28 NOVEMBRE 2017 NEWS: Salina - Kerch - Castelnau-le-Lez - Feurs - Ficaria -

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MALTETelechargement 1 4 Salina - The Tal-Qadi Stone, discovered at the temple complex of the same name in Salina and exhibited at the National Museum of Archaeology, in Valletta, is a book-sized limestone slab, divided into five segments and incised with figures of stars and what has usually been thought of as a crescent moon. Most archaeologists believe the stone, probably a fragment of a larger whole, was a star map or moon calendar but its exact purpose remains a mystery. Kai Helge Wirth, a geographer and art scientist who has been researching the stone for some four years, believes he has cracked the mystery. The stone, he says, was an ancient navigational tool, a map not only of the stars but of water currents in the Mediterranean. Illuminated from the right angle, he suggests, the moon figure on the stone reveals itself to be not a moon at all but a boat: a “proto-Phoenician bird-bark”. The stars are the constellations Scorpio, Virgo and Leo. They correspond directly to the early Phoenician shipping routes. “The stone says: ‘This is our ship. These are the lands we can sail. This is our world.’ And the people who made this stone were here, making Malta the centre of the Bronze Age shipping 

https://www.timesofmalta.com/articles/view/20171127/local/tal-qadi-stone-could-be-the-oldest-representation-of-the-zodiac.664187

RUSSIE1182089 Kerch - Russian archaeologists are exploring an ancient settlement at a construction site of a railway link for the Kerch Strait Bridge, the Crimean Bridge information center says. Around the city of Kerch, a territory is being explored where 17 barrows and an ancient settlement were discovered. The cultural layer of the settlement is up to two-meters deep, where fragments of buildings and structures were found. These include foundations, parts of the walls of houses, and economic buildings from ancient times to the end of the 19th century, according to the report. Excavations are being carried out ahead of the construction of a section of the railway link to the new bridge.

https://www.rt.com/newsline/411073-crimea-archaeologists-ancient-settlement/

FRANCEVestige du benitier de l eglise de substantion 2629056 667x333 Castelnau-le-Lez - Enfouie dans les terres profondes des hauts de la cité, dans un secteur refermé entre le chemin de la Farigoule et le chemin de la Madrague, la nécropole de l'oppidum de Sextantio  laisse découvrir ses vestiges à chaque coup de pioche, qui continuent de nous étonner. Après la mosaïque du coq gaulois du IIe / IIIe siècle après JC découverte par le propriétaire lors de fouilles en 1966 au n° 13 chemin de la Madrague, mosaïque exposée au musée archéologique Henri Prades à Lattes, ce même propriétaire a mis au grand jour, enfoui à une cinquantaine de centimètres de profondeur, un fragment d'une pierre de gré de forme circulaire et de dimensions modestes qui a intrigué plus d'un passionné du patrimoine. Pour l'écrivain Max Prado, ingénieur de formation, auteur de plusieurs ouvrages sur le patrimoine, le fait que cette pierre ait été mise au jour à proximité des abords de l'église du IVe siècle dite de Saint Jean de Substantion, ou encore de Saint Félix, dont les fondations ont été observées lors des dernières fouilles par des spécialistes  archéologiques, il pourrait s'agir d'une pierre symbolique de son bénitier ou baptistère. Dressant un croquis côté à partir de ce fragment sculpté de volutes entrelacées sur la face extérieure, Max Prado est arrivé à la conclusion "d'un petit bassin commun destiné à contenir l'eau bénite. Les caractéristiques du vestige représentent approximativement 50 centimètres périphériques par une trentaine de haut, c'est à dire le quart de la circonférence du monument sur les deux-tiers de sa hauteur initiale. On peut estimer que le bénitier avait à l'origine une quarantaine de centimètres de haut, soixante cinq de diamètre et deux mètres de circonférence, l'ensemble posé sur colonne elle aussi circulaire comme son socle".

http://www.midilibre.fr/2017/11/23/castelnau-le-lez-un-fragment-d-un-benitier-du-ive-siecle-sorti-de-terre,1593107.php

