23 JANVIER 2018: Somerset Levels - Leicester - Longhu - Caen - Loches -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

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ROYAUME UNISkull jpg gallery Somerset Levels - A woman's skull discovered on a river bank by a dog walker dates back up to 2,400 years. Rogers Evans, of Newtown, Langport, found the well-preserved remains beside the River Sowy, on the Somerset Levels, last March. He reported it to police and tests showed the skull, missing the lower jawbone, belonged to a woman aged 45 or older from the Iron Age, between 380BC and 190BC. Last month, the Environment Agency reduced water levels where the remains were found so its archaeologist and South West Heritage Trust could investigate. No other human remains were found, but the archaeologists discovered nearby a series of timber posts driven into the river bed, which may have been a causeway or raised walkway. Analysis by a human bone expert showed the woman suffered gum disease and tooth loss. Her diet included coarse material, which had unevenly worn her remaining teeth, and caused severe osteoarthritis in her jaw. She had also suffered chronic illness or nutritional stress during childhood. Her head appears to have been deliberately removed at, or shortly after death. Richard Brunning, the South West Heritage Trust archaeologist, said: "Severed heads aren't an unusual discovery for the Iron Age, but the placement of the skull in a wetland beside a wooden structure is very rare, possibly reflecting a practice of making ritual offerings in watery environments."

http://www.somersetcountygazette.co.uk/news/somerset_news/15888738.Woman_s_skull_found_by_dog_walker_had_been_on_river_bank_for_over_2_000_years/

ROYAUME UNI 4863828a00000578 5294991 image a 1 1516559322852 486382df00000578 5294991 image a 8 1516559420655 Leicester - A Roman mosaic that lay buried under a city centre for more than 1,500 years has been painstakingly lifted from the ground and preserved for future generations. The mosaic, made up of thousands of small cubes of stone and brick, was unearthed when work began to build a new apartment block in Leicester last winter. Experts say the three metre by two metre mosaic, which dates to the late 3rd or early 4th Century AD, would have formed part of the floor of a typical townhouse during Roman times. Archaeologists said the fragment is about a quarter of the original floor of the house and is made of small cubes, each about 20mm square, known as tesserae. There is a thick border of red tesserae surrounding a central square of grey tesserae. Picked out in red in the grey square are several decorations, including a geometric border of 'Swastika meander', foliage and a central flower-like pattern.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-5294991/Archaeologists-piece-1-500-year-old-Roman-mosaic.html

CHINE - Longhu Mountain - After a four-year excavation, archaeologists have confirmed the location of Chinas largest Taoist temple, built in the Song Dynasty (960-1279) and used continuously until it was destroyed by fire in 1930. Xin Lixiang, an archaeologist from Chinas National Museum who is also a scholar on Qin and Han dynasties, said that the Great Shangqing Palace was a place of worship for a line of emperors throughout Chinese history and was the primary location for the Zhengyi sect of Taoism. Archaeologists have excavated 5,000 square meters of the palace, which was dedicated to a Chinese Taoist master, located at the foot of Longhu Mountain in east Chinas Jiangxi Province. The Zhengyi sect of Taoism was found by Zhang Daoling who was known as Celestial Master Zhang and is believed to have lived and practiced Taoism at Longhu Mountain. Zhangs Taoist temple was originally built on top of the mountain during the Han Dynasty (202 BC -220 AD). During Song Dynasty, a Taoist palace dedicated to Zhang was built at the foot of the mountain, and was later expanded and became an imperial palace for Taoist practice through Yuan Dynasty (1271-1368). The palace was destroyed in a fire in 1930. In 2014, workers building a scenic area at the mountain found a stele with characters marking a major renovation of the palace during the rein by Emperor Jiaqing (1760-1820) of the Qing Dynasty. The provincial cultural relics bureau reported the finding to the State Bureau of Cultural Relics who approved the excavation, state-run Xinhua news agency reported today. Archaeologists said it is the largest excavation of a Taoist site in China. In addition to the core palace excavation, archaeological surveys have been carried out over a 30 square km area to ascertain the original palace structure. A trove of pottery and porcelain as well as building materials were unearthed, including glazed tiles from the temples ancient paintings

https://www.indiatoday.in/pti-feed/story/excavation-unearths-ruins-of-chinas-largest-taoist-temple-1150938-2018-01-21

