- 05 AVRIL
- ROYAUME-UNI – Sunderland -An archaeological dig in Sunderland has unearthed what experts say is a 250-year-old cobbled street. The rediscovered street located in the east-end of the city is thought date back to around 1740 to 1780. The cobbled stones of the street were found within the first hour of the dig. "At first we thought it was a concrete slab, but then what we thought was concrete turned out to be big stone blocks at the edge," Mr Cookson said. "In between you can see these cobbles, clearly there from a street, you can see the camber... we think it looks tailor-made for horses to walk on."
http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-tyne-12961131
- USA - -Salt Mountain - Halfway up Salt Mountain in Utah, petroglyphs on a limestone rock bear witness to an obscure twist of history: a Hawaiian Mormon settlement that flourished briefly more than a century ago. A research team from New York has made the first effort to try to tease out possible meanings from this rock art, looking for themes from both Hawaiian petroglyphs and the traditions of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints. Some of the images, including lizards and turtles, could have evoked the sense that ancestors were still watching over these transplanted Hawaiians- Those animals were associated in Hawaii with "`aumakua," ancestral spirits who guard their descendants. Along with the animal images, the researchers said that a carving that looks like a constellation, the Big Dipper, could have been especially significant. Often used by navigators to locate the North Star, it is a symbol that the Hawaiian Mormons would also have seen depicted on the Mormon Temple in Salt Lake City. Pykles believes that one or more of the Hawaiians, using an unknown tool, carved the outlines of these 26 small petroglyphs, including a jackrabbit and a jellyfish, dogs, palm trees, and even a whale. Most are about the size of person's palm. Petroglyphs are notoriously difficult to date, and Pykles cannot rule out that some or all of the images were made later, possibly by descendants who tend a nearby graveyard, or by other Pacific Islanders who visit the site for celebrations. The decorated rock is visible from what was once the settlement of Iosepa, named after Joseph F. Smith, a Mormon missionary to Hawaii who later became the church's leader. Founded in 1889, when Hawaiian converts faced increasing difficulties in Salt Lake City, Iosepa grew slowly into a farming community of about 200 people. Residents spoke Hawaiian, and raised alfalfa, pumpkins and pigs. In the early days, tensions sometimes ran high, with strikes for better wages and some people pleading to return to the islands. Pykles has been excavating parts of the Iosepa site, in Skull Valley about 50 miles west of Salt Lake City, since 2008. Although its buildings have vanished, foundations remain, either visible or just below the soil.
http://www.insidescience.org/current-affairs/utah-rock-art-provides-glimpse-of-hawaiian-life
- FRANCE – Attin - L'institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) et Jean-Claude Routier, responsable des fouilles réalisées à Attin, autrefois appelée Attiniacum, ont permis de rassembler d'intéressants vestiges d'une villa gallo-romaine datant du bas empire romain. L'exposition se tient jusqu'au 19 septembre à Montreuil. Des débris de poteries, des tuiles, des conduits d'un système de chauffage déjà utilisé à l'époque romaine et quelques pièces de monnaie sont exposés. l'époque gallo-romaine n'a pas laissé de traces connues à Montreuil en l'état actuel des sources contrairement à la partie située entre Attin et Etaples où il est attesté une présence mérovingienne et carolingienne- Il est revenu sur le fameux port de Quentovic évoquant une nouvelle hypothèse : « Un ouvrage qui vient de paraître à propos de Quentovic comporte un article sur Attin. Une scientifique émet la possible présence du port à Attin qui aurait pu, au IXe siècle récupérer les installations de ce port dont on cherche toujours les vestiges et le lieu précis. »
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Montreuil/actualite/Secteur_Montreuil/2011/04/05/article_la-villa-gallo-romaine-d-attin-livre-peu.shtml
- FRANCE – Poitiers - Dans la tranchée faite de façon intempestive dans cette rue, les techniciens de l'INRAP ont relevé la qualité des fondations maçonnées du mur interne de l'amphithéâtre du II siècle après J.-C. Place Magenta, ce sont des vestiges des fondations plus centrales de l'amphithéâtre qui ont été exhumés par la pelleteuse sous le regard intéressé des chercheurs. Ces éléments permettent de dresser des relevés topographiques récents d'un site connu –
