06 AVRIL 2018: Siwa - Auch - Doucen - Hehuashan -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

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EGYPTEImage 10 Siwa -  Archeologists have unearthed the remains of a temple in Egypt's western desert dating back to the Greco-Roman period, the Antiquities Ministry said Wednesday. It said the uncovered part includes stone walls and the temple's main entrance, which leads to a courtyard and entrances to other chambers. It says excavation is still underway at the site, near the Siwa oasis and the border with Libya.Head archaeologist Abdel-Aziz al-Demiri says statues depicting a man and lions, as well as pottery fragments and coins, were also found at the site. The remains date to between the second century B.C. and the third century A.D.

https://www.ctvnews.ca/sci-tech/archeologists-find-remains-of-greco-roman-temple-in-egypt-1.3872371

FRANCE2499692 image27284785 Auch - Auch n’est pas née en un jour. L’îlot Pasteur, là où s’élevait l’hôpital du même nom, pourrait en être l’un des plus beaux exemples. Sur quelques dizaines de mètres, les archéologues de l’Inrap ont creusé des tranchées pour faire ressurgir les témoignages du passé. Dans un jargon plus technique, ça s’appelle « un diagnostic archéologique ». Les archéologues, dirigés par Philippe Gardes, ont mis à jour des vestiges exceptionnels couvrant plusieurs siècles d’histoire. De l’époque gauloise au Moyen Âge. « Nous avons découvert un réseau de voies, constituées de galets, qui se croisaient en angle droit. Celui-ci s’inscrivait dans un quartier d’habitat mixte où se mêlaient des maisons modestes à d’autres plus vastes et richement décorées », détaille Philippe Gardes. En témoigne, les vestiges d’une mosaïque composée de minuscules petits carreaux blancs et noirs. Dans une autre tranchée, c’est un système de chauffage au sol, appelé hypocauste, qui est visible. Un signe de richesse pour cette villa datant du IVe siècle. À l’opposé, des vestiges d’habitations « populaires », bâties à partir de bois et de terre, ont également refait surface. Si la ville romaine a été abandonnée aux premières heures du Moyen Âge, des vestiges datant de cette période ont tout de même été retrouvés. À commencer par un sarcophage. Mais aussi plusieurs sépultures. « Juste à côté, il y avait un squelette allongé sur le ventre avec les mains dans le dos », s’amuse un « fouilleur », tout en dépoussiérant le crâne d’un autre squelette. Une bague a même été retrouvée autour d’un doigt de l’un de ces premiers habitants d’Auch. En juillet 2017, c'est une villa romaine que les archéologues de l'Inrap avaient fait réapparaître. Elle était située à moins d'une centaine de mètres du forum de l'antique cité d'Elimberris, et donc tout proche de l'actuel îlot Pasteur. De nombreuses mosaïques avaient alors été mises à jour. Deux d'entre elles avaient la particularité de présenter des formes géométriques. Cette demeure aristocratique aurait été abandonnée à la fin du IVe siècle.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/03/2772678-squelette-mains-dos-mis-jour-archeologues.html

ALGERIE – Doucen - Depuis le 17 mars, une équipe d’étudiants en archéologie, accompagnée de leur professeur doctorant, du département des sciences humaines de l’université Mentouri de Constantine, sillonne la région des Ziban-Ouest pour procéder à des fouilles archéologiques sur des tombes antiques ayant plus de six mille ans d’âge que les premiers habitants de l’Afrique du Nord auraient creusées pour y enterrer leurs morts. A Doucen, Tolga, Chaîba, Leghrous, Bir Naâm et Ras El Miaâd, où les immensités steppiques sont truffées de vestiges et de sites archéologiques généralement reconnaissables aux monticules de pierres agencées au-dessus des tombes, cette équipe a procédé à des fouilles méticuleuses, à l’ouverture de tombeaux anciens, à la récupération d’objets funéraires, de morceaux de tissu, de tessons de poterie, de bouts de lampes à huile, des bijoux en bronze et à la collecte de parties de squelettes humains devant être acheminés vers les laboratoires universitaires pour être datés au carbone 14.

http://www.elwatan.com/regions/est/biskra/des-interventions-sur-les-sites-contestees-04-04-2018-365701_131.php

CHINEForeign201804040917000144918162211 Hehuashan - Des chercheurs chinois ont découvert des traces qui attestent du passage du riz sauvage au riz de culture. Des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences (ACS) ont retrouvé des échantillons de phytolithe, une cellule microscopique constituée de dioxyde de silicium, sur le site archéologique de Hehuashan, situé en aval de la rivière Qiantang dans la province orientale du Zhejiang. Les chercheurs ont découvert et analysé les phytolithes en forme d'éventail qui étaient contenus dans des feuilles de riz. Un changement dans la quantité et dans la forme des phytolithes en forme d'éventail retrouvé sur le site datant du début de l'ère néolithique semble indiquer le passage du riz sauvage au riz de culture à l'époque de l'occupation humaine. Ce serait donc une preuve d'une possible manipulation de riz sauvage à l'époque de la culture de Shangshan, il y a environ 10 000 ans. La culture du riz a connu un long processus d'évolution. « Les anciens hommes ont compris que le riz sauvage pouvait satisfaire leur appétit », explique Wu Yan, maître de conférence à l'Institut de paléontologie et de paléoanthropologie des vertébrés de l'ACS. « Ils ont ensuite appris à cueillir puis à préserver le riz sauvage pour le cultiver. » Les phytolithes ont su résister à la corrosion et étaient bien conservés. Selon Wu, beaucoup pensent qu'il s'agit d'une découverte clef pour la recherche sur les origines du riz. 

http://french.peopledaily.com.cn/n3/2018/0404/c31357-9445616.html