01 MARS 2016 NEWS: Rouen - Harappa -

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FRANCEImage content general 20197871 20160228233121 Rouen - Le site de l’aître Saint-Maclou est une extension du cimetière de la paroisse Saint-Maclou. Un petit aître - qui tire son nom de l’ancien français aître ayant le sens de cimetière - existait autour de l’église Saint-Maclou, mais lors de l’épidémie de peste noire de 1348, qui a ravagé un quart de la population, l’afflux de corps a été tel que le petit aître était insuffisant. « Le trésorier de Saint-Maclou a alors acheté un grand terrain, qui est devenu cimetière. En 1521, la peste a frappé de nouveau. Les fosses communes ont été ouvertes, on a créé des ossuaires », explique Paola Calderoni, responsable d’opération à l’Inrap. « À la Renaissance, vers 1530, les galeries ont été créées sur le modèle du cloître, avec des sortes de greniers à claire-voie où l’on entassait les ossements. » Au centre de la cour, se trouve sans doute un charnier et l’ossuaire s’étendrait autour. Pour les archéologues de l’Inrap, ce site est une mine d’information. « C’est l’un des trois aîtres conservés en France », précise l’Inrap. Les prélèvements se font entre 40 et 70 cm du sol. Déjà, les spécialistes ont mis au jour de nombreux ossements, souvent « en vrac ». Des os de bébés, pour beaucoup situés le long des murs, et des os d’adultes. « Il s’agit de sépultures individuelles jusqu’à présent, nous confiait vendredi Paola Calderoni, pas de fosse commune. Nous avons aussi trouvé des céramiques des XVe et XVIe siècles. » Archéo-anthropologue, Aminte Thomann note précieusement toutes les découvertes, notamment sur les sépultures de bébés. « Il y a le cimetière paroissial, et le cimetière des pestiférés, indique-t-elle. On va sans doute en savoir plus sur leurs emplacements respectifs. Mais nous découvrons beaucoup d’os déconnectés : lors des crises épidémiques, notamment la peste, les méthodes de traitement des corps étaient beaucoup plus rapides qu’en temps normal. On peut même qu’il n’y avait plus de gestion dans l’urgence. Les différents aménagements réalisés au fil du temps ont aussi apporté leur lot de déplacement des corps et des sépultures. » Difficile voire impossible pour l’instant de dater les ossements mis au jour. Une chose est sûre : le site est la dernière demeure de plusieurs milliers de personnes. En tout, dix-neuf prélèvements sont prévus sur le site de l’aître Saint-Maclou, dont une dizaine dans les galeries. Un des prélèvements sera beaucoup plus profond que les autres et permettra sans doute de découvrir des sépultures intéressantes. L’objectif des archéologues est de déceler à quelle distance se trouvent les premiers ossements pour que la Métropole puisse réaliser ses travaux de restauration de la cour de l’aître avant la réhabilitation du site et l’installation - en collaboration avec la chambre des métiers et de l’artisanat - d’artisans d’art

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5201063/region/a-rouen-debut-du-diagnostic-archeologique-a-l-aitre-saint-maclou#.VtRnx_nhCM9

PAKISTANHarappa1 1 Harappa - The Punjab Archeology Department has completed 85 per cent conservation work at remains of Harappa site. This was said by Sub-divisional Officer Archeology Ghulam Muhammad while talking to APP Sunday. The archeology expert said there were nearly 400 small walls which were being conserved at the site. Special bricks were being used to give original shape to the walls which were actually walls of houses of the ancient Indus Valley dwellers. The Punjab government is spending Rs 8.2 millions over the conversation of the remains.

http://pakobserver.net/2016/02/29/85pc-harappa-conservation-completed/?