02 JUILLET 2013 NEWS: El Paraiso - Panelim - Memphis - Marmagne -

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PEROU – 3ac73592cbb74f353d4053e586b959c386bd3d77.jpg El Paraiso - Le site archéologique El Paraiso, découvert récemment près de Lima, a été la cible de malfaiteurs qui ont détruit une pyramide de six mètres de hauteur datant de 5.000 ans, a indiqué lundi le ministère péruvien de la Culture. "Samedi 29 juin, un groupe de délinquants s'est introduit sur le site archéologique El Paraíso à bord d'une excavatrice et a détruit une pyramide qui avait six mètres de haut et 2.500 m2 de superficie, appelée secteur 12", a déclaré le ministère dans un communiqué. Après avoir détruit la pyramide, ces personnes ont déversé des ordures sur le site et y ont mis le feu, prétendument pour le nettoyer, selon la même source. Ils avaient ensuite l'intention de détruire d'autres pyramides, mais la police les a mis en fuite. Adossé à des collines, près de la mer, El Paraíso est le site archéologique le plus grand et le plus ancien de Lima et de la côte centrale du Pérou. Les travaux pour la mise en valeur du site, qui compte de nombreuses ruines, ont démarré en décembre 2012 et en février dernier s'est produite une première découverte d'importance: une plaque associée à la tradition religieuse précolombienne, qui serait vieille de quelque 5.000 ans (3.000 avant J-C). Selon l'enquête de la police, le responsable des destructions serait une société immobilière avec la complicité d'une famille habitant la région. Le ministère a prévenu que la destruction de ces monuments appartenant au patrimoine culturel de la Nation était passible d'une peine allant jusqu'à huit ans de prison. Au centre du site se trouve une construction de pierre en terrasse qui a été découverte en 1965 par l'archéologue français Frédéric Engel. Ces constructions auraient été des modèles pour les techniques de construction postérieures aux cultures pré-incas puis incas.

http://fr.news.yahoo.com/p%C3%A9rou-destruction-dune-pyramide-vieille-5-000-ans-071619377.html

INDE – Panelim – The Portuguese had imported the huge and unique millstones from Belgium to crush the ingredients at its gunpowder factory at Panelim during the 17th century, a study has found out. The Portuguese acquired basalt on a mass scale to decorate the facades and windows of churches, convents and other secular structures from Dharavi (Uttan) located to the south of Bassein fort (Vasai) in Mumbai during the 16th and 17th centuries, but the dozen millstones or stones to make it were sourced from Europe. The millstones were utilized for mashing the ingredients, saltpeter, sulphur and charcoal for the explosive material. Casa de Polvora or the house of gunpowder was set up by Francisco da Gama circa 1630. The mill stones were lying half buried at the abandoned Panelim site, near Old Goa, but in 2007, heritage lovers were shocked to see construction work at the site and some raised a concern about the loss of the remains. The advent of the Portuguese and the religious orders triggered off large-scale construction of churches and secular buildings and basalt was sourced from Dharavi hills, near Bassein (Vasai, Mumbai). "We took three samples from the Panelim millstones, a cannon ball from the arsenal (Old Goa) and a sample from Dharavi site, but the Panelim millstones possessed more calcium (62.06%) in contrast to more silica in Dharavi basalt," Ambekar said. The millstone with higher content of calcium cannot be found on the west coast of India. "The millstones were similar in shape and size to those in Fabrica de Polvora, Barcarena, Portugal, another gunpowder factory of yore in Portugal. These were imported from Belgium," Ambekar said. But the cannon balls are made of hard, compact rock (basalt) which is locally available in and around Goa region, the study states.

http://timesofindia.indiatimes.com/city/goa/Unique-millstones-for-Panelim-gunpowder-factory-came-from-Belgium-Study/articleshow/20869840.cms

