Créer un site internet

14 FEVRIER 2013 NEWS: Marigny Brizay - St Thomas - Thessalonique- Cahors - Doncaster - Amanapura -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

 INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE

OPEN COURSE : FEBRUARY 2013

HRM 104 : INTRODUCTION TO INTANGIBLE CULTURAL HERITAGE

REGISTER NOW

FRANCEarkemine-archeologie-preventive-actu-img-0899.jpg arkemine-archeologie-preventive-actu-img-0972.jpg Marigny Brizay - Un site d’habitat mettant en relation des vestiges de surfaces (silos, trous de poteaux, fossés,…) et des souterrains a fait l’objet d’une fouille préventive à Marigny Brizay (Vienne, chantier COSEA/LGV SEA, juin-septembre 2012). Principalement occupé au Moyen Age, quelques artéfacts archéologiques témoignent d’occupations plus anciennes sur une petite partie du site et aux alentours. Sur une emprise de 22000 m², ce sont sept souterrains déconnectés qui ont été fouillés et étudiés. Cinq d’entre eux  sont circonscrits à l’intérieur d’un enclos quasi rectangulaire de 1800 m², sans que ni les galeries, ni les salles ne se trouvent au-delà des fossés limitant l’enclos en surface. Ils sont plutôt destinés au stockage et au refuge. Un ensemble souterrain remarquablement conservé a fait l’objet d’une étude architecturale approfondie ainsi que d’un relevé en trois dimensions, relevé à but patrimonial et scientifique. La fouille des puits, des accès, des axes de circulation et des salles, couplée avec une étude minutieuse des traces d’outils, permet de mieux apprécier les méthodes et les dynamiques de percement de ce genre de vestiges.

http://www.arkemine.fr/index.php

USA – St Thomas - Crews renovating a public square in the U.S. Virgin Islands have discovered a 1,500-year-old landfill stuffed with shells, bones and pottery fragments. Public Works Commissioner Darryl Smalls says a team of specialized archaeologists will arrive soon to further excavate the pre-Columbian site. It is located in the capital of Charlotte Amalie on St. Thomas. Smalls said Wednesday that the landfill, known as a midden, features hundreds of sea snail shells and bones from fish, birds, rodents and marine mammals. He said some of the pottery fragments feature stylized eyes. Smalls said local historians who analyzed the midden have determined it is among the most important sites of its age on St. Thomas.

http://phys.org/news/2013-02-year-old-landfill-usvi.html

GRECEthessaloniki-en.jpg Thessalonique - Following the decision of the Greek Ministry of Education and Religious Affairs, Culture and Sports about detaching and moving the antiquities found during the metro construction works in Thessaloniki to the Pavlos Melas camp, as well as yesterday’s statement of the Attico Metro S.A. that there was no technical solution to preserve them in situ, an online petition has started. The full text of the petition reads: “Recent rescue excavations contacting by the Greek Archaeological Service at the historical center of Thessaloniki, Northern Greece, due to the construction of modern city’s Metro Station (Venizelou str.), revealed one of the most significant material evidence of city’s urban life at 6th–9th century: the monumental Gate (Tetrapylon) placed at the crossroad of the central avenue (decumanus) with the road leading to the harbor. The central road (ca. 76 m in length) was paved with marble plaques, and framed by public buildings. These extraordinary finds signify the city’s early urban development and constitute a unique monumental evidence of social, commercial, administrative and every day life in early byzantine Thessaloniki. …

