22 MAI 2018: Turgut - Semel - Nyárlőrinc - Shimao - Plougasnou - Montagne d'Or - Tafessera - Bermudes -

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TURQUIEGreek boxers tomb Turgut - Archeologists have recently discovered that a mausoleum previously thought to be that of a Muslim saint is actually the final resting place of a Greek boxer who lived 2,300 years ago, the Milliyet newspaper reported. The tomb, located in Turgut, near Turkey’s Aegean coastal city of Marmaris, had traditionally been a place of pilgrimage until 40 years ago, when it was determined that it was neither the grave of a saint nor a holy site, which led to its subsequent plunder. The boxer interred in the mausoleum, Diagoras of Rhodes, had the following words inscribed on the walls: “I will be vigilant at the very top so as to ensure that no coward can come and destroy this grave,” Milliyet said.

https://www.turkishminute.com/2018/05/21/previous-holy-site-in-turkeys-marmaris-revealed-to-be-tomb-of-greek-boxer/

IRAQ – Semel - Scores of historical artifacts have been unearthed in Dohuk province in northern Iraq’s Kurdish region, according to Hassan Ahmad Kasim, director of Dohuk University’s archeology department. Speaking at a Monday press conference, Kasim said German and Iraqi archeologists had discovered numerous items -- some of which are thought to date back as far as 5000 BC -- in the town of Semel. According to Kasim, many of these artifacts bear writing in the Akkadian, Sumerian and Hurrian languages. Located near the Turkish border, Iraq’s Dohuk province currently hosts roughly 700 different archeological sites.

https://www.aa.com.tr/en/culture-and-art/artifacts-dating-to-5000-bc-discovered-in-iraqs-dohuk/1152895

HONGRIE – Nyárlőrinc - Archaeologists working on a site in Nyárlőrinc, a small village in southern Hungary, stumbled upon a rather intriguing corpse. They have unearthed the remains of an infant with bones so small, it looked like that of a rat. Strangely though, the remains also had one hand unnaturally well-preserved and mummified.Research into this mystery has led scientists to discover a whole never-before-seen form of accidental mummification. Of the 500 graves that were excavated, all dated between 12 and 16 centuries, there were no purposefully preserved mummies in the region except for the one lonesome hand, reports Popular Mechanics. Furthermore, the bones and preserved flesh was green. Archaeologists have uncovered green bones in ancient remains before. It is a result of chemical reactions between human bones and copper and bronze jewellery that causes the colouration. While that explains the colour of the remains, researchers were left puzzled regarding the hand that remained buried intact after all these years. "It's not so obvious, and it's so unlikely that you're questioning yourself," Dr. Balázs, author of the study, said. Upon further study, researchers found that the lone preserved hand had the highest levels of copper ever recorded in a mummy. It was hundreds of times higher than the average level. There were several other objects found in the same excavation, including a small ceramic pot and a heavily corroded copper coin. The way in which the hand is preserved indicates that someone might have placed the copper in the infant's hand before burial. The copper was able to keep the hand from decaying while also giving the tiny bones a green tinge. Placing coins on or near a person before burial is common in many cultures across the world, notes the report. It is often seen as a way to make sure the soul of the dead is ferried into the afterlife and a coin is seen as payment. "They kind of succeeded at saving not necessarily the soul, but some kind of legacy of this little kid," said Dr. Zsolt Bereczki, "here we are still talking about the baby and the circumstances of its burial 150 years later." This find is probably the first recorded instance of "copper-driven mummification," notes the report. The study was first published in the journal, Archaeological and Anthropological Sciences.

https://www.ibtimes.co.in/infants-remains-strangely-mummified-hand-discovered-how-769733

CHINE - Shimao  - A collection of ancient jaw harps dating back some 4,000 years ago were unearthed in northwest China's Shaanxi Province, archaeologists announced at a press conference Monday. More than 20 ancient jaw harps, called "kouxian" in Chinese, were discovered at the Shimao ruins, an important prehistoric site in Shenmu City, reported Xinhua news agency. They are by far the earliest string instrument ever found in China. Each of the instruments, made of bone, is 8 to 9 cm long and 1 cm wide. A wealth of other cultural artifacts, including pottery, bone objects, stoneware and jadeware, were also unearthed, according to Sun Zhouyong, head of the provincial archaeology institute. Records of the ancient instruments can be found from the pre-Qin Period (pre-221 BC) in China.