FRANCEPlacedelarepubliquejpg 854x527 Caen - Des premiers sondages ont été effectués au printemps par les archéologues. Qui ont découvert notamment des vestiges du Musée des Beaux-Arts de Caen. En 1944, c’est en effet sur la place de la République que se trouvait le musée désormais installé dans l’enceinte du château. C’était aussi le cas de la mairie et de la bibliothèque municipale. Dès le début de la guerre, le conservateur du musée des Beaux-Arts prend en 1939 la décision d’évacuer une partie des oeuvres de la collection caennaise. Une exfiltration contestée qui permettra certes à des oeuvres remarquables d’échapper à la destruction, mais qui favorisera aussi la disparation de certaines pièces dans la nature…Quoi qu’il en soit, de nombreuses pièces, trop imposantes ou de faible valeur, ne seront pas évacuées du Musée. Lequel sera particulièrement touché par les les bombardements. Le 7 juin 1944, le Musée et les bâtiments qui l’entourent ne sont plus qu’un tas de gravats. Et du 7 juin au 7 juillet 1944, la collection du Musée, laissée à ciel ouvert « fait l’objet de pillages importants, le plus souvent par les Caennais eux-mêmes » explique Vincent Hincker, qui dirige le service d’archéologie du département du Calvados. Après la guerre, le Musée sera transféré, les gravats évacués en surface et la place créée sans plus de fouilles. En entamant les fouilles place de la République, les archéologues s’attendaient donc à trouver des vestiges du Musée des Beaux-Arts sous le sol. D’autant qu’aucune campagne de fouille n’avait été effectué depuis la guerre. Comme les historiens l’avaient déjà révélé, la vie s’est totalement suspendue en ce début du mois de juin 1944. L’une des premières trouvailles des archéologues a d’ailleurs été un compteur de gaz bloqué sur la date du 7 juin 1944. La bonne surprise, c’est que « nous nous sommes rendus compte que les caves du Musée n’avaient pas été vidées » explique Vincent Hincker « nous allons donc certainement trouver de nombreux objets. » Sans pour autant tomber sur des trésors, tempère l’archéologue. La campagne de fouilles devrait cependant permettre de mettre au jour des objets, des pièces de mobilier qui appartenaient à la collection mais aussi probablement des statues, dont la taille imposante n’a pas permis leur évacuation au début de la guerre. Bref, tout ce qui était solide, sans trop de valeur et plutôt encombrant a des chances d’avoir survécu sous terre. Paradoxalement, les fouilles de la place de la République n’ont pas particulièrement vocation à faire ressurgir les vestiges du Musée des Beaux-Arts. A travers les siècles, la place de la République, d’abord no man’s land dans la ville, a aussi eu plusieurs histoires. En 1624, elle accueille par exemple le séminaire de Jean Eudes. Ce sont donc des vestiges des 16e et 17 e siècles qui intéressent le plus les archéologues.

https://actu.fr/normandie/caen_14118/ensevelies-depuis-74-ans-oeuvres-dart-refont-surface-place-republique-caen_15146882.html

FRANCE5a62a35b459a4550148b46ef Loches - Dans les ultimes heures des fouilles, l’été dernier, les archéologues sont tombés sur une découverte qui s’annonçait majeure, sous la forme de deux rangées de grosses pierres, l’une sous l’autre, aux abords de la grande salle seigneuriale (NR du 18 septembre). Les vestiges potentiels du castrum antique de Loches, tant recherché… Après plusieurs mois de recoupements, les archéologues ont définitivement confirmé leurs impressions de terrain. « On a trouvé du mobilier [objets ou fragments d’objets, NDLR] datant du Ve siècle, parfaitement associé au niveau de construction que l’on a découvert. C’est la preuve scientifique définitive qu’il s’agit bien du castrum romain. La première fortification de pierre date effectivement du Ve siècle, à la toute fin de l’époque romaine », indique Pierre Papin, le responsable des fouilles. Ce n’est évidemment qu’un tout petit morceau du castrum antique. Seules des fouilles supplémentaires permettraient de mettre au jour sa configuration et son ampleur exactes. Les archéologues ont aussi démontré que, lorsque Foulques Nerra fait construire la grande salle seigneuriale au début du XIe siècle (mais aussi, sans doute, la collégiale Saint-Ours), le castrum antique est encore debout. « C’est encore le castrum antique, qui, à cette époque, est la principale fortification, reprend Pierre Papin. Du coup, sa forme a sûrement guidé le lieu d’implantation de la collégiale et de la grande salle. »

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/c-est-prouve-on-a-bien-decouvert-le-castrum-antique-de-loches

FRANCE5a62a358479a4518208b46d5 Loches - C’est sans doute le plus gros scoop d’une campagne de fouilles marquée par de nombreuses surprises. Les archéologues ont passé plusieurs mois à analyser les données scientifiques qu’ils ont collectées l’été dernier près du Logis royal. Et ils ont pu établir un fait qui bouleverse la connaissance que l’on avait de la cité royale : vers l’an mil, Foulques Nerra ne s’est pas contenté de construire à Loches le donjon, ce chef-d’œuvre de l’architecture défensive et résidentielle. Il a également érigé un second palais, au fond de l’actuel parc du Logis royal (1). C’est à ce comte d’Anjou, grand bâtisseur et redoutable guerrier, que l’on doit la grande salle seigneuriale découverte par les archéologues du conseil départemental en 2016. « On a toutes les preuves scientifiques (2) », précise le responsable de la campagne de fouilles, Pierre Papin. « Cette grande salle a été construite au tout début du XIe siècle, en plein règne de Foulques Nerra. C’est lui qui a bâti le donjon et la salle » ainsi que le palais à laquelle elle appartenait. C’est dire, aux yeux de Foulques Nerra, l’importance majeure de Loches qu’il a dotée à la fois d’une tour exceptionnelle – le donjon, à la vocation à la fois militaire et de logis – et d’un palais plus confortable. « Loches a certainement cumulé une fonction militaire et une fonction de seconde capitale du comté d’Anjou ; puisque l’on y retrouve des palais équivalents à ceux d’Angers », poursuit l’archéologue. Pierre Papin est modeste. Il faut le pousser dans ses retranchements avant de le voir admettre qu’« il est assez rare de parvenir à accumuler autant de preuves scientifiques sur des sites de cette importance datant du XIe siècle ». Cette découverte capitale va sans aucun doute susciter un vif intérêt dans le milieu de la recherche. D’autant que tout pousse à penser que Foulques Nerra est également à l’origine de la construction de la collégiale Saint-Ours… « Foulques Nerra a défini la physionomie définitive du château de Loches », conclut Pierre Papin
(1) Le Logis royal n’a quant à lui commencé à voir le jour que plus de trois siècles plus tard. (2) Aussi bien au travers de l’étude des fragments d’objets retrouvés que de l’étude des niveaux de sol.

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/un-autre-palais-signe-foulques-nerra