26 JUILLET 2020 NEWS

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AUTUMN TERM : OCTOBER 2020

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POLOGNE – Nv1b8omut8v7m452scf79 Elblag - In Poland, archaeologists have searched for traces left by the Vikings in the north of the country, near the Baltic Sea cost. Earlier this year, researchers from the Archaeological Museum in Gdańsk, discovered that certain medieval graves in the village of Ciepłe, in northern Poland, belonged to warriors from Scandinavia. Now a different Polish team is trying to locate a lost Viking cemetery by the village of Janów, near Elbląg in northern Poland. Since the 1980s, archaeologists have been studying the settlement, Truso. One of the most thoroughly studied Viking trading sites near the Baltic, it was inhabited from the 8th century and later abandoned in the 11th century AD. Their research showed how its inhabitants lived, breeding animals, fishing, trading and through crafts, from working as blacksmiths to producing jewellery. However, it was not clear where they were buried – until now. We propose that the necropolis was located to the south-west of the settlement. This is evidenced by the discoveries made in the 19th century, during the levelling of the area for new buildings,” said Dr Marek Jagodziński from the Archaeological and Historical Museum in Elbląg. The 19th century builders found the remains of human and horses’ skeletons, along with fragments of clay vessels, ash and charcoal. Today’s researchers have more advanced research tools. In May and June, they used a ground-penetrating radar, which detects signals reflected from objects below the surface without having to dig into the ground, to search the site for graves. It seems that humans were buried in different ways at the site. Although the Danes at the time burnt the dead on a pyre, by the 9th century Viking burial practices were being influenced by Christianity, which led to people being buried in the ground.

https://www.thefirstnews.com/article/search-launched-for-lost-viking-cemetery-14345

TURQUIE – 47997 Oylum Höyük - Indicating that works in Oylum Höyük are the longest-running excavation project in the Southeastern Anatolia Region and that the excavations have been going on for more than three decades, Engin stated that they mainly research the layers dating back to the Iron Age and Bronze Age. According to Engin, Oylum Höyük is one of the most important mound settlements in both the Southeastern Anatolia region and Turkey. The work carried out here has revealed a monumental palace structure belonging to the first period of the Middle Bronze Age and privy signets and seal impressions and two clay cuneiform tablets dating back to the second period of the Middle Bronze Age and Late Bronze Age. Indicating that Oylum Höyük was an important administrative center, Engin said: “All this has left no room for doubt that Oylum Höyük was a major kingdom center at least in the Bronze Ages.” Engin also said that the discovery of monumental structures such as the palace and epigraphic written documents has begun to place Oylum Höyük in a different and important place in the history of the region in recent years. In light of these findings, we think that Oylum Höyük is the center known as Ulisim/Ullis in 3000 B.C. and mentioned as Kuilzila or Ukulzat in Hittite and Egyptian documents in 2000 B.C. This city-kingdom must be a city or capital of the country referred to as Nuhasse in written documents.”

https://www.dailysabah.com/arts/excavation-resumes-in-oylum-hoyuk-on-syrian-border/news

MEXIQUE – D41586 020 02190 y 18201476 D41586 020 02190 y 18201472 Chiquihuite Cave  - A team of researchers led by Ciprian Ardelean of the Autonomous University of Zacatecas has found possible stone tools dated to between 25,000 and 32,000 years old in Chiquihuite Cave in the Astillero Mountains. If correct, the discovery indicates that people arrived in North America at least 15,000 years earlier than previously thought. Ardelean thinks the well-insulated cave probably offered occasional shelter to early North Americans. “There must have been horrible storms, hail, snow,” he said. Critics point out that the tools may have landed in deeper cave layers through geologic activity or burrowing animals, but Ardelean explained that the oldest tools were found under an intact layer of mud. These artifacts, he added, have marks that suggest they were made by students learning to make tools from experts. And although tests of dirt in the cave failed to detect any ancient human DNA, and studies of modern genomes have not found genetic evidence of people living in North America more than 15,000 years ago, Ardelean said that such early groups did not survive to contribute genes to today’s populations. 

