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21 NOVEMBRE 2011 NEWS

 

21  NOVEMBRE

INDI-UNI : ANTHROPOLOGY - ARCHAEOLOGY

     INSCRIPTION  2011 – 2012  COURS A DISTANCE 

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CHINE20111121153325962.jpg Long Gupo - A new round of excavation is underway at Long Gupo Site in Southwest China's Chongqing Municipality. This marks the fourth excavation at Long Gupo, the site where China's oldest hominid fossils have been found. Yet, experts quarrelled over whether the fossils belonged to a pre-historic man or an ape. This time, researchers hope to find more fossil remains to further shed light on the "missing link." Previous excavations uncovered precious fragments of fossil remains of what many scientists believe to be a subspecies of Homo erectus. It advanced the time when hominids first entered Asia to before 2 million years ago. A fragment from a lower jawbone and an incisor unearthed from the previous excavation, however, proved insufficient to corroborate the claims. Now, paleoanthropologists are getting down and dirty once again, in hopes that more hominid fossil remains and stone tools will confirm previous finds.Huang Wanbo, paleontologist of China Academy of Sciences, said, "Because there were very little hominid finds from previous excavation, we hope that this excavation will turn up more hominid fossils. For example, more complete mandibles. Of course, complete skulls would be ideal. It's very promising." The Long Gupo Site located on the Wushan Mountain in Chongqing is hailed as one of the best preserved Paleolithic sites in Asia, having given rise to an abundance of cultural relics as well as more than 100 species of animal fossils. The Long Gupo hominid fossil remains predated an earlier Yuanmou man discovered in Southwest China's Yunnan Province in the 1960s by about 300-thousand years.

http://www.kaogu.cn/en/detail.asp?ProductID=3173

USA – Sitka - Contractors working in the basement of KCAW discovered human remains in late October. The remains are believed to be old, and likely predate the 103-year-old building that houses the station. The remains were found in between two slabs of bedrock, and are believed to be very old. Fate, from KCAW, says the next step is to learn more. “The area appears to be, according to the archaeologist on site, fill that was put in place in the Russian era, and so whether or not the skeleton was there before the building was put up, or after, is unknown,” he said. “Talking to elders that came over from the Sitka Tribe of Alaska, they indicated that this area was not a village site, and was not a cemetery. So there is an element of mystery about where these bones came from, and when, and to the best of our ability, we’re hoping to respectfully find out as much as we can, and do the right thing by these bones.”

http://www.alaskapublic.org/2011/11/18/human-remains-found-beneath-cable-house/

PEROUq-liberation-fr.jpg Marcahuamachuco - On la décrit comme "la Machu Picchu du nord", future star touristique du Pérou: dans les Andes, une cité de 1.600 ans, un millénaire de plus que l'illustre sanctuaire inca, émerge peu à peu de la végétation et de l'oubli, mais garde ses secrets. Plein de mystères encore - ses occupants, sa signification - mais déjà pillé de longue date de pièces qui aideraient à le décrypter, et dans une course contre le délabrement. "On ignore à quelle culture elle appartenait, même si on sait que les édifices ont été construits vers 350-400", explique à l'AFP Cristian Vizconde, chef de l'équipe d'archéologues, "mais ce fut le centre pré-inca le plus important des Andes péruviennes" (d'autres cultures importantes étaient sises près de la côte). "On ne sait quand ni d'où arrivèrent les premiers occupants". Ni d'ailleurs pourquoi le site se vida, vers 1200, deux siècles avant l'apogée des Incas, qui vraisemblablement trouvèrent déjà sur place des ruines, et quelques bergers. Elles sont toujours là, occupant un plateau de 240 hectares perché à 3.700 mètres d'altitude: des groupes d'édifices parfois monumentaux, avec des murs de pierre arrondis, de 10 à 15 mètres de haut. Voire davantage, tant les remblais, la terre accumulés sur des siècles, masquent encore les proportions. Centre politique et religieux sans doute, contemporain de la civilisation Wari au sud, Marcahuamachuco rayonna sur le nord du Pérou et de l'Equateur actuels. On y parlait le culli, la langue de la région, quasi-disparue au XXe siècle. Marcahuamachuco - en quechua, "peuple des hommes au bonnet (en forme) de faucon - est l'objet d'études depuis les années 1900. Mais jamais le site n'a joui d'un grand projet susceptible d'enrayer sa dégradation. Depuis des siècles, des locaux ont extrait des pierres, travaillées, polies, pour faire des clôtures, bâtir leur logis, voire le décorer.

