19 DECEMBRE 2011 NEWS : St Denis de la Réunion - Bois de Pomac - Anglesey - La Fare les Oliviers - Mbanza Kongo -

19 DECEMBRE

INDI-UNI : ANTHROPOLOGY - ARCHAEOLOGY

     INSCRIPTION  2012  COURS A DISTANCE 

     REGISTRATION 2012  ONLINE COURSES

 REUNIONla-croche-2-300x249-4-3b9d4.jpg Lazaret de Saint-Denis - À l’instar du Lazaret de La Possession, dont le chantier s’achève, le site du Lazaret n°2 se compose de plusieurs bâtiments de quarantaine. Situé en rive droite de la ravine de la Grande-Chaloupe à 200m au sud du Lazaret n°1, le site est resté dans son état d’abandon et fera l’objet dès 2012 d’une étude patrimoniale approfondie. Le projet comportera plusieurs phases dont une étude archéologique du bâti et la fouille méthodique de différents secteurs tels que l’ancien cimetière et les murs d’enceinte. Les recherches archéologiques sur des bâtiments en élévation ont pour objectif de comprendre l’évolution du bâti au fil du temps. C’est ainsi qu’en étudiant les enduits, les traces d’outils et les matériaux utilisés pour la construction des structures, on peut restituer la chronologie et les différentes phases d’aménagement des bâtiments. L’étude du bâti constitue un préalable indispensable avant toute étape de restauration, celle-ci fournissant tous les éléments nécessaires sur la connaissance de l’architecture des lieux. Une étude archéologique du cimetière permettra de documenter cet ensemble funéraire sur plusieurs points.

http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article4641

PEROU -  1ad5efd.jpg Bois de Pomac - Des archéologues ont découvert une grande tombe contenant les restes de 60 personnes sacrifiées il y a plus de mille ans dans le nord du Pérou. Celle-ci se trouve près d’un important site religieux de la civilisation pré- inca de Sicàn. Le quotidien «El Comercio» cite les archéologues Carlos Elera et José Pinilla, qui effectuent des fouilles sur le site du sanctuaire du Bois de Pomac dans la vallée de Lambayèque, à 800 kilomètres au nord de Lima. «La tombe a la forme d’un trou rond de 8 mètres de profondeur, où sont apparus au fil des fouilles les restes en très bon état de 60 personnes, dont des squelettes sans tête et 30 crânes offerts en sacrifice à des dieux de la civilisation Sicàn», ont expliqué les scientifiques. La tombe contenait aussi les restes de chiens et de camélidés. Dans la même zone, les chercheurs avaient découvert en janvier la tombe d’un haut personnage de la même civilisation, qui vouait un culte au «Seigneur de Sicàn», figure religieuse la plus importante dans le nord du Pérou pendant 600 ans. La civilisation de Sicàn est apparue dans les années 700 à 750 de notre ère. Elle a disparu vers 1375, avec un apogée entre 900 et 1100. Pendant ces deux cents ans d’apogée, il y a eu sept ou huit «Seigneurs de Sicàn», qui représentaient le pouvoir céleste sur terre. Ils étaient représentés avec des masques ayant des yeux avec des ailes et les oreilles pointues. En novembre, d’autres archéologues avaient parallèlement découvert dans le sud du Pérou un site avec les restes de 44 très jeunes enfants sacrifiés, datant de l’ancienne culture pré-inca de Kolla, installée entre 1200 et 1450 de notre ère sur la lagune d’Umayo.

http://www.tdg.ch/actu/culture/decouverte-perou-corps-60-personnes-sacrifiees-vers-1000-2011-12-18

ROYAUME UNI 57409779-bronze.jpg Anglesey Abbey  - "Potentially Bronze Age" artefacts found at Anglesey Abbey could prove the site was occupied up to 2,000 years earlier than had been thought. The discoveries were made during work to build a new car park at the National Trust property near Cambridge. Cambridge Archaeological Unit said the site, containing possible roundhouses, a granary, pottery and a shale bracelet fragment, could have been a farmstead. It was previously thought the area was occupied from the early 12th Century. The features uncovered are believed to date from the late Bronze Age to the middle Iron Age (1000BC to 100BC). They include possible storage pits which contained pottery, animal bones, and burnt stones which were thought to have been used for cooking food. Before the excavation, historians believed occupation of the site could only be traced as far back as the early 1100s when Henry I had a hospital built there. Analysis of the findings is being carried out by the archaeology unit, which is part of Cambridge University.

http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-cambridgeshire-16247050

