12 MAI 2011 NEWS : Rouen - Urville Nacqueville - Seclin - Boulogne sur Mer - Florence - Mitchell - Vernon - Maori -

 

 - 12  MAI

 - FRANCE   Rouen - Quarante ans après la découverte d’un site archéologique unique au monde, celui-ci s’ouvre enfin aujourd’hui au public. Il s’agit de l’une des plus vieilles yeshivot du monde. Le palais de justice de Rouen est un bâtiment gothique impressionnant du 15ème siècle. Depuis des centaines d’années – en fait, depuis sa création-, l’endroit est utilisé par les autorités du district judiciaire. Il y a 40 ans, les archéologues ont été surpris de découvrir dans le renforcement des bâtiments, d’une structure historique datant d’il y a 1100 ans. La découverte archéologique n’a été révélée au grand public que l’an passé. Il s’agit d’une yeshiva (école religieuse juive) du Moyen Age… La seule en Europe dont les restes ont été préservés jusqu’à ce jour. La structure découverte prouve également qu’il y a 10 siècles, Rouen était un carrefour du monde intellectuel et commerçant. Un centre névralgique du judaïsme d’alors. Deux phrases en hébreu ont été trouvées inscrites sur la paroi interne de l’édifice souterrain : « Que règne la Torah pour toujours » et « Cette maison est suprême ».

http://jssnews.com/2011/05/08/rouen-a-la-decouverte-du-site-archelogique-juif-le-plus-important-deurope/

 - FRANCE –  - Urville-Nacqueville - Le site date de 120 à 80 avant Jésus Christ. La nécropole gauloise, située à l'écart du village est le témoin d'une vie intense à cet endroit à l'âge de fer. Il s'agit sans doute du plus important carrefour d'échanges de cette époque dans le Cotentin. Le trait de côte a changé en deux millénaires. Mais pas tant que ça. Selon Anthony Lefort, doctorant à l'université de Bourgogne, le site d'Urvillle-Nacqueville pourrait s'étendre sur une grande surface. Plusieurs dizaines d'hectares. Il parle même « d'agglomération portuaire ». Un Cherbourg du temps de Jules César en quelque sorte. Les fouilles entreprises sur la nécropole ont déjà permis de mettre au jour trente-cinq sépultures. D'autres découvertes sont attendues avant le 15 mai date de fermeture du site. Des sondages seront effectués dans les marais, derrière les dunes, pour préparer une prochaine campagne. Coïncidence troublante : de l'autre côté de la Manche, exactement au nord d'Urville-Nacqueville, se trouve le site d'Hengistbury Head, dans le comté du Dorset. Occupé dès l'âge de la pierre taillée, c'est un site archéologique essentiel. Des échanges commerciaux existaient avec le village gaulois d'Urville. Lors d'une précédente campagne de fouilles, au pied du fort, des preuves de ces échanges ont été retrouvées, comme des tessons de poteries ou d'amphores ayant contenu du vin. Les fouilles sont effectuées pour étayer cette thèse. Il existe très peu d'exemples de nécropoles de ce type dans le grand Ouest. Pour une simple raison : la qualité de la conservation des objets de cette époque. Dans l'ouest, en général, la terre est acide. Mais les zones de marais, comme c'est le cas à Urville-Nacqueville, c'est le contraire. Le sel marin a également facilité la conservation.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Urville-trente-cinq-tombes-sous-la-plage-_-1790743------50129-aud_actu.Htm

 - FRANCE –  Seclin - Depuis près de quatre mois, une douzaine d'archéologues s'affairaient de part et d'autre de la collégiale Saint-Piat de Seclin. ... Mi-avril, ils ont quitté le secteur jouxtant la rue Jean-Jaurès pour terminer leurs investigations pendant une quinzaine de jours du côté de l'ancien cimetière. Du côté de la rue Abbé-Bonpain, après avoir terminé la fouille du niveau médiéval, les archéologues ont mis au jour deux pans de murs qui pourraient dater du Xe ou du XIe siècle, ce que les analyses scientifiques devront confirmer. Les différents spécialistes vont en effet travailler sur les trouvailles seclinoises : ossements humains ou animaux, échantillons de terrain, pièces de monnaie, céramiques, pollens, restes métalliques, résidus de charbon de bois... Une trentaine de tombes qui pourraient dater d'une période transitoire entre les époques mérovingienne et carolingienne, vers les Xe , XIe siècles, ont été découvertes. Si l'hypothèse se confirme, les archéologues auraient trouvé les plus vieilles tombes de Seclin. Du côté de la rue Jean-Jaurès, les chercheurs ont identifié un quartier avec une ruelle et des bâtiments du XIIIes, Mais pour savoir s'il s'agissait du quartier des chanoines, il va falloir étudier les archives, les éléments architecturaux et les objets au centre archéologique.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Seclin/actualite/Secteur_Seclin/2011/05/11/article_reservez-demain-pour-visiter-le-centre-a.shtml?xtor=RSS-2

