12 JUILLET 2020 NEWS

ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE

SUMMER TERM : JULY 2020

REGISTER NOW

KAZAKHSTAN -  Dhzankent  - Common domestic cats, as we know them today, might have accompanied Kazakh pastoralists as pets more than 1,000 years ago. This has been indicated by new analyses done on an almost complete cat skeleton found during an excavation along the former Silk Road in southern Kazakhstan. The study will appear in the journal “Scientific Reports.  The scientist examined the findings of an excavation in Dzhankent, an early medieval settlement in the south of the country which had been mainly populated by the Oghuz, a pastoralist Turkic tribe. There she discovered a very well-preserved skeleton of a cat.   In this case, however, the researchers got lucky: after its death, the tomcat was apparently buried and therefore the entire skull including its lower jaw, parts of its upper body, legs and four vertebrae had been preserved.  An examination of the tomcat’s skeleton revealed astonishing details about its life. First, the team took 3D images and X-rays of its bones. This cat suffered a number of fractures, but survived,” says Haruda. Isotope analyses of bone samples also provided the team with information about the cat’s diet. Compared to the dogs found during the excavation and to other cats from that time period, this tomcat’s diet was very high in protein. “It must have been fed by humans since the animal had lost almost all its teeth towards the end of its life.” DNA analyses also proved that the animal was indeed likely to be a domestic cat of the Felis catus L. species and not a closely related wild steppe cat. According to Haruda, it is remarkable that cats were already being kept as pets in this region around the 8th century AD: “The Oghuz were people who only kept animals when they were essential to their lives. Dogs, for example, can watch over the herd. They had no obvious use for cats back then,” explains the researcher. The fact that people at the time kept and cared for such “exotic” animals indicates a cultural change, which was thought to have occurred at a much later point in time in Central Asia. The region was thought to have been slow in making changes with respect to agriculture and animal husbandry. The Dhzankent settlement, where the remains of the cat were found, was located along the Silk Road, an ancient network of important caravan routes that connected Central and East Asia with the Mediterranean region by land. According to Haruda, the find is also an indication of cultural exchange between the regions located along the Silk Road.

https://www.eurasiareview.com/10072020-people-cared-for-cats-along-silk-road-more-than-1000-years-ago/

POLYNESIE – Map 1050 A genetic study provides evidence of contact between ancient Polynesians and indigenous South Americans around A.D. 1200. Comparing the DNA of more than 800 people from Polynesian islands and South America's Pacific Coast, researchers led by Andrés Moreno-Estrada of Mexico's National Laboratory of Genomics for Biodiversity found that some people from Rapa Nui, or Easter Island, and surrounding islands have Native American ancestry that derives from individuals of the pre-Columbian Zenu culture, who lived some 800 years ago in what is now Colombia. The geneticists suggest that Polynesians journeyed to South America, bringing back Zenu individuals to the Marquesas and interbreeding with them. Alternatively, they posit, indigenous South Americans could themselves have sailed to eastern Polynesia and encountered Polynesians who had traveled there from farther east. Critics of the study noted similarities between the latter scenario and the controversial claims of Norwegian explorer Thor Heyerdahl, who suggested that South Americans settled Polynesia.

https://www.nytimes.com/2020/07/08/science/polynesian-ancestry.html

ESTONIE – Joonis 4 saagade piirkonnad 1024x664 1 - The small strip of land near Estonia and Finland was swampy and sparsely populated by the Baltic Finns.  The Baltic Finnic warriors’ weapons and jewellery were indistinguishable from the ones from eastern Sweden or Gotland. To put it simply, coastal warriors, who lived in modern Estonia, Finland and Latvia were also Vikings, and both archaeological as well as written sources prove it. The Viking influence reached the Baltic Finnic coastline in around the eighth century. The warriors adapted to the Scandinavian culture up to a point where it was almost impossible to distinguish them: the jewellery, weapons, ships, settlements, harbours… The Viking Age Estonians did not have the tradition of burying the dead with artefacts, which made it look like not much was going on, even if there were plenty of other findings.

https://estonianworld.com/knowledge/the-baltic-finns-were-vikings-too-but-the-world-ignores-it/