http://www.archaiologia.gr/en/

FRANCE201302141806-w350.jpg Cahors - En 2012, la cellule départementale d'archéologie a opéré huit sondages dans la boucle de Cahors. N'importe où on creuse, on a des chances de mettre à jour des vestiges. Dans la boucle de Cahors, la ville romaine effleure, elle est là, sous nos pieds à un mètre de profondeur parfois. Les sondeurs ont remonté le temps jusqu'au Haut-Empire romain en retrouvant des traces des occupations précoces de la première ville Divona rue Jean-Jaurès. Pas de monument public détecté, aucune mosaïque, Laurent Guyard parle de «découvertes modestes» qui prouvent en tout cas que le sous-sol n'a pas livré toute sa vérité. Des fouilles seront conduites cette année sur le lieu de l'ancienne place de la citadelle près de la rue des Mirepoises et Plaine du Pal. Dans le quartier du cimetière, tout près des remparts, les siècles se bousculent, on saute de Divona la romaine au Cahors du moyen âge. Les six sondages creusés à cet endroit, ont permis de redécouvrir l'église Saint-Namphaise, du moins ses fondations face à la porte Saint-Michel. L'édifice qui daterait du IXe siècle, de l'époque carolingienne, était situé entre la rue du pape Jean XXII et l'angle de la rue Zola. Dans ce site habité par le passé, ont été découverts aussi les vestiges d'une nécropole du Haut moyen âge. On devine, également, l'emplacement de l'ancien convent ou monastère des Clarisses. ainsi qu'une voie médiévale. qui traversait ce secteur de la ville. La découverte la plus riche d'intérêt a eu lieu en haut de la rue Zola. À une profondeur relativement faible, un mètre sous la chaussée, les archéologues ont trouvé trace de la voie romaine, le «cardo maximus» de l'antique cité Divona, un axe Nord-Sud qui traversait la ville. «La surface de roulement a été régulièrement rechargée pendant deux millénaires» indique Laurent Guyard. Au cours du même sondage, les chercheurs ont fait une autre trouvaille, sous la forme d'une base en pierre plantée dans le sol. «Il s'agit d'un socle d'une borne milliaire, ces bornes routières qui bordaient les voies romaines». Selon l'archéologue, ce «panneau indicateur «de sortie de ville pouvait se situer à l'époque un peu au Nord de la caserne Bessières. Rond-point Jean Baron. En sondant le sous-sol dans le périmètre du giratoire, les archéologues supposaient tomber au plus près du passage de l'aqueduc qui amenait l'eau à Divona, depuis Vers et Laroque-des Arcs. Mais aucun vestige n'a été découvert. Une déception sans doute pour les chercheurs. Rue des Cardourques. La «pêche» a été maigre aussi, hormis un peu d'habitat.  Découverte inattendue en revanche, rue Baudel, où les vestiges d'un cardo rural (axe secondaire dans l'organisation du territoire romain) ont été repérés. Des restes d'une chaussée antique avec son fossé latéral. Rue Jean-Jaurès. Des traces de la première ville y ont été retrouvées, avec ces marques de poteaux incrustées sur le paléosol (le sol fossile) suggérant des occupations précoces. Place Bergon. Devant l'hôpital, les sondages menés à l'occasion des travaux d'aménagement du «Trait d'union» ont été fructueux. Des vestiges de maisons romanes ont été retrouvés à 2 m de profondeur. L'emplacement d'une nécropole a été repéré, des sépultures qui seraient en relation avec le monastère carolingien de Saint-Géry. Les murs découverts tout près de la surface seraient les restes de l'hôpital Saint-Jacques mais il s'agit de vestiges de l'époque moderne comprise entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Rues des Capucins et André Breton. Des artisans avaient élu domicile dans ce coin de la cité comme semblent l'attester des vestiges retrouvés dans le sol et notamment des carreaux d'argile. Les archéologues pensent qu'il y avait là un atelier de tuilier. Les éclats de tuile noircis, carbonisés ont été découverts en grand nombre pourraient provenir d'une fournée ratée, qui aurait trop chauffé. Les scientifiques datent les restes de cet atelier du premier siècle de notre ère. Rue des Capucins, dans ce qui était la ville basse, ont été exhumées, des poteries dorées au mica (pigment naturel), des tessons et des morceaux de céramiques. Depuis les recherches menées par l'INRAP  en 2009, on pouvait situer le couvent des Cordeliers sur le périmètre de l'actuel collège Gambetta. Les sondages de 2012 ont confirmé ces éléments en localisant le cloître du couvent sur le même site. le couvent avait été démoli en 1892 pour bâtir le lycée qui deviendra collège Gambetta. Des sépultures ont été retrouvées, mais profanées, sans doute pillées à la Révolution.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/14/1560249-cahors-vestiges-en-sous-sol.html

ROYAUME UNI1595509790.jpg Doncaster - A Scottish king who ruled nearly 700 years ago could be buried beneath a Post Office in Doncaster town centre. That’s the amazing verdict of historians and archaeologists who believe one time King of the Scots Edward Balliol could have his last resting place in the town. Last year, the Free Press exclusively revealed how our town was seized by the Scots nearly 900 years ago - and may never have officially been handed back. Now experts have discovered that Edward Balliol, who ruled north of the border from 1332-36, died in Doncaster, with speculation mounting about where his bones could be. Peter Robinson, museums officer in human history at Doncaster Museum said: “We know that Edward Balliol lived here for a while and died here, but the location of where he was buried, and where his body is, are now are uncertain.
“It would be like looking for a needle in a haystack but not impossible for someone with the means and interest to be able to conduct enough research into where he might be.” Edward, son of John Balliol, briefly ruled Scotland during the late Middle Ages, before being de-throned in 1336. In later years, he lived in the Wheatley area of Doncaster - possibly in the medieval Wheatley Hall, roughly where the Parklands Sports and Social Club now lies on Wheatley Hall Road, and died here in 1367. The current Post Office is built on top of a huge burial ground and at that time, that’s where a lot of eminent figures would have been laid to rest. At that time, the area was home to a large Carmelite friary and that’s one of the places where Edward could be buried. However, there are a number of other locations scattered across the borough where Edward’s remains could be - including Doncaster Minster and Conisbrough Castle.

http://www.southyorkshiretimes.co.uk/lifestyle/features/could-scots-king-be-buried-under-the-post-office-1-5407840

MYANMAR – Amanapura - An ancient stupa in Myanmar will be excavated later this month to verify if it contains the relics of an Ayutthaya king. Led by the Association of Siamese Architects, eight experts, including architects and archaeologists, will excavate the stupa in search of ashes, relics and other artefacts that could verify if the stupa is the burial site of King Uthumporn.  The site, in Amanapura township, about 20km from Mandalay, is likely to be demolished as part of an urban development project, the research team said. Scholars have long debated whether the location is the burial site of King Uthumporn, who reigned briefly during the Ayutthaya period. He abdicated and was believed to have been taken to Myanmar after a war with Siam in 1767, and later died in captivity in 1796. The excavation will be carried out from later this month untill March 16.

http://www.bangkokpost.com/news/local/335867/hunt-on-for-lost-ayutthaya-king