EGYPTEmemphis.png Memphis - After Sunday's mass rallies in Egypt, Hathor Temple stays intact despite rumours of destruction. Ministry of State for Antiquities archaeology consultant Mohamed Hamada confirmed to Ahram Online that nothing happened to Hathor Temple at Mit Rahina archaeological site, located about 24kilometres south of Cairo. He also denied rumours that it had been set on fire during. The temple is very far of the burned grass and plants, Hamada said.  Mit Rahina, known in Ancient Egypt by Memphis, was the capital of Ancient Egypt for over eight consecutive dynasties in the Old Kingdom.  The city reached its peak during the 6th dynasty and became the core of worshiping god Ptah, the god of creation and artworks. Memphis declined briefly after the 18th dynasty with the rise of Thebes and the New Kingdom, but it remained the second city of Egypt until 641 CE.  It was abandoned and became a source of stone for the surrounding settlements. It includes ruins of Ancient Egyptian, Ptolemaic and Graeco-Roman temples and chapels.

http://english.ahram.org.eg/NewsContent/9/40/75421/Heritage/Ancient-Egypt/Hathor-Temple-at-Mit-Rahina-was-not-set-on-fire-.aspx 

FRANCE1183665.jpeg Marmagne - Il s'agit d'un vaste terrain de 4,3 ha, à deux pas de la route de Marmagne. Dans quelques mois, il accueillera un lotissement. Mais depuis le 25 mars et jusqu'au 5 juillet, neuf archéologues du service d'archéologie préventive de Bourges Plus mènent une campagne de fouilles sur l'ensemble du site. Les archéologues ont découvert une ferme gallo-romaine, avec une petite zone d'apontage pour charger le blé. Mais l'occupation est beaucoup plus ancienne, puisque les premiers habitants seraient arrivés à l'âge de bronze (1200 à 700 avant J.-C.). Le site aurait été occupé jusqu'à la fin de l'Antiquité (IV e siècle après J.-C). Cela ferait jusqu'à mille six cents ans d'occupation. « Nous avons la chance de voir une exploitation rurale qui a évolué, raconte Raphaël Durand, responsable d'opération au service d'archéologie préventive. Ce n'est pas si fréquent sur Bourges. » Le choix de ce site par les Romains, au bord de l'Yèvre, ne s'est pas fait au hasard. « Transférer vers les villes les productions est beaucoup plus efficace par bateau », souligne Raphaël Durand. Mieux, pour les constructions romaines, « il y a même eu un aménagement en terrasse, poursuit-il. Ils avaient vraiment envie d'être à cet endroit-là. Les Romains ont démonté les bâtiments pour reconstruire. » En somme, ils ont tout refait à la romaine. L'autre particularité de ce site est la découverte de trois puits. Une société spécialisée basée à Limoges (Haute-Vienne) est venue spécialement pour les fouiller. Ces puits ont servi de poubelles dans l'Antiquité, ce qui en fait une mine d'or pour les archéologues : « On récupère tous les résidus, explique Raphaël Durand. Nous avons retrouvé une grande quantité d'amphores. Cela nous renseigne sur les routes commerciales. » Le premier puits découvert mesure 3 mètres de profondeur. Il est typiquement romain, avec un pavement en pierre. « Au-dessus, il y avait tout un aménagement fait de tuiles. Il faut imaginer une construction maçonnée de la fin du I er siècle au début du II e siècle après J.-C. » Par ailleurs, sept silos ont été découverts. Il s'agit de structures de stockages de l'époque gauloise. On y entreposait du grain, probablement de l'orge, du blé, de l'épeautre. Ces silos sont volontairement éparpillés, de « façon à ne pas perdre toute la récolte d'un coup » Enfin, le clou du spectacle est la découverte d'une véritable cave romaine, qui aurait servi de la fin du I er siècle après J.-C. jusqu'à la fin du II e siècle. Des fibules ont été mises au jour. « Nous avons retrouvé le système de chauffage de l'eau », se félicite Raphaël Durand. Par la suite, la cave et les constructions du site ont probablement servi de carrière à matériaux.

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/bourges-et-environ/2013/07/02/neuf-personnes-travaillent-sur-un-chantier-de-fouilles-route-de-marmagne-1611811.html