FRANCE – Gal 15699959  Belgodère - Les archéologues de l'Inrap fouillent deux ensembles sur la commune de Belgodère. Avec des découvertes de bâtiments datant du Néolithique et de l'Antiquité. Le plateau d'Erbaghjolu est un lieu stratégique, car il est proche de la baie de Lozari, là où les bateaux venaient mouiller et effectuer du commerce maritime. Les marchandises étaient débarquées et acheminées par un réseau de routes dans toute la région, notamment vers les lieux d'habitation. Les artefacts découverts par les archéologues permettent de situer l'occupation du terrain entre 2800 et 2300 avant notre ère. Des pointes de flèches en rhyolite, une roche volcanique du Nord de l'île en obsidienne, une roche volcanique importée sur l'île, des tessons de poterie, des fusaïoles en céramique, des éléments de roches dans lesquels ont été façonnés des meules à moudre ou des broyons, de la faune ou encore du cuivre ont été trouvés. Ils témoignent d'une forte activité économique. Des traces de bâtiments confirment une occupation datant de cette époque, mais aussi d'une époque ultérieure. Après une coupure de 2000 ans, pour l'instant inexpliquée, on retrouve des signes d'une occupation du site que l'on peut dater vers 50 avant Jésus-Christ. Les archéologues ont pu reconstituer l'existence d'un bâtiment principal d'une superficie de 150 m2, composé de deux grandes pièces et de cinq cellules annexes. Ce bâtiment principal a dû s'accompagner d'autres bâtiments pour agrandir l'espace. Il a été construit à partir de différents matériaux comme la terre, la pierre et le bois. Sa toiture était composée de tuiles romaines. Des clous en fer et en bronze révèlent la présence d'une porte et de volets. Les fouilles ont montré l'effondrement du toit et des murs. De la vaisselle venant d'Afrique du Nord, d'Italie et du Sud de la Gaule a, enfin, été trouvée. L'occupation du terrain reste encore inconnue, mais les archéologues pensent qu'il pourrait s'agir un domaine viticole, car des vignes antiques ont déjà été découvertes aux alentours du site. Le site semble avoir été abandonné au 3ème siècle de notre ère. Les fouilles archéologiques se poursuivant jusqu'au milieu du mois d'août, de nouvelles découvertes pourraient intervenir.

https://www.corsenetinfos.corsica/EN-IMAGES-Plateau-d-Erbaghjolu-Decouverte-de-vestiges-du-Neolithique-et-de-l-Antiquite_a50954.html

SUISSE – Aoepnzxukotaglnlc5upk2 Payerne - En quelques années, les fouilles menées lors des travaux de restauration (2015-2016) et surtout les études qui les ont suivies ont changé entièrement l’histoire de la vénérable abbatiale de Payerne, le plus grand édifice roman de Suisse. Pour faire simple, la vision qu’on en avait remontait surtout aux années 60. Fouillé – et plutôt largement – avec les techniques de l’époque, le sous-sol avait livré une tardive villa romaine, considérée comme celle d’un Paternus, le premier payernois, ainsi qu’une première église sous l’abbatiale. Pour coller avec la mythique reine Berthe et avec les largesses de sa fille Adelaïde en faveur du monastère, l’édifice primitif avait alors été daté du Xe-XIe siècle, rapidement remplacé par la grande abbatiale romane. On peut oublier. Dans des conditions difficiles, les archéologues ont déterminé que la villa remontait en fait au IIIe siècle, qu’elle serait en fait bien plus vaste, et qu’elle a été récupérée au VIIe siècle. Et ça tombe bien. À cette période, Marius, le premier évêque de Lausanne (à l’époque d’Avenches), aurait fondé un petit oratoire à la Sainte Vierge sur son domaine payernois. Un oratoire à situer sans doute sous l’église paroissiale actuelle, qui reprend la même orientation que la fameuse villa. Un prieuré se serait développé en vis-à-vis. À la fin du VIIIe siècle, d’après les datations au C14, une église à trois nefs a remplacé les anciennes habitations. Déjà importante pour l’époque, cette première église sera développée jusqu’au Xe siècle encore, recevant de nombreuses tombes prestigieuses, et devenant un monastère en vue. C’est là qu’interviendrait la fameuse Berthe de Souabe, enterrée là par sa fille Adelaïde. Suivront d’autres Rodolphiens. L’étude des 125 squelettes découverts en 2015 se poursuit. Et les chercheurs espèrent pouvoir étudier les centaines d’autres, issus des fouilles anciennes. La restauration a aussi permis de mieux cerner la splendide abbatiale clunisienne, dont le chantier a pu commencer autour de 1030.