http://www.bernama.com/en/world/news.php?id=1465647

FRANCEE3b2c83c7f9b176c97f9f802777ca3f8 plougasnou une palissade conservee dans la tourbe depuis les gaulois 2 Plougasnou - Des fouilles archéologiques sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) ont mis au jour des clayonnages en bois qui datent du second âge du fer, à l’époque des Gaulois. « Ce ne sont pas de simples bois déposés mais bien des bois tressés de la main de l’homme», se réjouit Marie-Yvane Daire, archéologue, responsable de cette deuxième campagne de fouilles menée du 16 au 20 mai, sur la plage de Plougasnou-Saint-Jean-du-Doigt (Finistère Nord). «L’archéologie sous-marine s’est intéressée aux épaves, mais très peu à l’habitat en bord de mer. Contrairement à l’archéologie terrestre. » Il est prématuré de dire à quoi servaient ces clayonnages. Les bois spongieux ont encore leur écorce. «Une belle palissade tressée en chêne et noisetier qui servait de paroi à une habitation ou de clôture pour les animaux », hypothétise Vincent Bernard, dentrochronologue (qui étudie la croissance des arbres au cours du temps). « Ce qui est étonnant, c’est que sur ce site, nous avons une structure assez modeste et de la céramique décorée en provenance de la Méditerranée. Ce qui suppose qu’il y avait ici un lieu d’échanges commerciaux. » Le beau temps et les forts coefficients de marée ont permis aux archéologues d’avancer sur ces nouvelles fouilles, conduites dans le cadre du projet Alert (Archéologie, littoral et réchauffement terrestre), destiné à sauvegarder les sites en danger. À quinze mètres des clayonnages, l’équipe du laboratoire du CNRS Osur (Observatoire des sciences de l’univers de Rennes), aidée de François Le Gall, un habitant de Pougasnou, découvreur du site en 2008, a trouvé de nouveaux vestiges domestiques en lien avec la vie quotidienne. Autour d’un foyer, des restes alimentaires, des coquilles de moules, et carapaces d’oursins, et des os remontant aux IVe-IIIe siècles avant J.-C. Des bois découverts montrent l’utilisation d’outils pour la construction et l’agriculture à l’époque gauloise. Les chercheurs s’intéressent aussi à l’évolution du paysage de cette vallée en bord de mer. Les études palynologiques (étude du pollen et des spores) aideront à connaître les végétations du passé depuis le Néolithique.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/plougasnou-une-palissade-conservee-dans-la-tourbe-depuis-les-gaulois-5770937

GUYANEImg 20171129 wa0017 670511 La Montagne d'Or - C'est en étudiant des photos satellites, que les archéologues ont répertorié 15 nouveaux sites précolombiens dans le secteur du projet minier de la Montagne d’or. Ces clichés sont obtenus par une société spécialisée qui utilise un laser aéroporté, le lidar, permettant de reconstituer le relief caché par la végétation.Mickaël Mestre a dirigé cette étude, réalisée avec son équipe de l’Inrap. Il travaille depuis de nombreuses années sur les montagnes couronnées en Guyane, notamment sur la commune de Régina. Mickaël Mestre, archéologue (Institut national de recherches archéologiques) explique :« On a fait quelques datations au carbone 14, cela date de la fin du premier millénaire. Il y a ausi une occupation jusqu'après l’an mille. On a des débris de poterie, de la vaisselle, ce sont des témoignages de la vie quotidienne sur le site qui aujourdhui sont à l’état de fragments dans les sols. Selon les premières hypothèses, il s'agit de villages palissadés. Ce sont aussi des lieux à caractère cultuel» L’usage de ces sites reste encore méconnu. On en compte maintenant 70, répartis sur l’ensemble de la Guyane. Ils sont également présents dans toute l’Amazonie, jusqu’en Bolivie. Le terme « montagne couronnée » est emprunté à une expression Saramaca. La tradition orale des amérindiens Wayampis associe ces fossés à des sites d’habitat défensifs qu’elle désigne comme « Kalana Tapélé », les collines des Karan. Des témoignages écrits confirment aussi - à partir du 17e siècle - l’existence de villages fortifiés amérindiens sur le haut-Maroni. La présence de plusieurs sites à fossé sur un même périmètre, comme sur le site de la Montagne d’or, peut signifier qu’une seule population a vécu successivement sur plusieurs lieux, ou qu’il s’agissait de villages ayant coexisté à la même époque. Seules des recherches plus approfondies pourront répondre à ces questions. Certaines montagnes couronnées semblent avoir servi de nécropole puis d’habitat, ou inversement.

