16 JANVIER 2011

 

 - 16 JANVIER- 

  - FRANCE – Castres - La conférence proposée par l'association Laboratoire d'Archéologie du Lauragais était la dernière d'un cycle nourri et varié de l’année 2010. Elle a été donnée par Julien Pech médiateur en archéologie au Centre d’Etudes et de Recherches Archéologique du Castrais et membre de l'équipe « Traces » de l'Université de Toulouse-Le Mirail. Le sujet présenté "Naissance et développement d'une ville au Moyen Age: Castres" est le fruit d'un important travail universitaire récent.   Julien Pech a montré comment, contrairement à beaucoup d'agglomérations du Lauragais, la ville de Castres présente un plan tortueux. Une simple observation ne permet pas de comprendre le développement du bourg. Le croisement des données issues de l’archéologie et de l’histoire s’avère donc nécessaire pour en appréhender l’évolution. Située dans une zone favorable aux activités agricoles et propice aux échanges, la région castraise est depuis longtemps occupée par l’homme. Cependant il faut attendre la période carolingienne pour que s'établisse le monastère Saint-Benoît sur la rive droite de l’Agout. Auréolée du prestige des reliques de saint Vincent acquises au IXe siècle, la ville se met progressivement en place à côté de l’abbaye, le long d’un axe de communication lié au franchissement de la rivière. Une première enceinte de terre massive, élevée vers le XIIe siècle, en sanctionne le développement. Le XIIIe siècle mieux documenté offre la vision d’une ville prospère, possédant un marché, reliée au faubourg de la rive droite par un pont. Plusieurs ordres mendiants s'y établissent. Durant la seconde moitié du XIVe siècle, Castres connaît de profonds bouleversements urbanistiques. La peste et la baisse significative de sa population les favorise. Le marché est déplacé, de nouvelles rues y convergent et un nouveau pont sur l’Agout est construit. C’est autour d’un nouveau centre de gravité que la ville s’organise désormais. Les troubles des guerres de religion ne modifièrent en rien cette trame urbaine complexe, mais causèrent la perte irrémédiable de nombreux édifices.

          http://bram.blogs.lindependant.com/archive/2011/01/12/conference-d-archeologie-dernier-expose-de-la-saison-2010-ca.html

 - ESPAGNE –Hondarribia-  Researchers have found that the seed samples gathered over the years at medieval archaeological sites in the historic old quarter of Hondarribia are the remains of the oldest fruit trees in Southern Europe- The research was undertaken by the archaeobiology research team from the CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas)- This research has enabled the recording of numerous fleshy fruits such as plums of various types, cherries, peaches, sloes, grapes, apples, figs, quince and medlar and, in a token manner, olives- The overall collection of nuts is interesting, significant being the presence of hazel nuts, acorns, walnuts, pine kernels and, sporadically, beechnuts. As regards cereals, wheat, barley and oats have been identified. Also of particular important are the various seeds of the bottle (or calabash) gourd, a species of water pumpkin, very rarely recorded in archaeological contexts.While the overall results can be considered relevant for knowledge about nutrition in the Middle Ages, the most striking part refers to the remains of quince and medlar found, being species hitherto unknown in the archaeobotanical register of the Iberian Peninsula. This area has produced one of the best databases of archaeological seeds within the Spanish State, or indeed in Europe, thanks to the fact that, in many of its excavations, layers of terrain that had been flooded have conserved organic matter due to saturation of water.

