05 - 06 NOVEMBRE 2010
- 06 NOVEMBRE :
- MAROC : 
Le programme de recherche archéologique sur les premiers peuplements du littoral atlantique du Maroc, mené par des experts français et marocains, a remporté le 1er Prix Clio 2010 de l'archéologie, décerné chaque année à Paris.Composée de 13 chercheurs marocains et français pour la plupart des archéologues et paléontologues, la Mission préhistorique française au Maroc «littoral» a été primée pour son programme de recherches archéologiques dans la région du grand Casablanca. Conduite par l'archéologue français Jean-Paul Raynal (CNRS), l'équipe y fouille des sites uniques par leur richesse et a effectué des découvertes majeures pour la connaissance des premiers hominidés du Maghreb, de leurs environnements physiques et biologiques et de leurs répertoires techniques. La mission a entrepris plusieurs chantiers de fouilles les sites préhistoriques anciens connus et nouvellement découverts à Casablanca et Dar Bou Azza : Grotte des Rhinocéros dans la carrière Oulad Hamida 1, Grotte des Ours et Cap Chatelier à Sidi Abderrahmane, gisement de plein air de Sidi Abderrahmane, carrière Thomas I, grotte Doukkala, grotte des Félins, Grotte des Gazelles, etc. Ces derniers ont livré des outillages du complexe Atéro-Moustérien et des faunes indiquant une grande aridité. La mission cherche à démontrer le rôle potentiel de l'Afrique dans les premiers peuplements européens. Le Maroc occupe une position-clé à l'extrémité nord-occidentale de l'Afrique du Nord pour explorer l'hypothèse de franchissements anciens du détroit de Gibraltar et leur rôle éventuel dans les premiers peuplements de l'Europe de l'Ouest. Pour les chercheurs, le Maroc reste tout à fait privilégié pour étudier les différents moments de l'évolution de l'Acheuléen africain, au plus loin de sa dispersion et de ses origines orientales. Le Maroc offre un registre remarquable d'hominidés pléistocènes, dont plusieurs ont été découverts dans les sites du Pléistocène moyen de Casablanca.
http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=141517
- ITALIE : 
Pompeii - A 2,000-year-old house in the ancient Roman city of Pompeii, which was once used by gladiators to train before combat, collapsed Saturday, officials said. The house, called by the Latin name "Schola Armaturarum Juventis Pompeiani," was closed to the public, and could only be seen from the outside, and it was not considered at risk of collapse, officials said. Situated on Pompeii's main street, the site was quickly cordoned off. Antonio Varone, director of Pompeii's excavations, told that officials were trying to "preserve up to the last fragment of the 'Schola Armaturarum.'" There was no official word on possible causes. News reports said water infiltration following heavy rains in the past days might be the cause. The 430-square-foot (40-square-meter) space was used by gladiators to train before going to fight in a nearby amphitheater, as well as by other athletes. It was also a storehouse for weapons and armor. Pompeii was destroyed in A.D. 79 by an eruption of Mount Vesuvius that killed thousands of people and buried the city in 20 feet (six meters) of volcanic ash.
http://www.heraldtribune.com/article/20101106/API/1011062020
- 05 NOVEMBRE :
- FRANCE : Briançon - Les ossements humains découverts fin octobre dans un ancien couvent de Briançon (Hautes-Alpes) sont vieux de plus d'un siècle, ce qui va entraîner le classement sans suite de l'enquête ouverte à la suite de leur découverte, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Ces ossements, le crâne et une quarantaine d'autres restes humains, avaient été découverts le 28 octobre sous un parquet de l'ancien couvent des Recollets édifié par les Franciscains au début du XVIIIe siècle, actuellement l'objet d'un chantier de réhabilitation. Le parquet de Gap avait suspendu les travaux le temps de faire venir un archéologue de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) afin de déterminer une date de décès. Dans un rapport rendu au parquet jeudi, l'archéologue juge "hautement probable que les ossements résultent du remaniement d'une sépulture archéologique indéterminée, dont les vestiges auraient été disséminés au XVIIIe, XIXe ou au XXe siècle afin de remblayer le niveau du sol".
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/101105130328.sl513y7i.htm
- FRANCE : 
Vannes - Depuis la mise au jour, entre 1980 et 1990, d'une basilique, d'un forum et de maisons autour de Saint-Patern, correspondant au site gallo-romain de Darioritum (l'antique nom de Vannes), le Centre d'études et de recherches archéologiques du Morbihan (Ceram) entreprend systématiquement des fouilles dans ce quartier. Quand un permis de construire a été récemment déposé pour remplacer une habitation détruite par un incendie dans cette artère située entre la gare SNCF et la rue Olivier-de-Clisson, une surveillance archéologique nous a été demandée par l'État », explique Alain Triste. « Nous étions sûrs d'y trouver quelque chose car, en 1991, nous avions déjà découvert une villa romaine à quelques mètres de là. » L'habitation calcinée possédant peu de fondations, c'est à seulement deux mètres de profondeur qu'ont été trouvés les vestiges gallo-romains.« Ils étaient enfuis sous des déblais de terre provenant de la construction de la gare à la fin du XIXe siècle. Sur 100 m2, nous avons découvert les restes de quatre bâtiments édifiés à quatre époques différentes entre le Ier et le IIIe siècle après Jésus-Christ. » La fonction du plus ancien et plus petit de ces édifices n'a pu être encore déterminée. Les trois autres correspondent à un petit temple, à un entrepôt et à une maison de ville que l'on appelle domus en opposition à la villa qui était bâtie à la campagne, comme celle du Boizy récemment découverte au parc de Laroiseau. Dans cette maison ont été mis au jour deux amphores à huile provenant d'Espagne, des pièces de monnaie, des perles, des céramiques, des verres, des objets en os et un couvercle de boîte à sceaux. Dans les prochains jours, ces vestiges millénaires vont être définitivement recouverts par une construction nouvelle, sans sentiment de frustration chez les archéologues. « Ce site n'est pas une découverte majeure mais il est complémentaire de ceux déjà étudiés. Il nous permet de mieux comprendre l'organisation de la ville depuis sa création à la fin du Ier siècle avant Jésus-Christ jusqu'à son abandon au IVe siècle. De toute manière nous avons certainement d'autres découvertes à effectuer dans ce quartier.
- SUISSE : 
Bâle - Les fouilles archéologiques menées près du port Sankt-Johann, à Bâle, ont permi la découverte de nombreux objets celtes datant d’environ un siècle avant notre ère. De fait, c’est le bloc de terre d’environ 10 tonnes qui les recèle qui a été sorti par une grue. Le bloc a été déposé dans un bâtiment proche pour extraire les objets repérés. Selon les archéologues, on a déjà trouvé plusieurs récipients en bronze, un mortier en pierre, plusieurs couteaux, un fer de lance, des bijoux et des pièces d’harnachement pour chevaux. Ce n’est là qu’une petite partie de ce qui devrait être mis à jour dans ce secteur de la "Basel-Gasfabrik". Les fouilles s’étendent pour l’heure sur plus d’un hectare et il se peut qu’elles révèlent un des lieux d’Europe les plus riches en objets celtes, selon les archéologues.