FRANCE - La Fare les Oliviers - Lancée à la mi-septembre, une fouille archéologique préventive, liée à la réalisation de la déviation de la RD 10, au sud du village de La Fare-les-Oliviers, a livré un site du Néolithique final (3400 à 1900 avant notre ère), dont le corps d'un jeune homme déposé au fond d'un silo (fosse) avec un coquillage. "Un fait remarquable, confie Jean-Philippe Sargiano, l'un des archéologues de l'Inrap. Pour cette période, dans la région, les sépultures dans les habitats sont en effet très rares, les individus sont généralement inhumés dans des sépultures collectives, dolmens ou hypogées. De mémoire, j'ai seulement connaissance de cas similaires à Saint-Maximin, dans le Var." Plus globalement, la zone fouillée, d'une superficie 4 000 m² et qui se trouve à 50 m de l'Arc (rivière qui s'écoule d'est en ouest jusqu'à l'étang de Berre), a révélé une zone d'habitation qui offre les vestiges caractéristiques d'un village, au sein duquel les populations sédentaires se livraient à l'agriculture et à l'élevage. "Ce corps dans un silo ne peut qu'interpeller. D'autant, semble-t-il, que la destination du silo aurait changé au cours du temps, il aurait servi à ranger des graines, de poubelle, de sépulture, puis à nouveau de réservoir à graines. Alors pourquoi a-t-il été enterré là? S'agit-il d'une pratique que l'on ne connaît pas encore? S'agissait-il d'un être particulier du village, ce ne qui semble a priori pas le cas? Nous allons maintenant examiner de plus près le squelette, notamment pour relever d'éventuelles fractures et mieux comprendre les raisons de sa mort."  Le travail dit de post-fouilles va aussi se poursuivre sur plusieurs éléments. A l'ouest du site qui a depuis été rebouché et où a été retrouvé le squelette, il a été a mis au jour des trous de poteaux (structures en creux témoignant de la présence d'édifices) et plusieurs silos, parfois à seulement 40 cm de profondeur. À l'est, sont apparus des trous de poteaux, cette fois en plus grand nombre, ainsi que d'autres fosses et silos. Dans ces derniers, ont notamment été retrouvés des éléments de torchis (mélange de terre, d'eau et de paille) attestant d'une architecture dont les murs sont formés par une armature en bois contre laquelle le torchis est plaqué pour former les parois. Enfin, des restes alimentaires prélevés démontrent la pratique de l'élevage, de l'agriculture et le ramassage de coquillages. Des outils en silex et en os ainsi que de haches polies témoignent en outre des activités artisanales des occupants. La céramique prélevée, décorée de pastilles et de cordons, était quant à elle utilisée pour le stockage, la préparation et la consommation des aliments. "Cette fouille est globalement très intéressante car il y a encore peu de zones, remontant jusqu'au Néolithique final, qui ont été découvertes."

http://www.laprovence.com/article/salon-de-provence/la-fare-un-meurtre-datant-de-la-prehistoire-bientot-elucide

ANGOLA - Mbanza Kongo - La découverte, il y a environ deux semaines, d'un fossé avec de matériel archéologique datant du premier millénaire du XVè siècle, à Mbanza Kongo (Zaire), a animé les spécialistes qui travaillent dans le projet d'inscription de cette ville dans la liste du patrimoine mondial. C'est ce qu'a informé dimanche, à l'Angop, à Mbanza Kongo, la coordinatrice du projet dénommé “Mbanza Kongo, ville à déterrer pour conserver”, l'archéologue angolaise affectée au Ministère de la Culture, Sónia da Silva Domingos. Elle a expliqué que ce matériel avait été découvert à la suite du travail des infrastructures intégrées du Ministère d'Urbanisme et Construction, réalisé sur les lieux, par une entreprise chinoise, chargée de la réhabitation des rues de cette ville.La responsable a révélé la découverte d'un dépôt contenant des pièces de céramique, probablement datant de l'âge de fer, ainsi qu'un autre matériel comme des semences de palmier et charbons minéraux. Selon Sónia Domingos, il sera nécessaire la réalisation d'un test de “datation du carbone quatorze”, pour confirmer les actuelles suppositions, indiquant que ce matériel archéologique  prouve clairement que la ville de Mbanza Kongo était déjà habitée plusieurs années avant l'arrivée des Portugais.

http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/lazer-e-cultura/2011/11/50/Premieres-decouvertes-materiel-archeologique-animent-des-specialistes,1c383aee-0947-40e4-b89c-e68eb4eddb65.html