04 OCTOBRE 2018: Burbage - Limoges - Montoy-Flanville - Clermont-Ferrand - Vire -
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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FALL TERM : OCTOBER 2018
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ROYAUME UNI – 
Burbage - The Wolf Hall made famous by Hilary Mantel’s historical novels, has been unearthed, 500 years after it was razed to the ground. The magnificent home of the Seymour family, where the Tudor king Henry VIII first showed an interest in his third wife, Jane Seymour, fell into ruin 40 years after it was built. Over time it became unclear where the house was located or what it looked like. Now original features of the 16th-century property have been uncovered by archaeologists and historians, who have proved its location. The discoveries were made in the grounds of the much later built Wolf Hall Manor that remains today in Burbage, Wiltshire. The remarkable findings include a network of Tudor brick-built sewers and some of the foundations of two towers and several large rooms of the palatial home. Ornate tiles that are likely to have been walked on by Henry VIII were also dug up. Sir John Seymour, Jane’s father, was warden of the royal hunting forest of Savernake, and the Tudor Wolf Hall was built in the early 1530s with a loan from King Henry, and was brokered by Thomas Cromwell, of £2,400 (about £1m in today’s currency). The house was rapidly built in time for Henry’s visit in 1535 with his second wife, Anne Boleyn. Historians believe it was during this visit that Henry first noticed Jane Seymour and began wooing her. By 1571, Wolf Hall lay derelict. It was demolished in 1723
FRANCE – 
Limoges - La tranchée de 1,50 m de large sur 8 à 10 m de long se situe le long de la piscine du groupe scolaire Léonard-Limosin à Limoges. C’est la huitième sur les neuf passées au peigne fin rue des Clairettes par les archéologues de l’Inrap. Le spécialiste attendait beaucoup des premiers sondages en début de rue, notamment pour retrouver trace de l’église Notre-Dame-des-Arènes, de son couvent et de sa léproserie. Mais s'il a été finalement déçu, il a néanmoins découvert des vestiges gallo-romains affleurants. « C’est le sondage le plus intéressant, avec des structures de la période antique et gallo-romaine », confie-t-il en brandissant des morceaux de céramique qui permettront une meilleure datation. Des repérages avaient déjà été effectués dans le secteur en 1968 à l’emplacement de la piscine, puis en 1998 à l’angle de rue Pétiniaud-Beaupeyrat. Ils avaient révélé l’existence d’une belle « domus » avec jardin et portique, en limite nord de la ville antique. « Nous, on essaye de mieux délimiter le périmètre de cette ville. Ici, on voit cinq murs gallo-romains qui appartenaient à un grand bâtiment, indique l’archéologue. Et ils sont à moins de cinquante centimètres de profondeur du sol actuel ! » Il est tout à fait possible qu’ils appartiennent à la demeure fouillée en 1998.« Si on pouvait continuer à fouiller, on pourrait savoir quand l’homme s’est installé à cet endroit », insiste Christophe Maniquet. Voire découvrir si son installation remonte à la période gauloise… ce qui n'a jamais été trouvé à Limoges.
FRANCE - Montoy-Flanville - Lors de fouilles préventives sur le chantier d'un futur lotissement, les archéologues ont découvert dans le village mosellan de Montoy-Flanville des traces de vie et d'activités allant du néolithique au XVIIème siècle.
VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=SJZsQr1wExE
FRANCE – 
Clermont-Ferrand - Le projet de réaménagement du site de l’ancien Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand permet d’en savoir plus sur l’histoire locale. Une première phase de fouilles archéologiques menée vient en effet de révéler tout un quartier de la ville antique d’Augustonemetum. Sur place, l’équipe d’archéologues a découvert plusieurs îlots urbains d’habitations, alimentées en eau par des canalisations, décorées de peintures et équipées de sols maçonnés, voire de systèmes de chauffage et de conduits pour les eaux usées. A l’époque, ces habitations bordaient le « cardo maximus », l’une des deux principales artères de la cité antique, qui suivait un axe nord-sud. « Ce qui est extraordinaire, c’est l’ensemble. C’est de pouvoir explorer sur une fenêtre de plus d’un hectare les rues, l’habitat et éventuellement d’autres édifices de l’antiquité. Il s’agit d’une des dernières opportunités de cette taille dans le centre-ville » rappelle l’archéologue Cyril Driard. Le mobilier trouvé est assez courant : il y a beaucoup de céramiques, de reliefs de repas, d’ossements. Cette parcelle a changé d’usage au 18ème siècle. Elle accueillait alors une institution religieuse, la maison du refuge du Bon Pasteur. Cet édifice était destiné à l’accueil, l’enfermement et la « pénitence » de filles et de femmes jugées « immorales. » Mieux vaut ne pas connaître les traitements qu’elles subissaient entre ces murs… Le bâtiment était composé de quatre ailes bâties et d’une cour centrale : les fouilles ont permis de révéler les fondations et le plan du rez-de-chaussée, en particulier les galeries desservant les cellules et espaces communs, mais également des restes de lavoirs. « Ces vestiges archéologiques sont l’occasion de faire remonter à la surface tout un pan de l’histoire de la Femme à l’aube de la Révolution française à Clermont-Ferrand » explique Cyril Driard.
FRANCE – 
Vire - Après sept mois passés à creuser, chercher, fouiller, sonder, route de Saint-Lô, à Vire Normandie (Calvados), les archéologues de l'Inrap ont plié bagage ce vendredi 28 septembre 2018. Cet été, ils avaient mis au jour les vestiges d’un ensemble thermal de quelque 160 m2 et datant du IIème – IIIème siècle sur le site de la villa gallo-romaine, elle-même découverte l’an dernier.