         http://www.zeenews.com/news681045.html

 - ALGERIE – Beni Amrane - Le sol de la région de Beni Amrane et ses environs (20 km au sud de Boumerdès), recèle dans ses entrailles des trésors inestimables qui témoignent que plusieurs dynasties et royaumes, fondateurs de civilisations, y ont vécu à travers des millénaires. C’est ce que révèlent les objets archéologiques trouvés dernièrement enfouis sous terre, par de simples citoyens, dans différents endroits de la localité. Le plus ancien de ces objets est un vase qui remonte, selon la direction de la culture, à l’époque phénicienne carthaginoise, entre 214 à 202 av. J.-C. Il a été déterré par un fellah à Titouna, un village de Souk El Had, près de la RN5. Sa forme, sa couleur blanche et la fresque peinte sur l’une de ses faces dénotent l’essor de l’activité métallique à cette époque. La deuxième découverte est une pièce de monnaie en or de forme carrée. Elle a été découverte par un citoyen au lieudit Bouysri Sidi Slimane, toujours dans la commune de Beni Amrane. Il s’agit d’une pièce de monnaie qui date de l’époque du règne de Juba, entre 30 av. J.-C. et 20 apr. J.-C. Preuve en est l’effigie sculptée sur le revers de la pièce. Trois têtes y sont représentées, dont deux ont été identifiées. On peut aisément lire Drussilla et Caecirae.  La dernière découverte a été faite au village de Boukarai. Il s’agit d’une pièce de monnaie carrée, datant de la dynastie berbère des Almohades, qui a régné sur le nord de l’Afrique et l’Andalousie de 1147 à 1269. Sur l’une de ses faces est écrit : «Allah Rabouna, Mohamed Rassoulouna, El Mahdi Imamouna.» Ce qui veut dire «Allah est notre Dieu, Mohamed (QSSSL) est notre prophète et El Mahdi notre imam». Beaucoup de personnes témoignent de l’existence de ces pièces qu’elles ont vues et touchées. Mais la plupart ignorent qui détient exactement ces objets révélateurs de l’histoire de l’humanité. On parle aussi d’autres pièces, comme la cuillère de l’époque de Juba II, qui mesurerait 28 centimètres, dont on a malheureusement perdu la trace.

          http://www.elwatan.com/actualite/decouverte-de-pieces-archeologiques-15-01-2011-107254_109.php 

 - ALGERIE -   L’archéologie marine commence peu à peu à sortir de l’ombre au sein de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (Fassas). Cette dernière s’oriente maintenant vers le volet scientifique lié à cette activité marine et sous-marine. L’Algérie qui est un pays antique recèle d’importantes richesses archéologiques», dira le responsable de la fédération. D’ailleurs, «des épaves antiques phéniciennes ont été découvertes auparavant en Algérie», ajoutera-t-il.En développant l’archéologie marine, la Fédération algérienne des sports subaquatiques veut apporter de précieux éléments d’informations liées à l’histoire ancienne de l’Algérie. «Nous pourrons contribuer à l’écriture de l’histoire antique de l’Algérie, qui est méconnue par les historiens, et ce, en fournissant des preuves matérielles, comme les épaves, le mobilier des navires, les amphores, etc.», a soutenu M. Chekroun, qui estime que les navires qui ont sombré dans les temps anciens «peuvent nous faire connaître, par exemple, la nature du commerce que l’Algérie pratiquait alors avec le reste du monde». Cela est en effet possible grâce à l’étude de l’iconographie des épaves. «Nos plongeurs, en explorant les fonds marins, ont trouvé parfois des pièces d’art de l’époque romaine, des pièces de monnaie, de marbre... qui peuvent donner une idée sur le commerce d’alors», a-t-il ajouté.

           http://www.latribune-online.com/culture/45808.html

 - SOUDAN – Atbara – Setit - The Director General of the Public Corporation for Museums and Archeology, Dr. Salah El Deen Mohammed Ahmed, has said the corporation is preparing a plan for archeological survey and the rescue of archaeological items at the Upper Atbara River and Setit. He said the move came since the area will be affected by the construction of Atbara and Setit dam within the 2011 plan. In a press statement, Dr. Ahmed, said survey and rescue works will be executed in conjunction with Dam Execution Unit which will finance the project. "The survey process includes the determination of the area where archaeological items can be found within the area affected by the construction of the dam," he s He added the rescue operations include the determination of the archaeological items and rescue operations in addition to classification and preservation. He said the survey operations also include Makkarat Island and Abou Hamad in the River Nile state.aid. "The activities will start in the summer of 2011 and staff qualified in the field of archaeology and archaeological items repair and preservation will be provided," he said.

          http://www.sudanvisiondaily.com/modules.php?name=News&file=article&sid=66957