27-28 JUILLET 2013 NEWS: Toulouse - Décines -

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FRANCE201307242082-full.jpg Toulouse - Fouillée par les archéologues depuis le 8 juillet, une partie de la cour du lycée Saint-Sernin révèle progressivement les fondations d’un hôtel particulier daté aux alentours du XVIIIe siècle. Ces travaux, réalisés jusqu’à fin août dans le cadre de la rénovation du lycée, ont permis de révéler les fondations d’une bâtisse datée aux alentours du XVIIIe siècle par les archéologues : «Ce site est une occupation médiévale qui va jusqu’à la période moderne : les constructions les plus récentes et les mieux conservées correspondent aux murs d’un hôtel particulier», explique Catherine Viers, archéologue à l’INRAP, institut national de recherche archéologique préventive. La profondeur de ces vestiges ne va cependant pas au-delà d’1,80 m, dernier niveau où apparaissent les traces d’une occupation humaine. Cependant, les découvertes ne se limitent pas aux restes de constructions antérieures : en effet, de nombreux objets ont également été retrouvés. «Il s’agit d’une zone très abondante en vestiges mobiliers, surtout de la céramique, ce qui nous permet qui nous permet de dater plus facilement les couches. On a trouvé des monnaies dès le décapage, des petits ossements, ce dont les gens se nourrissaient, ainsi qu’un très gros lot d’épingles de couturières et de fil à broder antérieurs au XVIIe siècle. Et la céramique contenue dans le même remblai est a priori de la même époque.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/24/1677247-hotel-xviiie-cour-lycee-saint-sernin.html

FRANCEdecor-de-harnachement-en-bronze-en-forme-de-tete-de-lion-photo-maxime-jegat.jpg Décines - Qui l’aurait cru : dans le sous-sol du stade des Lumières à Décines, il y avait des vestiges. Une quarantaine d’archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) les ont prélevés, de juillet à décembre 2011. Ils sont exposés jusqu’en janvier au musée gallo-romain de Fourvière. Autre avantage : le résultat des fouilles recouvre trois périodes historiques qui ne se superposaient pas, mais se côtoyaient. La fin du 2nd âge de fer (100 avant JC) laisse deviner un bâtiment (ferme ou sanctuaire ?) avec des crânes humains, une casserole et des armes parmi lesquelles un bel umbo, la partie centrale de bouclier romain qui servait à protéger la main. Le reste était en matières périssables, bois et cuir. On peut le voir en entier sur la reproduction d’un bas-relief du Louvre. Au IVe siècle, le site est occupé par un petit temple rural, dont la maquette a été reconstituée à partir des fondations en pierre (alors que le reste était en bois et en terre). Enfin, au Moyen Âge, l’activité de stockage prédomine avec la découverte de 230 fosses silos d’1,20 m de profondeur, destinées à conserver des céréales, à même la terre. « Elles sont bouchées hermétiquement, la périphérie moisit mais le cœur se conserve bien », indique Hugues Savay-Guerraz, le conservateur. Une fois vidées, elles deviendront des dépotoirs. Les objets retrouvés (aiguilles en os, soc de charrue en fer…) montrent que les habitants devaient être modestes.

http://www.leprogres.fr/art-et-culture/2013/07/22/sous-le-stade-des-lumieres-cranes-armes-et-casserole

France – Toulouse – Commencées lundi dans la partie basse de la place Saint-Pierre, les fouilles menées par le service archéologique de la communauté urbaine ont déjà conduit à une découverte : un morceau du rempart gallo-romain de Toulouse, comme cela avait été le cas en novembre lors d’un chantier mené sur la place même. Responsable du service, Pierre Pisani est enthousiaste : cela permet de mieux connaître l’histoire du quartier à l’époque, un quartier compris dans l’enceinte de la ville mais peu urbanisé et qui conduisait, en pente douce, vers la Garonne. Construit dans les années 20 et 30 de notre ère, ce rempart de 3 km protégeait Toulouse, alors Tolosa. À partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi, les archéologues s’intéressent à une autre partie de la place. «Avec un peu de chance, on trouvera un reste du pont médiéval du Bazacle», avance Pierre Pisani. Des vestiges jamais mis au jour.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/24/1677247-hotel-xviiie-cour-lycee-saint-sernin.html