http://www.liberation.fr/depeches/01012372845-marcahuamachuco-star-archeologique-en-devenir-au-perou-emerge-de-l-oubli

FRANCE - 559044-18483844-460x306.jpg Les Eysies - Le premier chantier de l'opération Grand Site a débuté aux Eyzies. Candidate à l'obtention du prestigieux label Grand Site de France, la vallée de la Vézère a mis en place un programme ambitieux pour retrouver un décor à la hauteur de son identité et de la Préhistoire. C'est pourquoi l'une des actions phares de ce lourd dossier réside dans le dégagement de certaines falaises. Témoins d'un riche patrimoine archéologique, elles ont progressivement disparu sous la végétation. La dévégétalisation des falaises doit se poursuivre durant les prochaines années sur Saint-Léon-sur-Vézère, Sergeac et sans doute Cap Blanc.

http://www.sudouest.fr/2011/11/21/la-falaise-reapparait-559044-4720.php

SUEDEarlandarunsten.jpg  Stockholm - I've written before about the archaeological landscape surrounding Arlanda International Airport north of Stockholm. Following on yesterday's post about the fake archaeology in Oslo airport, here's a piece of landscape that has been moved inside Arlanda's terminal 2. It's an 11th century runestone commemorating one of the men who died on Ingvar the Far-travelled's disastrous expedition to the east. The stone was found in 2000 when the road to the airport was widened, suggesting an impressive age for the road. Placing the runestone in the airport terminal ensures its protection from the rain and freeze-thaw cycle, and also makes it maximally accessible to the public. I think this is the sort of heritage the Norwegians should be displaying at their airport too. "Gunnar and Björn and Torgrim erected this stone after Torsten, their brother. He died in the East with Ingvar. And made this bridge."

http://scienceblogs.com/aardvarchaeology/2011/11/airport_runestone.php

LIBAN – Beyrouth - Minet El-Hosn (port de la forteresse en français), centre ville de Beyrouth. Au coeur de ce quartier de la capitale libanaise se cache peut-être l’une des plus importantes découvertes archéologiques qui ait été faite dans le pays : les vestiges d’un port phénicien dont l’origine remontrait au Veme siècle avant JC. Un tel site déterré dans la région est une première et témoigne surtout de l’importance commerciale de cette partie du globe durant les ères phéniciennes et romaines. Pourtant ces vestiges, aussi importants soient-ils historiquement, pourraient être rayés de la carte à tout jamais si un projet immobilier est mené à terme. Venus Real Estate Development Co, une agence immobilière libanaise a en effet d’autres plans pour cette zone précise de la ville. Un projet de taille : la construction de 3 tours dédiées à des appartement de grands standings ( de 250m² à 650 m²) sur un terrain de 7510 m². Pour parvenir à ses fins, l’agence immobilière semble prête à tout, même à nier l’évidente importance de la découverte des vestiges du port, en la banalisant et surtout en affirmant qu’il ne s’agit en aucun cas de constructions datant de 500 avant J.C. Cyniquement, VRE propose de “déplacer” une partie des vestiges dans l’un des futurs jardins prévu au milieu des tours, pour célébrer “l’importance historique” du site. Afin d’empêcher un site d’une importance historique et culturelle rare de disparaître sous un complexe de luxe, une pétition (en anglais) a été lancée par l’association Protect Lebanes Heritage afin de sensibiliser l’opinion publique sur la destruction de son patrimoine.

http://lesinfos.com/2011/11/21/au-liban-limmobilier-met-en-peril-le-patrimoine-archeologique/

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