16 AOÛT 2017 NEWS: Angkor - Cape Adare - Exeter - Langrolay sur Rance - Mandeure -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE

FALL TERM : OCTOBER 2017

REGISTER NOW

CAMBODGEWp lastimage 29 800x520 Angkor - After 13 days of excavation that yielded artifacts beyond their dreams, archaeologists and researchers wrapped up work in Angkor Archaeological Park this week. After the excitement of their finds—which included a 1.9-meter statue of a guard and part of a Medicine Buddha—the team now have to get on with the job of assessing what they’ve found. This will range from restoring statues to analyzing soil samples to determine which medicinal plants were grown at the site where a hospital stood 800 years ago, during the reign of King Jayavarman VII.Their archaeological riches didn’t end there. The team came across traces of smelting, which might have been for bronze casting, said Mr. Sokrithy, who was the dig’s scientific supervisor. “We’re now working on it,” he said. The excavation also yielded a large number of assorted fragments, said Khieu Chan, an archaeologist with the Apsara Authority and a site supervisor during the excavation. “So many porcelain, roof tiles, Khmer ceramics…and Chinese ceramics,” he said.

https://www.cambodiadaily.com/news/after-incredible-finds-angkor-archaeologists-wrap-up-dig-133509/

ANTARTIQUE -  Image 5119 1 antarctic fruit cake Cape Adare - A well-preserved 106-year-old fruit cake has been found in a hut on Cape Adare, Northern Victoria Land, Antarctica. The Cape Adare huts were built by Norwegian Carsten Borchgrevink's British Antartic (Southern Cross) Expedition in 1899 and later used by the Northern Party of Captain Scott’s Antarctic Expedition in 1911. The site is notable not only for its role in the discovery of Antarctica but also as the only example left of humanity’s first building on any continent. The well-preserved fruit cake was found by a team of researchers from the New Zealand Antarctic Heritage Trust (AHT). “The cake probably dates to the Cape Adare-based Northern Party of Scott’s Terra Nova expedition,” the experts said. Made by Huntley & Palmers, the cake is in excellent condition: it’s still wrapped in paper and encased in the remains of a tin-plated iron alloy tin.

http://www.sci-news.com/archaeology/century-old-fruit-cake-05119.html

ROYAUME UNI Stream img Stream img 1 1 Exeter - Archaeologists have unearthed Roman remains in exeter's city centre in one of the largest archaeological excavations in recent years. It is currently being done in Mary Arches Street, ahead of the building of a new student development.The site is described as being just inside the walled Roman and medieval city, behind the city wall, which runs the other side of Bartholomew Street, and is within the corner of the earlier Roman legionary fortress. Experts say that as one of four to five major fortresses in the country in the decades after the Roman invasion, it would have housed the 2nd Augusta legion. Around a total of 6000 men would have stayed there for about 20 years from about AD 55 to 75. The bathhouse under the green in front of the Cathedral is also thought to be the most well-known part of it. The excavations have also uncovered remains of the 17th – 19th century houses and buildings that stood on the site until the 1940s blitz and post war redevelopment, including walls, wells and garderobes (toilets).

http://www.itv.com/news/westcountry/2017-08-10/roman-remains-discovered-in-exeter-city-centre/

FRANCE2107159 un palais gallo romain a langrolay sur rance web tete 030446306605 Langrolay-sur-Rance - Nos ancêtres les Gaulois ont vécu une période prospère entre les Ier et IVe siècles de notre ère, notamment en Bretagne où l'archéologue Bastien Simier vient de retrouver les vestiges d'un palais situé dans la commune de Langrolay-sur-Rance bordée par la rivière maritime du même nom. « Cette fouille, précise le spécialiste, a été organisée en vue de l'aménagement d'un lotissement au coeur du bourg. Trois hectares ont été analysés, ce qui a permis de découvrir une villa d'une superficie de 2.500 m2 habitables. » Ce palais, dont l'architecture s'inspirait de celle des villas romaines, occupait sur 1.000 hectares de terres agricoles situés alentour. Le maître des lieux avait fait construire, autour de sa résidence, des granges, des étables. « Nous avons retrouvé quelques éléments de cette production quasi industrielle de lin, de chanvre, de céréales et d'élevages d'animaux », indique encore Bastien Simier pour qui la Bretagne était à l'époque « le grenier à grains de la Gaule ».Ces fouilles ont surtout permis de mettre au grand jour des thermes antiques d'une surface de 500 m2. Les spécialistes de l'archéologie gauloise estiment qu'il s'agit de la plus importante découverte de ce type.Les murs et même les plafonds de ces thermes sont parfaitement conservés. Plusieurs salles composaient cet espace de bains équipé d'un vestiaire, d'un sauna, d'un hammam, d'une salle pour les massages, d'une baignoire et même de latrines. Une grande piscine complétait l'ensemble qui disposait d'eau chaude diffusée par le sol un peu partout dans les thermes grâce à une chaudière à bois et un système de conduites en terre cuite. Les murs de cet espace de bains étaient enduits et peints, parfois incrustés de coquillages (des coques, des bulots...).Pour les besoins en eau de ces thermes, le propriétaire avait fait creuser un puits qui a, aussi, été analysé par les équipes de Bastien Simier. D'une profondeur de plus de 14 mètres, il a été creusé dans la roche. Au fond de ce puits, ont été découverts intacts des graines, des pommes de pin, des noyaux de cerise mais également des insectes. « Ces éléments vont nous aider à reconstituer les différentes essences des jardins de l'époque », continue l'archéologue qui a également rassemblé dans 200 caisses soigneusement numérotées, une multitude de morceaux d'enduits peints, de la céramique et même des ossements humains. « Ces différents éléments nous permettront de reconstituer les décors des thermes mais aussi de mieux connaître les façons de vivre des occupants. Nous disposons de deux années pour réaliser ces post-fouilles. »