FRANCEDessin serge tziganov 1511608431 Feurs - Une inscription très claire, en latin, explique qu’il y avait un théâtre à Feurs, au premier siècle, un théâtre d’abord en bois, qui a brûlé, qui a été reconstruit en pierre, vers les années 50. On a le nom du généreux donateur qui a permis que soit érigé le nouvel édifice. On a tout, sauf l’emplacement du théâtre. Le temps a gommé toute trace, alors qu’il a laissé des indices pour reconstituer la maquette du Forum, avec son temple, sa basilique et ses boutiques, pour imaginer les villas et les logements moins luxueux. On a des monnaies, des statuettes, des mosaïques et des amphores. On a des miniatures mais l’on n’a pas le théâtre qui devait accueillir plusieurs milliers de personnes. Evaporé, l’édifice ! Dissout au fil des siècles ! Rasé ! La terre n’a pas rendu un seul de ses cailloux. Pour l’instant. Les Ségusiaves, important peuple gaulois, au même titre que Les Arvernes ou les Eduens, leurs voisins, se sont romanisés sans trop de problèmes et d’état d’âme, semble-t-il. Leur capitale Forum Ségusiavorum s’étendait sur 80 hectares en bords de Loire, sur la voie Bollène, de Roanne au Puy, en relation étroite avec la colonie de Lyon, sur la voie Agrippa. En ces temps-là, Feurs a bien vécu, faisait commerce de peaux, de poteries, de céréales, peut-être de vins, et le Gallo-Romain devait se rendre régulièrement au théâtre. Mais il n’y a plus personne pour nous montrer le chemin. L’hypothèse la plus souvent avancée est celle des contreforts sous la piscine actuelles, idéaux pour adosser des gradins. Des travaux prochains pour la construction du nouveau cinéma pourraient confirmer cette idée.Le théâtre est un mystère, mais le déclin si soudain de Feurs à partir du troisième siècle en est un autre. Comment une ville de plus de quatre mille habitants (c’était énorme à l’époque) peut-elle être pratiquement rayée de la carte ? Les Barbares sont montrés du doigt, mais c’est leur prêter une épée dans une main et une pioche dans l’autre pour causer autant de dégâts. Non, il s'est passé quelque chose. L’histoire du théâtre de Feurs pourrait éclairer ces siècles maudits, et l’histoire toute entière. Encore faut-il le trouver.

VIDEO = http://www.dailymotion.com/video/x6ajt7c

http://www.leprogres.fr/loire-42/2017/11/25/theatre-antique-de-feurs-l-enigme-irresolue-des-historiens

FRANCESite en cours de fouilles 1985 1987 xwh 521x676 xwh Ficaria - Le site se niche au bord de l’eau. Sur cette plage de Pianottoli-Caldarello, à la place des ruines d’une antique cité corso-romaine que semblait suggérer le géographe Ptolémée, c’est un ensemble de vestiges paléochrétiens et médiévaux qui ont été mis au jour voilà une trentaine d’années par l’archéologue Geneviève Moracchini-Mazel. Entreprises à partir de 1984, les fouilles menées sur le site de Ficaria, au lieu-dit San Ghjuvanni, ont permis de découvrir des ruines en trois sites différents. On retrouve un complexe paléochrétien avec une basilique et son baptistère, un sanctuaire funéraire paléochrétien, ainsi qu’une chapelle romane. Le complexe baptismal fut utilisé vraisemblablement de la fin du IVe ou Ve au XIIe siècles.  Même si la végétation a logiquement repris ses droits, le tracé du baptistère est toujours visible. Le site internet Corse romane indique que le bâtiment a la forme d’une croix, dont la branche est se termine par une abside. Il comportait deux cuves baptismales. Celle de la branche sud était bien plus petite, carrée, et a été creusée au pied de deux gros rochers insérés dans le mur. La cuve de la branche nord, cruciforme et dotée de deux marches, devait être surmontée d’un baldaquin reposant sur des colonnettes. L’évacuation de l’eau se faisait grâce à un col d’amphore faisant office de tuyau. En revanche, les arases granitiques de la chapelle la plus tardive, de style roman-pisan semblent indiquer qu’elle a été édifiée au Moyen-Âge, vraisemblablement au début du XIIe siècle. Malgré leur apparente importance, les mentions de ces vestiges sont très rares. Tout juste retrouve-t-on la mention Fikaria golfos donnée par Ptolémée et la survivance du nom Ficaria dans la toponymie actuelle de Figari. Difficile dans ces conditions de savoir précisément pour quelles raisons le site a été délaissé par les populations. De nombreuses monnaies, ainsi que de la céramique ont été retrouvées sur le site de Ficaria. La plupart datent des années 340-370 et ont été retrouvées dans les couches immédiatement antérieures à la construction du baptistère. Beaucoup de ces pièces ont été frappées à Rome ou en Gaule. Malgré plusieurs campagnes de fouilles, Ficaria est certainement encore loin d’avoir livré tous ses secrets.

https://www.corsematin.com/article/pianottoli-caldarello/lenigme-du-site-antique-de-ficaria