http://www.centre-presse.fr/article-147806-debut-des-fouilles-rue-des-arenes-romaines.html
- FRANCE – Jonzac - Après les fouilles conduites à l'été 2009 sous le parvis de l'église, la ville souhaite engager une étude du « mobilier » archéologique, entendez les objets, bijoux, armes et autres, découverts dans la nécropole mérovingienne et le cimetière du Moyen Âge- Sous ce parvis, 260 sépultures ont été découvertes, dont 147 ont été fouillées. « Dans 46 tombes, il a été découvert au moins un objet. Si l'on met à part quelque 200 clous, de moindre importance, 113 objets méritent d'être nettoyés et conservés, en vue d'une présentation au public ». Parmi ces objets, des bagues (dont l'une porte un grenat), une boucle d'oreilles finement ciselée, du fil (or), des peignes, des lames de couteaux, des épées à un seul tranchant (scramasaxes), des épingles de vêtements (fibules), une croix chrétienne très probablement en argent, des épingles de linceul, une plaque boucle (de ceinturon), un peu de monnaie. Mais aussi des fragments de tissus minéralisés (ce qui est extrêmement rare). « On est là dans des époques de l'histoire de la ville comprises entre le VIe et le XIIe siècles ». Sur les conseils de l'archéologue départemental Léopold Maurel, qui avait dirigé les fouilles en 2009, la municipalité a été mise en relation avec une entreprise française spécialisée dans le nettoyage de ce type d'objets et la conservation. Ces spécialistes travaillent avec des scalpels, des microponceuses, utilisent la radiographie, le scanner, même, pour juger des pièces qui méritent d'être traitées. Certains éléments comportent des fragments de matière organique. Avec un seul poil par exemple, au moyen d'analyses qui permettent une datation, on peut avoir une idée du mode de vie des habitants, de leur région d'origine-
http://www.sudouest.fr/2011/04/05/113-petits-tresors-a-nettoyer-et-a-conserver-362162-1368.php
- FRANCE – Rennes - Avant le démarrage des travaux de la 2e ligne de métro, des sondages archéologiques sont lancés place Saint-Germain, pour étoffer les connaissances sur la vie des Rennais au Moyen-Âge. Début 2012, le musée de Bretagne accueillera une exposition sur 20 ans d'archéologie à Rennes, l'occasion de découvrir le fruit des fouilles réalisées place Sainte-Anne lors de la construction de la première ligne de métro. À l'époque les services de l'Inrap (Institut national de recherche archéologique) avaient mis à jour le réservoir des eaux usées de l'hôpital « ce qui nous avait permis d'étudier les déchets de l'hôpital des indigents, explique Laurent Beuchet. Une mine pour sonder l'état de santé des Rennais au début de l'époque moderne. » Des millions de noyaux de cerise qui étaient utilisés pour chauffer les lits ont été retrouvés, ainsi que des pots à pharmacie, des assiettes en bois et surtout grâce au milieu humide sans oxygène, des oeufs et larves parasitaires des corps humains ! Les archéologues comptent apprendre encore beaucoup de choses lors de la campagne de fouilles de 2014, lorsque débutera le gros oeuvre de la seconde ligne de métro. La place Sainte-Anne, notamment pourrait continuer de livrer ses secrets. Pour préparer cette campagne, des sondages archéologiques viennent d'être lancés en deux points de la ville, rue du Puits Mauger qui n'aura sans doute pas de suite et place Saint-Germain. Là trois tranchées ont été creusées, sur la place, rue du Vau Saint-Germain et près de l'église. Objectif : Engager un diagnostic, vérifier l'état de conservation du site, la nature et l'intérêt des vestiges. C'est ainsi qu'une porte datant de 1 440 à l'entrée de la place Saint-Germain a déjà été mise à jour en juin 2009 et a mené à modifier les accès à la future station de métro pour conserver ce vestige dans la terre. Place Saint-Germain, les premiers sondages commencés la semaine dernière ont mis à jour les bâtiments bombardés en 1944, puis rasés « ces maisons étaient là depuis le XVIIe siècle pour les plus anciennes, explique Laurent Beuchet de l'Inrap. On espère maintenant pouvoir remonter plus loin dans le temps, à l'époque du moyen âge. » La présence d'un bras mort de la Vilaine pourrait également donner des indications sur l'environnement avant la création de la Ville.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-archeologues-passent-avant-le-tunnelier-_-1752848------35238-aud_actu.Htm