period circa 1700+ A.D. Contrary to local rumours, no burials have been encountered at the site, and there are no records which indicate this may be a burial ground. However, the team did discover the ceramic pot, and after excavating a number of salvage pits down to about one-metre deep, found an arrangement of stones in one of the pits, which "suggests a foundation was present for either a building of some sort or a former bridge abutment.
http://www.dunnvillechronicle.com/ArticleDisplay.aspx?e=2777299