VIDEO = https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/montagnes-couronnees-vestiges-precolombiens-ont-ete-retrouvees-site-montagne-590909.html

ALGERIE – Grotte de Tafessera - Des outils de pierres de taille et des ossements d’animaux ont été découverts dernièrement dans une grotte préhistorique de "Ghar Lehmam" de Tafessera, dans la commune des Azails (35 km au sud de Tlemcen), par une équipe de fouilles de l’antenne de Tlemcen du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), a-t-on appris dimanche du conservateur en chef du patrimoine culturel à la Direction de la culture de la wilaya,  Brahim Chenoufi. Le responsable de cette campagne de fouilles, le chercheur au CNRPAH Youssef Sam, a indiqué, pour sa part, que ces fouilles ont pu être menées grâce à une autorisation délivrée par le ministère de la Culture sur la base de la prospection positive de cette grotte, à savoir le ramassage en surface de pièces lithiques composées de pierres taillées (armes ou outils), rappelant qu’un sondage effectué, sur place en 2017, a abouti au dégagement d’ossements d’animaux. Les premières estimations, s’appuyant sur l’observation de cette industrie, remonte à priori de l’époque épipaléolithique qui englobe la culture ibéromaurusienne, soit entre approximativement 8.000 et 14.000 ans avant l'ère chrétienne, ont affirmé les deux spécialistes. L’importance et la particularité de ces fouilles mettent l’accent sur le caractère inédit de cette grotte qui vient enrichir le nombre des gisements préhistoriques de la région de Tlemcen où l’on recense déjà "les abris de la Mouilah" près de Maghnia, "le lac Kerrar" de Remchi et "Ghiran Errih" ou Grottes du vent entre Ouzidane et Ain El Houtz, a-t-on indiqué. Cette grotte préhistorique avait été découverte à Tafessera voilà deux ans par une équipe de chercheurs du CNRPAH spécialistes en préhistoire, lors d’une mission de reconnaissance.

http://www.aps.dz/regions/74282-grotte-prehistorique-de-tafessera-azails-decouverte-d-outils-de-pierres-de-taille-et-d-ossements-d-animaux-de-l-epoque-epipaleolithique

BERMUDES - East Carolina University archaeologists may have discovered a 400-year-old pirate ship in Bermuda, the university announced in a May 17 news release. ECU archaeologists working alongside the National Museum of Bermuda say they could be one step closer to connecting an unidentified shipwreck site to the nearly 400-year-old story of a stranded Dutch privateer, or pirate ship. Evidence suggests the wooden sailing ship previously thought lost was actually salvaged and its valuable goods transported to shore. The fifth governor of Bermuda, Nathaniel Butler, described the ship as a Dutch pinnace traveling from the Caribbean, according to ECU researchers. A pinnace is typically a small boat with sails or oars, forming part of the equipment of a warship, merchant ship or other large vessel. The Dutch pinnace was reportedly grounded on the rocks of Bermuda's western reef in 1619. Islanders rescued the Dutch and English crew of down-on-their-luck buccaneers, and they were repatriated within a year. The ship itself was reportedly left to wind and weather, disappearing with the next Atlantic-borne storm. But now archaeologists say Bermudians may have secretly moved the ship's cargo ashore, then floated the ship off the reef, secreting it in a shallow bay in order to salvage weapons, lumber and hardware — essential commodities for an isolated, but burgeoning colony. The shipwreck site may represent one of the earliest colonial-built Dutch vessels discovered in the Americas, and the earliest and possibly only fully archaeologically documented privateer/pirate vessel, according to Bradley Rodgers, ECU professor of maritime studies.

http://www.kansascity.com/news/nation-world/world/article211392604.html