 - FRANCE –  Boulogne sur Mer - Le week-end du 21-22 mai, les journées de l'archéologie vont permettre au public de se sensibiliser aux fouilles. À Boulogne-sur-Mer, le thème de cette année n'a pas été difficile à trouver car la crypte de la basilique a fait l'objet d'un diagnostic puis de fouilles avant de fermer pendant deux ans pour bénéficier de travaux de rénovation. Des découvertes ont reporté le chantier. Du coup, samedi, le public pourra visiter la crypte une ultime fois avant qu'il ne commence. Les fouilles préventives ont mis au jour de nouveaux vestiges de la riche histoire boulonnaise. « Les traces d'au moins cinq bâtiments du haut empire romain (II et IIIe siècles) liés au casernement de la flotte de Bretagne ont été révélées, souligne Angélique Demon, archéologue de la ville de Boulogne. À un niveau antérieur, on trouve un petit bâtiment sur pieux datant de l'époque de Claude et Tibère. Ce sont les plus anciens niveaux archéologiques trouvés à Boulogne. Ils marquent les débuts de l'occupation romaine. » De plus, dans les jardins du presbytère, une autre découverte intéresse les archéologues. Il s'agit des fondations d'une chapelle du XIVe siècle. « C'est inattendu, commente Frédéric Debussche, animateur de l'architecture et du patrimoine. Même si on savait que l'église médiévale avait fait l'objet d'agrandissements successifs notamment sous l'impulsion du duc de Berry. » Des Romains au Moyen Âge, le sous-sol de Boulogne recèle encore bien des secrets.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Secteur_Boulogne_sur_Mer/2011/05/12/article_samedi-21-mai-le-public-pourra-visiter-u.shtml?xtor=RSS-2

 - ITALIE – Florence - Archaeologists on Wednesday began digging for the remains of a 16th-century woman believed to be the model for Leonardo Da Vinci's Mona Lisa in a bid to unlock an art world mystery. The team of historians say they will try to find the remains using geo-radar equipment and then try to re-create a likeness of what the woman, Lisa Gherardini, would have looked like to compare her to the painting. "We want to find the skull and make a portrait of the Mona Lisa," said Stefania Romano, a spokeswoman for the group behind the excavation under way in the halls of a former mediaeval convent in the heart of Florence. Romano said the team's radar had shown there could be burials dating back to Gherardini's time as little as two metres (6.5 feet) below the surface in what had been part of a cloister of the Sant'Orsola convent. DNA experts on the team will test any remains that are found and compare the results with the DNA of Gherardini's descendants, she said. Gherardini (1479-1542), also known by her married name as Lisa del Giocondo was the wife of a Florentine silk merchant and is widely believed to have been the model for the famous portrait that now hangs in the Louvre in Paris.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gDthnDKH18QLiauop3FVmdq1DATA?docId=CNG.5e39bf57f4cc1b8defcbd1c22c26fa27.e1

 - USA – Mitchell - Crews building an addition to a home in Mitchell uncovered human bones believed to be centuries old. Police Lt. Don Everson tells The Daily Republic newspaper that an archaeologist with the South Dakota State Historical Society determined that the bones belong to a female who lived between 800 and 1,500 years ago. Everson says if the remains can be linked to an American Indian tribe they likely will be returned.

http://www.therepublic.com/view/story/6c5e93dab278498a9a8488c4c3a29db8/SD--Bones-Found/

 - CANADA – Vernon - Archeologists and several B.C. First Nations are keeping a close eye on a remarkable discovery in the North Okanagan near Vernon, B.C. Workers expanding an orchard discovered a skull last month and further investigation turned up three more sets of human remains. Provincial archeology branch official Eric Forgeng says the bones have not been dated but there’s no question they are from a First Nations burial site. He says wear on the teeth is consistent with ancient diets that included a lot of gritty food, causing a distinctive pattern. The three sets of remains were also in a fetal position, consistent with traditional burial practices. The orchard owner must now obtain a permit to establish the size of the burial ground.

http://www.thestar.com/news/canada/article/989294--ancient-first-nations-burial-ground-unearthed-in-b-c

 - NOUVELLE-ZELANDE - France handed back the tattooed, mummified head of a Maori tribesman to New Zealand authorities, marking the end of a years-long struggle by the Maori people to bring home their dead and lay them to rest. Spiritual leaders chanted traditional laments to celebrate the restitution and rubbed noses with officials in Rouen, where the relic or "Toi Moko" had been kept since 1875 when it was given to the Natural History Museum by a private collector. The head, believed to be that of a Maori warrior killed in battle, is the first of 16 that are to be sent back to New Zealand by next year after France passed a law in 2010 stating the remains should be allowed to return home. First discovered by explorers in the 18th century, Toi Moko became the object of a particularly barbaric trade in subsequent years due to the curiosity of European collectors and explorers.While the markings were typically reserved for free men and warriors, in some cases Maori slaves were tattooed and immediately decapitated in order to meet a growing illicit demand for the exotic oddities. The head will be flown back to New Zealand where experts will attempt to interpret the markings and determine whether it is the head of a warrior, or whether the tattoos were applied post-mortem to feed the illicit trade. It will then be buried in its native land in a traditional Maori funeral ceremony.

http://www.reuters.com/article/2011/05/09/us-france-new-zealand-maori-idUSTRE7483QM20110509