12 DECEMBRE 2017 NEWS: Filfla - Yongshun - Eysses - Nouvelle France - Bavay -

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MALTELetters 02 0 temp 1512939780 5a2da104 620x348 Filfla - On our islands’ prehistory, finds were apparently not restricted to our main islands of Malta and Gozo, and marginally to Comino, but also to our islet of Filfla (Pepper Island?) Filfla island is claimed to have had Copper Age and Bronze Age sherds, a few of which are dubiously said to be preserved in the National Museum of Archaeology in Valletta. Grid reference 467605 (Evans 1971). Bronze Age, or later cart ruts were reported by Fr Emmanuel Magri as existing on Filfla until the end of the 19th century. (Teuma 2003). “Temple period remains have also been found on the islet, probably belonging to a sailor’s shrine. These include pottery, jars and bones of animals. Whether it was inhabited or just visited is however still an open discussion…” (Farrugia Randon 2006:43). Sir Themistocles Zammit reported finds of Temple Period pottery on Filfla in the20th century. Next to, and west of Filfla, across a narrow channel, lie the large rock of Ix-Xutu l-Kbir, also known as Il-Blata ta’ Santa Marija; and the reef of Ix-Xutu ż-Żgħir which barely reaches above sea level, all surrounded  by deep sea. The submerged reef of Stork Rock lies 700 metres to the south of Filfla islet. It is a relatively remote hazard to navigation. Marine surveys were conducted on Stork Rock in bygone years. If tiny Filfla has indeed offered the prehistoric remains claimed above, one can just imagine how much more material has been, and still is present, in Gozo and Malta. Some waiting to be discovered or rediscovered.

https://www.timesofmalta.com/articles/view/20171211/letters/Filfla-Prehistoric-islet.665386

CHINE - Yongshun -A large-scale drainage system was discovered in the Yongshun old Tusi fortress in Central China's Hunan Province, shedding light on why the 800-year-old rampart is still standing today. Located in Yongshun County in the Tujia-Miao Autonomous Prefecture of Xiangxi, the fortress was first built in the year 1135 A.D. Lying at the bank of a river, it is considered the largest, oldest and best preserved Tusi fortress in China. The Tusi system was an ancient chieftain system adopted by feudal Chinese emperors to govern ethnic minorities in the southwest from the 13th to the early 20th century. "Tusi" refers to a tribal leader appointed as an imperial official by the central government. A 44-meter-long city wall consisting of two layers was unearthed during the latest round of excavation of the fortress, which started this October, and researchers discovered a drainage ditch between the two layers of walls. Steps were built in each length of the ditch, and large square or round stones were placed near the bottom of the discharge outlet in the ditch. "When floodwater from the mountain rushed through the ditch, the large stones would protect the wall and city gate from being directly hit by the torrents," said Zhang Tao, an expert from Hunan Provincial Institute of Cultural Relics and Archaeology. According to Zhang, the fortress was built on steep slopes on the mountain to protect it against invaders, but this made it vulnerable to mountain torrents. The design of the large drainage ditch and the large stones at the bottom protected the walls from the water, and may have been the reason the walls could survive for centuries. After several rounds of archeological research and excavation on the ancient fortress and its periphery since 2010, a total of 12,000 relics have been unearthed and archeologists have gained a clear picture of its layout, road networks and the buildings in the fortress. The Yongshun old Tusi fortress was the hub of the Tusi regime of the Peng family, which lasted 818 years and had jurisdiction over a vast area of minority tribes in southwest and central China. The Yongshun old Tusi fortress, the ruins of Hailongtun castle in Guizhou Province and the Tangya Tusi fortress in Hubei Province were added to the World Cultural Heritage List in July 2015.

http://news.xinhuanet.com/english/2017-12/10/c_136815457.htm

FRANCE – Eysses - Depuis mi-novembre, sur le site archéologique d'Eysses, des recherches à partir d'une plateforme de «forage» intriguent. Hélène Silhouette, responsable d'opération à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), lève le voile sur ces fouilles dans les fouilles : «Des fouilles commencées en septembre nous ont permis de mettre à jour l'existence d'un enclos gaulois, c'est-à-dire un petit bâtiment datant du Ier siècle avant Jésus-Christ. À l'intérieur, on a découvert différentes fosses avec ce qu'on pense être une partie réservée aux animaux, Il ne s'agit pas d'une construction en dur mais d'un petit bâtiment «en creux», typique des Gaulois. Il y a là trois puits de forme carrée, bâtis en bois à environ 1,50 m de profondeur.» À la demande de l'État, un diagnostic archéologique a été réalisé, qui s'est révélé positif et a conduit aux fouilles en cours. Vers la mi-novembre, la plate-forme a été installée avec tout son matériel de sécurité, treuils, câblage, etc., et une fois les blindages bois installés, les travaux ont commencé», détaille Hélène Silhouette. «Nous sommes maintenant à 4 m-4,50 m et nous atteignons la zone humide où est conservé le cuvelage bois gaulois. Mes collègues extraient donc la vase et tamisent au fur et à mesure les sédiments d'où émergent les restes de la vie gauloise. Le paléoenvironnement de l'époque apparaît.» Ce nouveau site de recherche peut apporter des informations complémentaires sur le site d'Eysses : habitudes alimentaires (N.D.L.R. des noisettes et des pépins ont été retrouvés pendant notre reportage), végétation, cultures agricoles, paysage. «La particularité du site, c'est la séparation nette visible des deux populations gauloises et romaines, attestée par la nature des découvertes, objets ou habitat. Cette séparation effective l'était au moins au début de l'occupation romaine, puis, petit à petit, les générations suivantes de Gaulois ont voulu vivre et bâtir comme les Romains. Les futures prospections nous en diront peut être davantage…»

