- 08 FEVRIER
- CHINE – Liaoning - Archaeologists have identified the dilapidated walls in northeast China to be the remains of the "Wooden" Great Wall, breaking the stereotype that the landmark wall of China was only made of stone and earthen bricks. Some willow fences, found in the mountainous areas of Dandong City, Liaoning Province, helped corroborate the existence of the "Wooden Great Wall", which is mentioned in ancient history books, according to a report jointly released by Liaoning Culture Relics Bureau and Liaoning Bureau of Surveying and Mapping. The willow fences were built upon the remains of the oak walls in the Qing Dynasty (A.D. 1636 - 1911), after the wooden structures corroded and collapsed, said the report. Historical records attributed the oak walls to the Ming Dynasty (A.D. 1368 - 1644), when defensive walls were rebuilt from stone, earth, and wood in some parts. The Great Wall was originally built in the Warring States Period (475 B.C. - 206 B.C.) to defend China against northern nomadic tribes. But most of the standing walls, which extend nearly 9,000-km in north China, were rebuilt in later dynasties, including Ming.
http://www.kaogu.cn/en/detail.asp?ProductID=2690
- SUISSE –Marin-Epagnier - De nombreux vestiges préhistoriques ont été retrouvés sur les parcelles de Chevalereux, à deux pas de la gare CFF de Marin-Epagnier au nord de la voie ferrée. Le service cantonal d’archéologie a mis au jour de multiples tessons de céramiques datant de l’âge du fer. L’archéologue cantonal Beat Arnold juge la collecte «fantastique» au niveau de sa quantité et surtout de sa qualité. Les chercheurs ont élargi leurs connaissances concrètes de cette période allant de 700 à 80 avant Jésus-Christ. Les fouilles réalisées entre juillet et novembre derniers ont notamment permis d’en savoir plus sur l’habitat et sur l’occupation d’un espace sacré situé dans la même zone, considérée d’importance nationale par la Confédération. Le public neuchâtelois pourra découvrir une partie importante des trésors exhumés du champ de Chevalereux, une fois leur restauration terminée. Trois archéologues ont passé au peigne fin le terrain agricole d’un hectare et demi, à la demande de Metalor, qui détient une partie de la surface. L’entreprise neuchâteloise de métaux précieux a pris les devants car elle prévoit éventuellement de construire un nouveau bâtiment.
http://www.rfj.ch/rtn/Actualite/Regionale/6211Vestiges-de-l-age-du-fer-a-deux-pas-de-Metalor.html
- CANADA – Douglastown - L'érosion des rives a réservé une bonne surprise aux résidants de Douglastown, sur la pointe de la Gaspésie. Sur la plage, les marcheurs ont trouvé une épave qui s'est dégagée de sa gangue de sable et de gravier. Le bateau daterait du XIXe siècle, selon les premières observations. L'épave mesure 18 mètres (60 pi) de long sur 4,5 mètres (15 pi) de large. Elle est située à environ 300 mètres à l'est de l'accès principal à la plage de Douglastown. Selon le rapport de découverte du ministère québécois de la Culture, le bateau semble fabriqué en bois mou local (épinette, pin ou bouleau). Des objets en métal, peut-être en fonte, se trouvent encore dans la coque. «Ceux-ci pourraient correspondre à des barres de fer et/ou à des fers à cheval, soudés sous l'effet de la corrosion», mentionne le rapport. Différents indices la désignent comme une épave du XIXe siècle. Les clous en métal et les chevilles de bois sont assemblés de façon mixte, la pièce qui sert à passer le câble d'amarrage est en acier, et l'architecture du bateau est typique de cette époque. Le long du Saint-Laurent, on trouve une ou deux épaves par année. Il est toutefois moins fréquent d'en découvrir une dont l'architecture est si complète. Un passionné d'histoire locale, Gary Briand de Douglastown, mentionne que «dans l'histoire du village, il y a à peu près sept gros bateaux qui ont fait naufrage». Jusqu'en 1957, un quai de pêche se dressait près de l'endroit où l'épave a été découverte. Un quai plus imposant «d'un quart de mille de long», situé près de l'actuel pont de chemin de fer, a été démoli en 1948. Il servait à charger du bois vers le Nouveau-Brunswick et les villes en amont du Saint-Laurent, et à transborder les marchandises des quatre gros marchands de Douglastown, affirme M. Briand.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201102/03/01-4366727-une-epave-mise-au-jour-a-douglastown.php
- FRANCE – La Mézière - La municipalité a pour projet de créer un lotissement à proximité des lignes de la Gonzée. Ces lignes, constituées d'une châtaigneraie, présentent en coupe un fossé de 2 mètres de large sur autant de profondeur, avec de part et d'autre un fossé. La largeur est de 9 mètres sur une longueur de 550 m environ. Cette structure classée est datée du Moyen Âge. Toujours sur l'emprise du futur lotissement, le Centre de recherches archéologiques du pays de Rennes (Cerapar) avait identifié une aire gallo-romaine en prospection de surface, vers 1980. Déjà en 1997, une structure néolithique avait été découverte lors de sondages sur le lotissement actuel des Présiens. Lors des récents sondages - une quinzaine de jours en janvier - un habitat du néolithique moyen a été en partie mis au jour. « Nous sommes en présence d'un grand bâtiment est-ouest, précise Yoann Escats, responsable des fouilles avec l'Institut national de la recherche archéologique préventive (Inrap). Car nous avons 4 trous de poteaux de 1 m de diamètre pour 1 m de profondeur, associés à des fosses comprenant de la céramique, dont un gobelet, du silex et d'un foyer à combustion. Le tout est datable du néolithique moyen, c'est-à-dire vers 4 500 à 4 200 av J.-C. » La structure gallo-romaine en solin, visible en angle, est incomplète. « Nous pensons à un habitat, poursuit l'archéologue, ou à de l'artisanat. Associés à ces fondations : des fosses dépotoirs, avec des tuiles ; des tessons de poterie, dont une belle cruche ; des scories ; des bouts de verre et du charbon de bois. » En 1980, Alain Provost avait mis en évidence une villa gallo-romaine à l'emplacement actuel du Chêne-Hamon, situé à 500 m des sondages actuels et datables du II e ou III e siècle. Autre découverte, plus inattendue, une quarantaine de tombes réparties sur un hectare. Michel Baillieu note : « Si on extrapole sur la surface totale, on est peut-être en présence d'une nécropole de 400 sépultures du Moyen Âge, au sens large. » Et Yoann Escats de s'interroger : « Y a-t-il des tombes partout ou par endroits ? » La réponse lors des prochains sondages.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Sondages-archeologiques-neolithique-gallo-romain-et-Moyen-%C3%82ge-_35177-avd-20110205-59850008_actuLocale.Htm