https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030438906940-un-palais-gallo-romain-a-langrolay-sur-rance-2107159.php

FRANCE 2106877 la redecouverte des perles gravees de mandeure web tete 030486597650 2106877 la redecouverte des perles gravees de mandeure web 030486593196Mandeure - Fouiller n'est pas toujours synonyme de chantier. En revisitant la collection de parures gauloises en verre du site de Mandeure (Doubs) mise à jour à la fin du XIXe siècle, Joëlle Rolland, doctorante à La Sorbonne, se rend compte que, dans le lot, sept perles ­portaient des traces de gravure, alors qu'une seule à ce jour avait été découverte dans toute l'Europe. Au siècle dernier, les pièces avaient été trouvées lors d'une fouille sauvage par un brocanteur qui les avaient revendues au musée de Montbéliard et au Musée des antiquités nationales (MAN).C'est parce qu'elle travaille avec des maîtres verriers sur les techniques de fabrication du verre que Joëlle Rolland a pu détecter ces minuscules inscriptions gravées, que les premiers archéologues ayant examiné le lot n'avaient pas vues. Elle découvre ainsi que les Gaulois,déjà, pratiquaient un travail à froid, avant les Romains. L'analyse, par la spectométrie de masse, a permis de déterminer la composition du verre, du sable des côtes de Syrie et de Palestine. Ces perles en forme d'anneaux de diamètre intérieur d'un centimètre portent de petits motifs à l'intérieur, plus ou moins visibles selon l'usure. Des sortes de runes, dont il semble qu'elles soient en ­langue celtique (lépontique). Une succession de traits et de signes ressemblant plus ou moins à la lettre « K », au « pi » grec, au « O ». Un travail dit « à froid » connu pour l'époque romaine, mais qui, dans le cas de ces perles, date du Ier siècle avant notre ère. Pour Matthieu Thivet, ingénieur de recherche à l'université de Franche-Comté, ce qui est nouveau dans cette découverte est la relecture du site gallo-romain qu'elle autorise. On connaissait déjà son gigantesque théâtre, plus grand que celui de Pompei, et on avait mis à jour, aux XVIIIe et XIXe siècles, le « Trésor du temple », une tonne de monnaies gauloises et romaines agglomérées. Les perles viennent confirmer l'importance du lieu de culte dès le Ier siècle avant notre ère, avec rituels et dépôts d'objets de valeur qui laissent à penser à un événement exceptionnel qui relève du sacré. Les inscriptions, qui seront analysées par des linguistes, pourraient aussi faire avancer la connaissance de la langue et de l'alphabet celte dont il reste très peu d'inscriptions. Le sanctuaire, qui a été classé monument historique par Prosper Mérimée, a été occupé au total pendant sept siècles. la découverte date de 1819, et le terrain n'a été réellement fouillé qu'au XIXe siècle.« Les prospections menées entre 2004 et 2008 sur le théâtre montrent qu'il n'était pas un édifice isolé, mais un élément important d'un vaste espace ­cultuel », confirme Séverine Blin, chercheur au laboratoire Aoroc de l'Ecole normale supérieure de Paris.De 17.000 à 18.000 personnes pouvaient prendre place dans le théâtre, le deuxième de Gaule par ses dimensions. En 2016, trois édifices accolés au monument sont apparus, un puits monumental, des cuisines et un espace de rassemblement.

https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030435727671-la-redecouverte-des-perles-gravees-de-mandeure-2106877.php