04 AOÛT 2017 NEWS: Bundi - Gazakh - Lagina - Bure - Roquemissou - Rouen -

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INDEBundi Bundi - A 5th century AD 'mukhling', belonging to the Gupta period, lies split in two near the Bhimlat waterfalls in Bundi. It is 5-foot long and 2-foot thick. The department of archaeology is aware of it for the last 8-10 years. The idol from the 'golden period of Indian history' has been left to wither in the wilderness. This is the same site which was researched and documented by The British Museum in 2012. "Nearly 1,500-year-old shivlingam, built of white sandstone, has embellishments like earrings and ornaments with Lord Shiva's face on it. It lay in a pit in Khanderia village, Bhimlat, for years. Later, it was vandalized by treasure hunters who dug it out and split it into two. Since this is the only shivlingam with a face carved on it, a rare find in Hadoti region, it is called mukhling," said Om Prakash Sharma alias Kukki, an amateur archaeologist who discovered it few years back and informed the department of archaeology. The ruins of the temple found near Bhimlat waterfalls, lie scattered all over a mound. While the whole area contains white sandstone, this is the only mound with bricks scattered all over and remnants of a square sanctum. A 'Nandi' sits a little distance away, fortunately intact so far. "The temple's discovery had confirmed the presence of a thriving ancient Gupta Empire in Hadoti region of Rajasthan during the 5th century, when magnificent temple architecture was gradually evolving. A methodical study of the temple could provide important clues to various dimensions of early Hindu architecture in ancient India," said Kukki. It also proves that besides housing the pre-historic human habitation, Hadoti was also rich in archaeological wealth, which could throw new light on the evolution of Hinduism. The Gupta Empire that existed approximately between 320 AD and 550 AD has been described by the historians as the golden age of ancient India. 

http://timesofindia.indiatimes.com/city/jaipur/five-foot-long-shivlingam-from-gupta-era-lies-neglected-in-bundi/articleshow/59888278.cms

AZERBAIDJAN -  Gazakh - About 2,000 tools of the Neolithic period (about the 8th - 3rd millennia BC) were discovered during archaeological excavations on the territory of the State Historical-Cultural Reserve Avey in the Gazakh region of Azerbaijan. Samples of the findings – stone tools, pointed tools, scrapers, flint flakes, lithic cores have been sent to a specialized laboratory in Japan for study, Azertac reports. Yoshihiro Nishiaki, the head of a group of Japanese archaeologists working within the international expedition in Avey, said that currently excavations are carried out in the Damjili cave. The cave, opened in 1953 by Azerbaijani scientists Mahammadali Huseynov, is the first monument of the Stone Age discovered in Azerbaijan. The cave is multi-level, and people lived here in certain periods. It has similarities with the ancient settlement of Goytepe of the Neolithic period, which is located in the neighboring Tovuz region of Azerbaijan. But probably Damjili is a more ancient settlement,” Nishiaki told reporters. Damjili is the largest of the 30 caves of the Stone Age discovered on the territory of the reserve in mid 1950s. Located at the foot of mount Avey, the cave has a semicircular shape. Its area is about 460 square meters and the height is four meters. The tools found in the cave prove the existence of life and continuous human activity there.

https://www.azernews.az/nation/117075.html

TURQUIE645x344 archaeological excavations to resume at turkeys ancient site of lagina 1501757602648 Lagina - Archaeologist are set to resume excavations after a six-year hiatus in the 3,000-year-old site of Lagina, the sacred precinct of the Goddess Hekate. The fresh excavations of Lagina will be lead by Dr. Bilal Söğüt, after Dr. Tırpan's team ended work at the site in 2011. Söğüt explained that Lagina was the religious center of the ancient city of Stratonicea, located about 11 kilometers (6.8 miles) away, and that excavations of the two sites would be carried out together starting in August. Lagina holds significance for being home to the sanctuary of Hekate, the Greek goddess of witchcraft, magic and ghosts, Söğüt told Anadolu Agency. "A team will work at the Hekate Temple site to eventually restore the structure. We will also excavate other areas," Söğüt said. He explained that architects would make drawings of the temple for restoration teams to study. From there the team plans to enter into the "second stage" of conservation work as excavations continue in and around the site.

https://www.dailysabah.com/history/2017/08/03/archaeological-excavations-to-resume-at-turkeys-ancient-site-of-lagina

FRANCE - Bure - En 2015 et 2016, une campagne de diagnostics menée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) à la limite des communes de Bure (Meuse) et Saudron (Haute-Marne) a permis de découvrir « un site exceptionnel par ses dimensions pour le néolithique ». « Il s’agit d’une grande enceinte de forme ovalaire constituée d’un fossé, indique Christophe Laurelut, archéologue à l’Inrap de Reims, sur Internet. Trois échantillons de bois analysés au carbone 14 ont permis de la dater à la première moitié du 4e millénaire (entre 4 000 et 3 500 ans av. J.-C.) ». Implantée en plein plateau jurassique, loin des rivières et fleuves, elle constitue un ensemble rare dans le Bassin parisien. «Avec 35 hectares de surface interne, il s’agit d’un très grand site enclos », poursuit l’archéologue. Dans le bassin de la Seine, les enceintes de fond de vallée datées de cette période ne dépassent pas 20 hectares. En se basant sur les objets exhumés dans d’autres sites néolithiques, les archéologues s’attendent à mettre au jour des poteries, des silex importés, des pierres taillées et polies, des ossements d’animaux domestiques, des objets en cuivre et, possiblement, des tombes d’être humains. « L’enceinte de Bure-Saudron offre l’occasion inédite et probablement unique d’étudier intégralement une très grande enceinte de plateau », estiment les agents du service régional de l’archéologie Grand-Est, qui ont lancé une pétition nationale pour appuyer leur demande. Ils souhaitent en effet réaliser une fouille intégrale du fossé et de la totalité de la surface interne de l’enceinte. Fouiller plus largement serait donc possible à condition de le faire rapidement, avant que ne commence, en 2022, la construction d’un bâtiment du Centre industriel de stockage géologique (CIGEO) par lequel entreront puis descendront à 500 m de profondeur, dans des argiles âgées de 160 millions d’années, les colis nucléaires de haute activité et de moyenne activité à vie longue.
http://www.la-croix.com/Journal/archeologues-revendiquent-droit-fouiller-Bure-2017-08-02-1100867121

