- 25 MARS
- AUSTRALIE – Brisbane - Landowners and an Aboriginal tribesman say they fear a Queensland coal seam gas company has destroyed parts of a sacred stone site west of Brisbane. Mr Lohse told AAP the couple considered themselves to be guardians of the sacred site since they bought their property 15 years ago.He said 25 per cent of the sacred site overlapped Kerrsdale, a claim that Queensland Gas Company denies. Two of the stone configurations appear to have been destroyed by the gas development, he said. Mr Stanley, a Barunggam tribe member, told AAP the site was a place for initiation and secret men's business. "They've cut a 3000-year-old tradition ... where the boy becomes a man," he said. "I'm just shaking my head ... my eyes just water."
http://au.news.yahoo.com/a/-/latest/9077580/aboriginal-stone-site-feared-wrecked/
- FRANCE – Saint-Émilion - La Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Émilion s'attaque à un des grands mystères de la cité : la présence de nombreux silos perforant son sol, dont l'origine reste indéterminée. Ils sont partout, autour de la tour du Roy, dans les maisons individuelles, dans les caves des viticulteurs, dans les restaurants et les boutiques… Au XIXe siècle déjà, les silos laissaient perplexe les érudits locaux. Émilien Piganeau (1833-1911) émettait le premier l'hypothèse, à l'examen d'un silo éventré lors du creusement des fossés (XIIe siècle), que ces nombreux silos indiquent une occupation du territoire antérieure au Moyen Âge. Les conjectures vont bon train : peut-être un important oppidum gaulois ou encore de conséquentes réserves de denrées d'une villa gallo-romaine. Le percement de la rue Guadet, en 1870, fit apparaître au grand jour d'importants silos en contrebas du couvent des Cordeliers, ajoutant d'avantage encore au mystère : les silos avaient-ils une fonction de stockage ou une attribution liée à un culte ? Car les silos sont loin d'être une évidence en milieu urbain et en densité si remarquable. Le « cros », autre nom local du silo, est un mode de stockage des grains qui, s'il existe depuis l'âge du fer, reste surtout localisé en Guyenne et Gascogne. Qu'il y en ait autant à Saint-Émilion donne peut-être à cette ville une nouvelle spécificité jusque-là trop négligée. C'est sur toutes ces questions que les membres de la Société d'histoire et d'archéologie souhaitent projeter un peu de lumière.
http://www.sudouest.fr/2011/03/25/l-enigme-des-silos-de-la-cite-est-a-resoudre-352957-2966.php
FRANCE – Villeneuve d'Ascq - Un diagnostic mené par des membres de l'Institut national de recherches archéologiques (INRAP) a démarré lundi au centre Marc-Sautelet, avant le grand chantier d'aménagement du site. L'opération s'est révélée fructueuse : mardi, une nécropole Bas-Empire sommeillait sous le terrain de l'institut- des fouilles avaient déjà été menées dans les années 1970 par l'abbé Tieghem, un passionné d'archéologie. « Il avait effectué des observations sur cette parcelle et ses alentours, indique Carole Querel, responsable des opérations. Il avait découvert une occupation transpériode, qui couvrait autant le temps médiéval que le gaulois. » En s'appuyant sur ces constatations, la jeune femme et son équipe sentaient que ce diagnostic d'avant chantier pourrait se révéler fructueux. Mais peut-être pas à ce point. « Effectivement, on a affaire à une véritable nécropole, un cimetière qui a visiblement été occupé à l'époque ! Du mobilier Bas-Empire avait été trouvé auparavant, on peut donc situer la nécropole entre les IIe et IVe siècles. Là, on parle vraisemblablement plus de la fin du IVe. Les recherches devaient prendre fin hier dans le cadre de ce diagnostic. Raison pour laquelle la découverte n'a pas filtré avant, par crainte des pilleurs de tombes. Les prélèvements vont maintenant être remis au service régional d'archéologie qui en évaluera le potentiel intérêt scientifique. Ses conclusions détermineront la tenue, ou non, de fouilles plus poussées.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2011/03/25/article_une-necropole-bas-empire-decouverte-sur.shtml?xtor=RSS-2
- USA – Lovewell - Michael Waters said evidence already found in Kansas might shake up archaeology soon. "Kansas is right in the bulls-eye for activity by the Paleo Indians," said Waters- Two sites worked by Rolfe Mandel, a geoarchaeologist, and others near Kanorado and at Lovewell Reservoir in Jewell County might roll back the time by thousands of years. At Lovewell years ago, fossil hunters found broken-up bones of mammoths; the site has been dated to 22,000 years ago, 6,000 years older than what Waters found. Steven Holen, has shown through experiments that the only way those bones could have been broken was by people smacking them with large stones, to get at the marrow or to break the bone to make tools. Waters said Holen's work may have already paved the way to the next breakthrough. When critics said the Lovewell bones could have been broken by predators, Holen showed that predators chew the ends of bones but can't break the middle of an elephant's leg bone, as was done at Lovewell. When critics said the bones could have broken when stepped on by elephants, Holen showed that elephants didn't break bones at Lovewell. But when he hit elephant bones with large stones, he produced spiral fractures and percussion craters looked much like those at Lovewell. Holen, the curator of archaeology at the Denver Museum of Nature & Science, said he's got a hypothesis that could drastically push back the time when humans came. All over the continent, he said, mammoth bones were broken up after humans came in a way far different from how natural processes had broken them before; his hypothesis is that we'll one day be able to know, from studying those broken bones, about how long ago it was that hunters showed up and did it.
http://www.kansas.com/2011/03/25/1777565/kansas-evidence-could-lead-to.html