16 SEPTEMBRE 2021 NEWS

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

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TERM : SEPTEMBRE 2021

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ARABIE SAOUDITE – 676156083 Camel Site - A series of ancient reliefs carved into the desert rocks of northern Saudi Arabia depicting life-sized camels and equids are older than initially thought, it turns out.  Back in 2018, when archaeologists announced the discovery of nearly two dozen reliefs, they were at a loss as to who had created the so-called “Camel Site,” , why, and when. While rock art is common throughout the Levant, there was nothing in the region quite as spectacular as these monumental sculptures. The initial theory was that the reliefs dated to some 2,000 years ago and were linked to the Nabateans, whose nomadic kingdom amassed great wealth and power during the Roman era. But a new scientific analysis of the time-worn sculptures of Camel Site shows that the early estimate was a bit off – by thousands of years. The data published Wednesday in the Journal of Archaeological Science: Reports suggests that the reliefs were carved during the Neolithic, and specifically in the 6th millennium B.C.E., or between 7,000 and 8,000 years ago. This was a time when the Arabian peninsula was much less arid than it is today. The lush grasslands of this “Green Arabia” were inhabited by groups of hunters and herders who also built enigmatic stone monuments that still dot the desert landscape today.

https://www.haaretz.com/archaeology/MAGAZINE-surprise-monumental-camel-sculptures-in-arabia-are-prehistoric-archaeologists-find-1.10210585

USA - Medicine Lodge Creek - Ceramics, stone flakes, arrowheads, animal bones, and obsidian have been uncovered from a long-term, prehistoric camp at northern Wyoming’s Medicine Lodge Archaeological Site. The camp, which is located in a canyon, was supplied with fresh water from Medicine Lodge Creek and protected from extreme temperatures by the steep limestone cliffs. Wyoming state archaeologist Spencer Pelton said radiocarbon dating of the artifacts will help researchers determine when the Crow, who are also known as the Apsáalooke people, arrived in the region. “The findings of these types of excavations and research correlates with our Crow oral history, which dates from time immemorial,” explained Sharon Peregoy, who represents the Crow Agency and is a member of the Montana House of Representatives. Analysis of the chemical composition of the obsidian will help researchers determine where it originated, and thus where the people carrying it came from, Pelton added. 

https://apnews.com/article/science-wyoming-animals-sheridan-0c186a7192a8d96bc59c6cf14bf7e2c0

TIBET – Hand and footprint art Quesang - An international collaboration has identified what may be the oldest work of art, a sequence of hand and footprints discovered on the Tibetan Plateau. The prints date back to the middle of the Pleistocene era, between 169,000 and 226,000 years ago – three to four times older than the famed cave paintings in Indonesia, France and Spain. "The question is: What does this mean? How do we interpret these prints? They're clearly not accidentally placed," said Urban, a co-author of the paper, "Earliest Parietal Art: Hominin Hand and Foot Traces from the Middle Pleistocene of Tibet," published Sept. 10 in Science Bulletin.  Urban said. "My angle was, can we think of these as an artistic behavior, a creative behavior, something distinctly human. The interesting side of this is that it's so early." One of Urban's colleagues on that work, Matthew Bennett with Bournemouth University, was part of the initial team that examined the "art-panel" that was found on a rocky promontory at Quesang on the Tibetan Plateau in 2018. A series of five handprints and five symmetrical footprints were stamped in travertine, a freshwater limestone that was deposited by a nearby hot spring, then hardened over time. Urban's collaborators used uranium series dating to determine when the art-panel originated. They hypothesize the child who made the footprints was around 7 years old and the child who made the handprints was about 12. More important than the age of the artists, however, is the question of their species. Were they Homo sapiens? An extinct hominin? One theory, supported by recent skeletal remains found on the plateau, holds they were Denisovans, a mysterious group that were ancient relatives of Neanderthals. While their exact identities may never be known, the art-panel makes the case for the earliest hominin occupation on the Tibetan Plateau.

https://phys.org/news/2021-09-footprint-art-dates-mid-ice-age.html

FRANCE – Corse I Castiddà  -Une équipe du LRA (Laboratoire régional d’archéologie) de Corse a récemment fait une importante découverte au cours d’un sondage effectué sur le site de I Castiddà, près du village de Cuttoli-Corticchiato (Corse-du-Sud), rapporte Corse-Matin. Les archéologues ont en effet retrouvé des pointes de flèches et des tessons de céramique qui dateraient du néolithique (vers 2 500 av. J-C). Si la datation au radiocarbone venait à confirmer cette information, cela en ferait les plus vieux vestiges archéologiques humains jamais retrouvés dans la région, notent nos confrères. Des découvertes attestant d’une présence humaine dans la région dès l’âge du fer (vers 1 000 av. J-C) avaient déjà été faites à partir de 2017 dans un site voisin, celui de Monti di a Torra. La présence de vestiges de murs en pierres circulaires avait invité le LRA à fouiller en priorité ce site. « On ne connaît pas ces tours à l’âge du fer », a expliqué Hélène Paolini-Saez, la directrice du LRA, au journal insulaire.

https://www.ouest-france.fr/corse/corse-du-sud/corse-du-sud-des-objets-datant-de-l-ere-neolithique-decouverts-sur-le-site-d-i-castidda-7420411

FRANCE – Scorbé-Clervaux - Un chantier de fouilles archéologiques exceptionnelles dans la Vienne. Depuis sept ans, à Scorbé-Clervaux, des recherches sont organisées régulièrement sur le site d'un ancien château féodal. Une campagne d'envergure qui révèle son lot de surprises.

VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=Xq7-CrJTzjY

ITALIE –  Pompéi - Lors de fouilles dans la zone de la nécropole de Porta Sarno à Pompéi en août 2021, les archéologues ont mis au jour une tombe antique, renfermant les restes humains les mieux conservés jamais découverts. La nécropole de Porta Sarno était autrefois l’entrée orientale de la ville de la cité antique, et un endroit prestigieux pour y être enterré. Âgé d'une soixantaine d'années, l'homme en question, aurait été enterré quelque temps avant l’éruption du Vésuve qui a détruit la cité en 79 après J.-C. Mais qui est-il ? Facile d'y répondre pour les archéologues, puisque le tombeau était marquée d'une plaque commémorative sur le fronton du tombeau, présentant son nom et ses activités. Ancien esclave, Marcus Venerius Secundio serait parvenu à grimper dans l’échelle sociale avant de mourir vers l’âge de 60 ans. Visiblement, l'ascenseur social fonctionnait dans la Rome antique. D'après l'inscription, Secundio réalisait des représentations théâtrales "en grec et en latin". En partie momifié, le corps de Secundio a bénéficié d'une extraordinaire conservation. Son crâne a même encore quelques cheveux blancs et une oreille. "La tombe est vraiment une découverte extraordinaire en raison de toutes les informations qu’elle peut nous apporter. C’est une sépulture unique pour cette époque à Pompéi", a déclaré Llorenço Alapont. Jusqu'à aujourd'hui, on avait cette idée que dans le monde romain, les règles des rites funéraires étaient très strictes et que tout le monde devait les suivre, sous peine de déclencher la colère des dieux. A contrepied des connaissances actuelles, ce que révèle la simple existence de la tombe de Secundio, c'est aussi une relative "liberté idéologique" dans la Rome antique. La manière dont Secondio a été enterré, dévoile qu'il était originaire de Grèce. Car à cette époque, dans la ville romaine, les corps étaient incinérés.

https://www.m axisciences.com/archeologie/archeologie-le-squelette-humain-le-mieux-conserve-de-pompei-decouvert-dans-une-tombe-antique_art46037.html

VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=Q7pXB8cPiPE&t=25s

CHINE -  Sanxingdui - Jetons un coup d'œil sur les grands articles de bronze récemment découverts dans les fosses 3 et 8. C'est en effet une découverte spectaculaire dans les vestiges de Sanxingdui. Ce masque en bronze mesure 136 centimètres de large et environ 75 centimètres de haut. Sa taille et la manière dont il était enfoui ont rendu sa mise au jour très difficile.

VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=RDk1jkZ9t2I

USA – New York - National Geographic déterre la folle histoire de ces millions de pièces essentielles à l'histoire de Manhattan, une île devenue en moins de 400 ans l'épicentre de la première puissance mondiale. À partir de 1991 et jusqu'en 1998, deux sites archéologiques majeurs dans l'histoire de la Grosse Pomme sont mis au jour lors des travaux de construction d'un bâtiment fédéral dans le sud de l'île. Le premier est un cimetière africain, dans lequel environ 15.000 âmes furent enterrées. L'ensemble des artefacts retrouvés - des morceaux de cercueil, des fragments de sols et des ossements - témoignent d'une histoire de New York longtemps mise de côté. Celle d'un esclavage féroce, où le taux de mortalité infantile culminait à 40 % et où l'espérance de vie moyenne ne dépassait pas les 26 ans. Dans les sous-sols de la tour six, Sherrill Wilson, éminente archéologue de la ville, lance alors le centre de recherche pour l'African Burial Ground en 1992. Les artefacts y sont répertoriés et classifiés. Après leur enregistrement, les ossements sont envoyés à l'université Howard. Ce transfert va permettre d'en sauver des centaines. Les pièces restantes sont détruites en même temps que le Six World Trade Center, sous le poids de l'effondrement des tours jumelles. «Nous devons nous rappeler que le 11 septembre a vraiment balayé la mémoire de cette partie de la ville» confie l'archéologue à National Geographic. «Un passé perdu est toujours dramatique. Évidemment ce n'est pas comparable à des vies humaines. Mais c'est une perte de compréhension de ce que nous sommes et de nos origines.» À quelques encablures du cimetière africain, les archéologues mettent au jour les vestiges d'un quartier plus récent et porteur de tous les fantasmes. «Tout ce qui est répugnant, tombant et pourri est ici.» Dans ces Notes Américaines, Charles Dickens dresse un portrait effroyable de Five Points, le quartier où s'installent les premiers immigrants irlandais et allemands au mitan du dix-neuvième siècle. Les populations noires peuplent toujours massivement le quartier, qui devient un des premiers exemples de melting-pot à l'américaine.  Malgré l'image d'un quartier où régnaient l'insécurité et la criminalité, les fouilles ont permis d'établir que les habitants de Five Points ne vivaient pas dans la misère la plus totale. Entreposés avec les pièces du African Burial Ground, seule une infime partie des artefacts du quartier a survécu à l'effondrement des tours. 

https://www.lefigaro.fr/culture/avec-la-destruction-du-world-trade-center-pres-d-un-million-de-pieces-archeologiques-ont-disparu-20210910