https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/11/2701779-a-eysses-les-fouilles-archeologiques-ne-s-arretent-jamais.html

CANADA Wampum abenakis acquisition en tomodensitometrie credit projet introspect 962x687 Nouvelle France - Des archéologues ont recours à des technologies de pointe pour déterminer les matériaux utilisés et les techniques de fabrication de deux ceintures cérémonielles amérindiennes datant du 17e siècle. Florence Benedict est une élue du Conseil des Abénakis d'Odanak, près de Sorel. En novembre, elle accompagnait une petite équipe de chercheurs du Département des sciences historiques de l'Université Laval lors d'un voyage scientifique en France. Son émotion, elle l'a ressentie devant une ceinture de perles, ou wampum, confectionnée par ses ancêtres à la fin du 17e siècle en Nouvelle-France. Cet objet cérémoniel exceptionnel avait été offert au chapitre de la cathédrale de Chartres, où il est conservé depuis ce temps. Le but du voyage consistait à analyser et à numériser, avec des partenaires français, deux wampums, le second étant de confection huronne-wendat et remontant, lui aussi, à la fin du 17e siècle. Les deux objets historiques avaient été fabriqués à la demande de missionnaires français afin de montrer la dévotion des peuples amérindiens christianisés à la Vierge Marie. Les deux wampums sont constitués de perles de coquillages blanches et mauves, ainsi que de perles de verre blanches et noires. Elles sont enfilées dans des cordages et bordées par des piquants de porc-épic teints. L'un et l'autre montrent des inscriptions en langue latine. Par exemple, «matri virgini abnaquaeidd» pour «la mère-vierge des Abénakis». Les wampums servaient notamment aux traités diplomatiques entre les nations autochtones nord-américaines. Les premiers résultats indiquent une différence dans les deux modes de fabrication. On observe également une différence au niveau du symbolisme. Différentes espèces de coquillages ont été utilisées. Les trames sont tressées de différentes façons. La nature des cordages varie d'un wampum à l'autre, que ce soit de la corde végétale, des tendons d'animaux découpés ou des lanières de cuir. En ce qui concerne les couleurs, le rouge est bien présent de part et d'autre. Par contre, le wampum abénakis a une forte dominante de violet.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=16889

FRANCE Bavay 1 Bavay - Cette semaine, les statuettes en bronze datant du IIIe siècle ont regagné leur place dans le musée archéologique de Bavay. Depuis le mois de septembre, elles étaient analysées par le centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), à Paris. Les objets issus du trésor de Bavay ont livré quelques-uns de leurs secrets. Le trésor, composé d’environ 350 objets en bronze, est découvert en 1969 lors de fouilles sur le site archéologique du forum de Bagacum. D’où viennent les bronzes  ? À quelle période ont-ils été créés et utilisés ? Quel a été le procédé de fabrication ? Pourquoi des objets si divers ont été découverts au même endroit ? Pour percer ces mystères, le C2RMF a analysé une vingtaine de statuettes. Les analyses scientifiques des métaux ont été menées grâce à plusieurs outils  : la radiographie, l’accélérateur de particules Aglaé (lire par ailleurs), et la spectrométrie de masse. La radiographie a permis de découvrir que des statuettes avaient été assemblées. Aucun point de soudure n’étant visible à l’œil nu, cela a laissé penser, jusqu’à aujourd’hui, qu’elles étaient formées d’un seul bloc. Or «  la radiographie a montré que les bras avaient été rapportés  », ce qui les rend «  animés, vivants  », note Véronique Beirnaert-Mary. L’accélérateur de particules doit notamment permettre de déterminer si le socle sur lequel est dressée la statue de Neptune comporte des éléments en argent incrustés ou si une couche de peinture argentée a été posée. Un deuxième volet de recherches se basera sur l’histoire de l’art. «  Stylistiquement, des groupes se distinguent dans l’ensemble d’objets  », souligne Véronique Beirnaert-Mary. Les recherches permettront de savoir si les objets proviennent de lieux différents. Autre exemple, la statuette représentant Jupiter pourrait en réalité figurer Neptune. Les analyses scientifiques et stylistiques couplées pourraient permettre de connaître la vérité. Une exposition temporaire présentera le résultat des travaux d’étude.

http://www.lavoixdunord.fr/277287/article/2017-12-09/statuettes-antiques-une-histoire-loin-d-etre-figee