FRANCE Image content 100099562 20170801180109 Roquemissou - Au pied de la ligne de falaise longeant l’Aveyron entre Gages et Montrozier, le site de fouilles de Roquemissou, est cet été encore, le terrain de jeu des fouilleurs. Après quelques campagnes dans les années 1980, les recherches ont repris depuis 2012. De fin juin à fin juillet, dix personnes travaillent quotidiennement sur le site - qui s’étend sur une période de 11 500 ans à 2 300 ans avant J.-C. -  L’équipe de recherche se concentre sur la période autour de 5 000 ans avant J.-C., à la transition entre le Néolithique ancien et le Néolithique moyen, qui correspond à l’implantation des premiers agriculteurs en Aveyron sur les berges de la rivière éponyme, remplaçant progressivement la population des chasseurs-cueilleurs qui migrait au rythme de la faune et de la flore. Lors des fouilles, l’équipe a notamment déterré des restes d’animaux sauvages dont les hommes de l’époque se sont sûrement nourris, des silex taillés, et des fragments de céramique. La présence de céramique est intéressante car elle est la preuve d’une sédentarisation et d’une production agricole. Après avoir creusé la terre et en avoir sorti ces petits objets, les fouilleurs tamisent les sédiments qu’ils ont extraits du sol afin de trouver des graines et autres petits végétaux qui permettraient de reconstituer l’environnement de l’époque. Roquemissou est un site archéologique rare car c’est un des trois dans le sud de la France qui possèdent une stratigraphie de couches sédimentaires nettes, qui témoigne de l’histoire du sol. Une telle conservation a été possible seulement grâce au bloc de pierre proéminent qui s’est détaché du flanc de la falaise entre - 2 500 et - 2 300 qui a ainsi protégé les sédiments, laissant arriver jusqu’à notre aire, une coupe stratigraphique aussi nette et bien préservée. Cette préservation exceptionnelle a permis aux chercheurs d’effectuer des prélèvements afin de dater la couche de couleur noire de la stratigraphie de Roquemissou, dont la couleur et la forme démontrent, qu’à cet endroit, se trouvait une fosse où l’on faisait du feu.

http://www.centrepresseaveyron.fr/societe/archeologie--immersion-au-cur-des-fouilles-de-montrozier-BG459928

FRANCEImage content 22490892 20170801212254 Rouen - Les fouilles à l’aître Saint-Maclou s’achèvent vendredi. Et les résultatst ont dépassé les attentes ! «Il y a encore plusieurs milliers de personnes enterrées dans l’aître Saint-Maclou. » Arrivée presque au bout des cinq semaines de fouilles, Aminte Thomann, archéo-anthropologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), n’en revient pas. Évidemment, avoir la chance de creuser dans un lieu si emblématique et chargé d’histoire laissait présager de belles découvertes, mais, certaines sources attestant que les corps avaient été transférés au Mont-Gargan après la fermeture du cimetière en 1782, il était difficile de se faire une idée. « En cinq semaines, nous avons mis au jour 200 sépultures, sur une parcelle de 12 mètres sur 3. Cela ne tient pas compte de tous les ossements en vrac que nous avons retrouvés. » Sur une partie du terrain, l’équipe, composée d’une douzaine d’étudiants en archéologie, a pu creuser jusqu’à 1,90 m. Et il y a toujours autant d’ossements ! « Nous n’avons pas encore touché le fond. Nous nous attendions à atteindre le niveau des fosses communes, mais il n’y a pas de densification de squelettes les uns sur les autres. » Cela veut dire qu’on prenait encore le temps d’enterrer les défunts. Ce qui est moins une préoccupation lors des fortes épidémies... Alors, l’aître Saint-Maclou servait-il oui ou non de cimetière aux victimes de la peste noire, comme il est écrit dans toutes les brochures touristiques ? Car c’est bien cette question cruciale qui a motivé les fouilles. « Il y a une présence possible de chaux sur les corps, les analyses permettront de le vérifier, souligne Aminte Thomann, coresponsable des fouilles avec Cécile Niel, ingénieure de recherche au CNRS. La chaux était versée sur les corps, en cas d’épidémies, pour qu’ils se décomposent plus vite. Mais ce n’est pas forcément la peste. » Pour avoir le fin mot de l’Histoire, certains prélèvements, comme la pulpe dentaire, seront envoyés pour analyses paléomicrobiologiques dans des laboratoires canadiens, afin d’y trouver éventuellement trace du bacille de la peste. Les résultats devraient être connus d’ici un an. 

http://www.paris-normandie.fr/region/200-sepultures-mises-au-jour-a-l-aitre-saint-maclou-de-rouen-MD10469566#