26 - 27 MARS 2011 NEWS - Saint Omer - Tournus - Key West - Bourg Saint Andéol - Toulon -

 

 - 26 - 27  MARS

 - FRANCE – Saint Omer - Le diagnostic archéologique, mené par le service dédié du Département se poursuit sur le parking de l'Esplanade à Saint-Omer. Vendredi, les barrières ont changé de côté. Désormais, les archéologues vont se pencher sur la deuxième moitié du parking, Mais déjà, on a une idée plus précise de ce qui se cache sous le bitume du parking. Ainsi, les archéologues, comme ils s'y attendaient, ont retrouvé des traces du château qui fut fondé à cet endroit en 1211 par Louis d'Artois, fils de Philippe Auguste. Dans la première partie du parking fouillée la semaine dernière (à gauche en descendant par la rue du Huitième-de-Ligne) les archéologues ont découvert la tour d'angle, deux tours latérales ainsi que l'esplanade du château. Dans la seconde partie du chantier, ils pensent mettre à jour des vestiges antérieurs au château du Xe et du XIe, ainsi que les faubourgs de la ville à l'époque. Enfin, il convient de préciser qu'il s'agit là des fondations du château. « Ce dernier a été rasé à la Révolution », explique Jean-Michel Willot qui précise que cette construction a quand même été habitée pendant près de six siècles.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Saint_Omer/actualite/Secteur_Saint_Omer/2011/03/27/article_parking-de-l-esplanade-des-vestiges-trou.shtml 

 - FRANCE –  Tournus - En grattant le sol sur le chantier de la nouvelle station d’épuration, les archéologues tournusiens ont fait de belles découverte- Une centaine de silex taillés, deux fragments de haches polies, des tessons de poterie : c’est une partie du joli butin découvert par les membres du Groupe de recherche archéologique de Tournus (Grat) sur le chantier de la nouvelle station d’épuration, au lieu-dit En Lorette. « On pense, d’après l’outillage, qu’on est dans une phase ancienne du néolithique, vers 4500 avant JC, explique le responsable Jean Duriaud. Ça doit correspondre à l’arrivée des premiers agriculteurs ». En passant au peigne fin le grand bassin décaissé, les archéologues bénévoles ont également « récolté des morceaux de charbon de bois. On les fera analyser au carbone 14 par un laboratoire. À terme, on aura des datations pour sortir une histoire cohérente sur ce secteur de Tournus », poursuit Jean Duriaud. Et ce n’est pas tout. « En observant la coupe, on a repéré un fossé qui va en direction de la Saône. On n’arrive pas encore à le situer dans le temps, mais ce qui est sûr, c’est qu’il a été creusé par l’homme ». De même, un empierrement a été mis au jour, « ce qui correspond à un niveau de sol sur lequel les hommes ont circulé. Avec les objets recueillis en raclant, on finira par approcher la date ».

http://www.lejsl.com/fr/permalien/article/4829845/Des-fouilles-fructueuses.html

 - USA  Key West - Shipwreck experts are evaluating a centuries-old 40-inch gold chain plucked from the seafloor while searching for a 17th-century sunken Spanish galleon off the Florida Keys. The piece is tentatively valued at about $250,000. It is believed to be from the Nuestra Senora de Atocha, which sank during a 1622 hurricane. It was found Wednesday by divers from Mel Fisher's Treasures about 35 miles west of Key West. The chain has 55 links, an enameled gold cross and a two-sided engraved religious medallion featuring the Virgin Mary and a chalice.

http://www.msnbc.msn.com/id/42273869/ns/technology_and_science-science/

 - FRANCE - Bourg-Saint-Andéol - Après une visite commentée l'après-midi des six dolmens du bois des Géandes, Bernard Gély, du service régional de l'archéologie, a tenu au château Pradelle une causerie sur ces monuments, fruit de trois années de recherches pointilleuses conduites avec l'université allemande de Fribourg aux côtés de Wolfgang Pape. Le terroir calcaire urgonien sud-ardéchois recense plus de 700 de ces témoins de la fin de du néolithique, entre 2 700 et 1 900 avant notre ère. Le climat d'alors était comparable à l'actuel. Le préhistorien a évoqué les questions que ces dolmens continuent de soulever, même après avoir subi plus de deux millénaires d'avatars, dégâts du temps, fouilles intempestives ou destructions humaines, mais témoins d’un très ancien peuplement agraire organisé.

http://www.midilibre.com/articles/2011/03/26/VILLAGES-Les-dolmens-monuments-les-plus-anciens-d-39-Ardeche-1574990.php5

 - FRANCEToulon - Avant la création du cimetière de Sainte-Anne en 1829, Toulon comptait deux autres cimetières, celui dit de la Porte-Royale situé à l’ouest (au niveau du jardin Alexandre Ier et du palais de justice) et celui de Saint-Lazare (situé entre la porte d’Italie et le rond-point de Bir-Hakeim). Disparus tous les deux sous les premiers coups de pioche de l’urbanisation sous Napoléon III, qui souhaitait jadis repousser les remparts de la ville au-delà des fortifications Vauban et ériger des immeubles haussmanniens, ces cimetières n’apparaissent alors plus que dans des documents anciens. Or, une petite équipe d’archéologues et d’anthropologues du Centre archéologique de Toulon et de l’agglomération dracénoise a, semble-t-il, mis la main sur les restes d’une partie du cimetière de la Porte-Royale, appelé aussi cimetière de Sainte-Croix, du nom de cet ancien quartier. Les découvertes faites sur place, recoupées aux textes, ne laissant plus de place au doute. En janvier 2010, le promoteur qui rachète l’ancien bâtiment de la Croix-Rouge en vu de le démolir, et situé à l’angle de l’avenue Lazare-Carnot et des rues Berrier-Fontaine et Vincent-Allègre, charge le centre archéologique du Var de procéder à des fouilles dans le cadre de la loi sur l’archéologie préventive. Dans la cour de ce bâtiment, ont été retrouvés une cinquantaine de squelettes sur une surface de 300 m2, à plus d’un mètre sous terre. Il s’agit des corps d’hommes en majorité, de jeunes alors âgés de 15 à 20 ans, de femmes aussi, et d’enfants. Jetés pour certains, seuls ou à plusieurs, dans des fosses en pleine terre, avec ou sans linceul. Les autres ayant été enterrés dans des cercueils. Lors des fouilles, un détail attire aussitôt l’œil des archéologues. L’un des squelettes inhumés présente un anneau à la cheville, celui des anciens bagnards. Or, recherches faites, ce cimetière, jadis étendu sur 5000 m2, utilisé de 1709 à 1829 et qui a connu une extension en 1752, était entouré d’hôpitaux : l’hôpital Saint-Esprit, celui de la Charité, de la Marine et du bagne, le tout sur les terres de la paroisse Saint-Louis. On peut en déduire que ces individus provenaient de ces différents établissements, décédés des suites d’une maladie ou de leur passage au bagne. D’où le peu de cas fait au moment de leurs inhumations. Des études sont d’ailleurs en cours pour déterminer de quelles maladies il pouvait s’agir. 

http://www.varmatin.com/article/actualites/toulon-la-trace-de-l%E2%80%99ancien-cimetiere-de-la-porte-royale-a-ete-retrouvee