https://www.nature.com/articles/d41586-020-02190-y

FRANCE – 48249782 37935952 Sagone - C’est dans le cadre d’une fouille archéologique préventive réalisée sur le site paléochrétien et médiéval de Sant’Appianu à Sagone, commune de Vico, que l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) a mis au jour un ensemble de sépultures remarquables datant des premiers siècles de notre ère. Au total, plus de 70 tombes s’étalant sur plusieurs périodes et des structures inédites ont été découvertes. Elles témoignent de l’importance de cet établissement religieux.Ce ne sont pas les premiers vestiges exhumés dans la Cathédrale. Le site constitue, déjà, un témoignage important de l’occupation humaine durant la période du paléo-christianisme en Corse. Mais pas seulement, la découverte de statues-menhirs atteste d’une occupation plus lointaine, certainement due à la situation privilégiée du lieu. La cathédrale Sant’Appianu domine le golfe de Sagone, une position stratégique qui offre une visibilité excellente à la fois sur la mer et la vallée et un intérêt certain pour l’installation humaine. Néanmoins, les vestiges les plus abondants remontent aux premiers siècles de notre ère et sont associés aux installations chrétiennes originelles. « La fin du Vème siècle est marquée par une succession de mesures impériales mettant fin au paganisme existant dans l’Empire romain. Parallèlement, les premiers conflits vont apparaître entre les obédiences chrétiennes naissantes. L’arianisme, notamment, va s’étendre sur les églises en même temps que la domination des Vandales. Les textes relatent, d’ailleurs, la fuite de Sant’Appiano, chrétien nicéen et évêque de Césarée, banni d’Afrique du Nord après la conquête vandale. Deux églises témoignent de son installation en Corse, une à Borgo et une à Sagone », explique l’Inrap. Les recherches précédentes menées à Sagone avaient déjà révélé les fondations d’une basilique paléochrétienne et une inscription qui confirmait sa dévolution à Sant’Appiano. Par la suite, un ensemble religieux datant du Ve siècle - composé d’une église, d’un baptistère et de nombreuses sépultures à proximité - a été également découvert. « Au VIe siècle, les textes attestent que l’église est élevée au rang d’évêché, statut qu’elle conserve jusqu’au XVIe siècle lorsque le siège épiscopal est transféré au village de Vico ». La nécropole se situe sur le versant Sud de la cathédrale. Les fouilles actuelles ont permis de mettre au jour son extrémité Ouest, jusqu’alors non détectée. Les travaux ont révélé plus de 70 tombes de plusieurs périodes.
« Les sépultures « en amphore » correspondent aux premières inhumations chrétiennes du site. Les défunts sont installés au sein de grandes amphores, parfois imbriquées. Ces tombes sont pour leur majorité orientées Nord-Sud et sont parfois coupées par des tombes postérieures.
Les tombes en « bâtière » sont les plus nombreuses. Les défunts sont couverts par des tuiles disposées en bâtière, à l'image d'un toit à double pente. Une troisième série de tombes, en coffre de pierre, atteste d’une utilisation de la nécropole qui correspondrait au dernier état d’utilisation de la cathédrale », précise l’Inrap. L’ensemble témoigne de la continuité de la nécropole au cours des siècles et de l’importance de cet établissement religieux. Au sein de cette partie nouvelle de la nécropole, l’équipe de l’Inrap a mis au jour un empierrement quadrangulaire constitué de gros blocs minutieusement agencés sur une couche de terre noire rapportée. Il s’accompagne d’un radier de fragments de tegulae - tuile romaine - en forme de couronne, interprété comme une aire de circulation. Sous cet empierrement, les archéologues ont découvert une sépulture en bâtière. Elle contient trois tegulae décorées d’un pentagramme, de deux triangles et d’une série de signes ondulés. Cette sépulture singulière reste à étudier.

https://www.corsenetinfos.corsica/Archeologie-Une-necropole-paleochretienne-decouverte-dans-la-cathedrale-Sant-Appianu-a-Sagone_a51132.html

IRLANDE –  Navan Fort - Une équipe internationale d’experts a découvert un vaste complexe de temples qui, selon eux, pourrait être le centre cérémoniel unique de l’Europe préhistorique, sur un site profondément enraciné dans le folklore et la mythologie irlandais. Des chercheurs des instituts nord-irlandais, écossais et allemands ont découvert un vaste complexe de temples souterrains à Navan Fort dans le comté d’Armagh en Irlande du Nord, qui aurait été l’ancien siège des premiers rois d’Ulster. Les temples et les résidences ont été détectés dans une enquête non invasive qui a utilisé une technologie de télédétection de pointe qui détecte les signatures magnétiques et la résistance électrique du sol pour révéler ce pour lequel il n’y avait auparavant aucune trace au-dessus du sol. «Nos découvertes ajoutent des données supplémentaires importantes, laissant entendre que les bâtiments découverts dans les années 1960 n’étaient pas des structures domestiques habitées par des rois, mais une série de temples massifs, parmi les arènes rituelles les plus grandes et les plus complexes de toutes les régions de la préhistoire et de la préhistoire ultérieures. Europe romaine du nord », a expliqué le Dr Patrick Gleeson de l’Université Queen’s de Belfast. Gleeson a décrit la découverte « Une série de bâtiments en forme de huit du début de l’âge du fer et une structure annelée en bois de 40 mètres construite (environ) en 95 avant JC, » expliquant en outre que ce bâtiment en bois massif aurait, lors de la construction, été rempli de pierres et brûlé jusqu’au sol pour former le monticule cérémoniel que nous voyons aujourd’hui. La région est étroitement liée au folklore irlandais, située dans l’ancienne capitale de l’Ulster et l’un des cinq sites royaux irlandais de cinq origines préhistoriques, étroitement liés à des mythes comme le Táin et l’histoire de Cú Chulainn.

https://news-24.fr/decouverte-de-vastes-temples-souterrains-de-lage-du-fer-lies-aux-anciens-rois-dirlande/

FRANCE – Condat - Depuis fin juin, un chantier de fouilles est en cours dans la palus de Condat. Les vestiges d'un ancien bâtiment de l'époque gallo-romaine y ont été découverts, entre autres trouvailles.

VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=vJm7zodFeCs

ETHIOPIE – 573cfb280a 50165649 hache os Konso - Dans le sud de l'Éthiopie se trouve la formation de Konso, une zone recelant de pierres taillées intentionnellement pour diverses fonctions. L'ensemble de ces outils lithiques atteste de la progression technologique des humains entre -1,75 et -1 million d'années. Au cœur de ce beau lieu de la Préhistoire, une équipe de chercheurs a découvert une hache. Une hache en os d'hippopotame, de 13 centimètres de long, qui nous éclaire sur les pratiques de nos ancêtres. Leur étude, publiée dans PNAS, expose les différentes transformations subies par le fragment de fémur d'hippopotame, daté d'environ 1,4 million d'années. Probablement réalisées par Homo erectus, ces modifications comportent un grand nombre de cicatrices en écaille, ce qui indique une desquamation d'origine anthropique. Une technique de desquamation sophistiquée très rarement observée sur des os ! Il ne s'agit que du second exemple de ce type. Ainsi, cette découverte élargit le répertoire technologique connu des hominidés, durant le Pléistocène ancien.

https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/prehistoire-cette-hache-os-hippopotame-date-14-million-annees-2892/