https://www.24heures.ch/lhistoire-de-labbatiale-de-payerne-est-a-revoir-384995288655

FRANCE – 860 fouilles 02 Veyre Monton - Une fouille préventive menée par l’INRAP a permis, l’été dernier, la découverte d’une trentaine de menhirs, statues et sépultures sur le secteur de Veyre Monton. Le chantier se poursuit sur une zone située plus au nord, au lieu-dit « Pontcharraud »  à proximité du Brézet . Des découvertes anciennes le long de l’autoroute laissaient présager de nouveaux vestiges. Surtout dans le secteur de Pontcharraud à l'extrémité nord, où l'on avait déjà trouvé des vestiges archéologiques, de périodes anciennes comme le néolithique ou les âges des métaux. Ce qui fait la particularité du site de Pontcharraud, c'est qu'on a 2 grandes périodes chronologiques représentées: le néolithique aux environs de 4300 ans avant Jésus Christ, un grand village de l'époque gauloise qui date du 2ème siècle avant JC. La particularité des villages arvernes ici, c'est d'avoir des structures domestiques, comme des maisons, et les gens enterraient leurs morts près des  maisons. On a donc ici une de ces sépultures. Une cinquantaine de sépultures a déjà été fouillée sur le site. Beaucoup d'objets ont été découverts sur ce chantier: bijoux, bracelets en bronze, et, chose spectaculaire, un bracelet en ivoire qui est un objet extrêmement rare. Ce qui est surtout intéressant c'est d'avoir une compréhension d'ensemble du site. Là nous sommes sur une grande agglomération d'époque gauloise qui date du 2ème siècle avant Jésus Christ. C'était un grand village ouvert. L'intérêt ici, pour l'époque gauloise, c'est de comprendre comment ce village était organisé. Où se trouvaient les rues, comment s'organisaient les maisons le long des ruelles, comment s'organisaient les activités au sein de ce village. Et ça on peut le savoir d'après les vestiges que l'on retrouvent dans les fosses. Dans telles fosses, on retrouve des déchets de métallurgie, dans d'autres on retrouve des indices d'un autre artisanat, etc...Les gaulois vivaient dans de vraies maisons en bois qu'ils construisaient avec le bois des forêts. Tous les objets ont donc été ramassés, référencés. Le plan du site sera à jour. Les terrains seront ensuite restitués à l'aménageur qui pourra construire l'extension de l'autoroute.

https://www.francebleu.fr/culture/patrimoine/les-tresors-de-l-a75-1594128880

FRANCE – 860 610c9cfb c54c 4d3b be87 b425ddc51272 1 Chambéry - Du jamais vu depuis deux siècles de fouilles à Chambéry. Une halte routière romaine est découverte sous le chantier d'immeubles.  Sous les futurs immeubles les archéologues ont mis au jour les ruines d'une halte routière romaine, du nom de Leminco, qui avait été jusque là mentionnée, sans être précisément localisée sur une carte du moyen-âge : la Table de Peutinger.   On voit apparaître des fondations, une organisation autour d'une voie romaine qui va de Lyon à Rome en passant par les Alpes, souvenir lointain des romains entre le cours d'eau de la Leysse et le pied de la colline.  Ce qui nous épate, c'est la qualité de conservation des structures. On a trouvé des choses classiques comme de la monnaie, mais aussi une pince à épiler, ce n'est pas banal. Ce site a dû servir du Ier au Ve siècle. Mais on ne sait pas encore exactement de quel établissement il s'agit.

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-chambery-antique-se-revele-le-temps-d-une-fouille-d-un-chantier-immobilier-1594136915