01 JUILLET 2021 NEWS

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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SUMMER TERM : JULY 2021

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JAPON – Nara 6 Nara - Archaeologists have excavated one of the largest ruins of a building ever found at the former site of the Heijokyu palace in this ancient capital. It believes the structure was the center piece of a residence for emperors and crown princes during the late eighth century. One expert said the building was likely a residence for female Emperor Koken (718-770). Archaeologists began examining a roughly 924-square-meter plot in the northern Toin district in March, according to the institute. Toin is located in the eastern part of the Heijokyu palace, the nerve center of politics during the Nara Period (710-784). They unearthed ruins of a rectangular-shaped structure, which spans 27 meters in an east-west direction and 12 meters in a north-south direction. Also found were 50 pits dug in the ground to place pillars into them. The holes are lined up about 3 meters apart. The building, supported by pillars placed in a grid-like formation, likely served as a living space, according to the institute. The researchers concluded that the structure stood there between 749 and 770 during the Nara Period, based on the characteristics of a pattern on roof tiles found in the pits.

http://www.asahi.com/ajw/articles/14385163

FRANCE – Concarneau Concarneau - La culture campaniforme se développe en Europe et en Afrique du Nord au IIIe millénaire av. J.-C. Elle doit son nom aux gobelets céramiques en forme typique de cloche retrouvés dans les sépultures. La fouille de Concarneau a livré quatre bâtiments dont les traces sont remarquablement bien conservées. Chacun est construit sur une tranchée de fondation qui trace un plan au sol en forme d’amande, caractéristique du Campaniforme. L’entrée se situait systématiquement à l’est. Une série de poteaux de bois jointifs étaient installés dans la tranchée : les uns servaient de support à la structure des bâtiments ; les autres à la constitution des parois. Quelques éléments de terre cuite, découverts au cours de la fouille, indiquent que les murs des bâtiments étaient édifiés à l’aide de torchis. La découverte de Concarneau permet une réelle avancée car les connaissances sur cette période sont très fragmentaires.  À l’échelle de la France, seuls 12 sites archéologiques ont permis d’étudier des constructions campaniformes de ce type (mises en évidence pour la première fois en 2007), chacun de ces sites ayant livré un à trois bâtiment, dans un état de conservation souvent partiel.  Il est à noter que tous les sites se localisent à proximité de la façade Atlantique et majoritairement en Bretagne (10 sites sur 12). Les bâtiments campaniformes de Concarneau sont organisés en deux ensemble distincts, distants entre eux d’une centaine de mètres, constitués chacun d’une paire de deux bâtiments, de même taille, de même orientation et quasiment accolés. Pour chaque paire, l’une des constructions livre un foyer domestique en son centre - découverte inédite pour cette période - tandis que l’autre n’en possède pas, ce qui laisse penser que les deux bâtiments remplissaient des fonctions différentes. La fouille de ces édifices a permis de mettre au jour de nombreux fragments de céramique appartenant au registre des céramiques domestiques, utilisées dans la vie quotidienne. Cette découverte est, elle aussi, inédite pour la région car seules les céramiques d’apparat, généralement liées à un contexte funéraire, étaient connues jusqu’à présent. Du mobilier lithique a également été recueilli au sein de ces constructions, notamment des fragments de meules en granite fonctionnant selon un mouvement de va-et-vient.

https://www.inrap.fr/des-habitats-du-campaniforme-concarneau-il-y-plus-de-4000-ans-finistere-15804#

FRANCE –  Gisacum - Mis au jour sur le site gallo-romain de Gisacum, au Vieil-Évreux (Eure), trois puits interrogent toujours les archéologues... Il s’agit du troisième puits mis au jour près du temple monumental de l’ancien sanctuaire gallo-romain. Ce puits, d’un diamètre de 2,25 m et d’une profondeur de 23 m, comme les deux autres puits déjà excavés, reste un mystère pour les archéologues. Déjà creusé sur une profondeur de onze mètres, le troisième puits descend à 23 mètres. Tout comme un autre puits voisin, déjà exploré, auquel il est relié par une grosse canalisation en plomb tout au fond. Une énigme car, sur le plateau, la nappe phréatique est située bien plus bas, à environ 70 mètres. L’eau arrivait peut-être via un aqueduc situé à proximité et une éventuelle connexion ? C’est la question que se posent les archéologues. Au IIIe siècle, au moment du déclin de l'empire romain, le temple voisin a été désacralisé. Ce rituel prévoyait, entre autres, le démembrement et l'enfouissement des statues sacrées. Des blocs de moellons taillés, venant de l'édifice, ont ainsi été jetés dans les trois puits découverts sur le site. Ceux actuellement extraits par les archéologues font plusieurs centaines de kilos et comportent gravures et peintures, actuellement à l'étude. 

https://actu.fr/normandie/le-vieil-evreux_27684/eure-archeologie-le-mystere-des-puits-de-gisacum_43060812.html

ANGLETERRE – Vindolanda Vindolanda - Vindolanda est un fort étendu sur quelque trois hectares qui a longtemps servi de camp à des soldats romains. Selon les archéologues, la structure a été érigée au Ier siècle de notre ère lors de la conquête romaine de la Grande-Bretagne et a perduré jusqu'au IVe siècle où il a été abandonné. Une nouvelle découverte a émergé de Vindolanda. Le 20 mai dernier, des volontaires étaient en train de dégager un sol dallé d'un bâtiment remontant au IVe siècle lorsqu'ils ont aperçu un détail intrigant. Ce dernier s'est avéré appartenir à une pierre sculptée de 31,5 centimètres de long et 16 cm de large. L'objet qui était probablement logé dans une niche, représente un personnage nu, armé et accompagné d'un équidé, un cheval ou un âne. La nudité de l'homme signifie qu'il s'agit probablement d'un dieu, plutôt que d'un simple cavalier. Il tient aussi une lance dans sa main gauche, un attribut commun du dieu de la guerre - Mars" . Cependant, si vous regardez sa tête, les deux formes quasiment circulaires pourraient être identifiées comme des ailes : un attribut commun de Mercure, dieu des voyages. Les chevaux et les ânes sont aussi souvent associés à Mercure comme des protecteurs des voyageurs. Parmi les indices, figurent aussi l'endroit où la pièce a été trouvée. Le sol en pierre se trouve à proximité d'un vaste baraquement destiné aux cavaliers. Les spécialistes pensent ainsi que les unités résidant dans cette partie du fort avaient peut-être leur propre représentation de Mars ou Mercure, ou peut-être d'un autre dieu mêlant les caractéristiques des deux précédents.

https://www.geo.fr/histoire/angleterre-une-pierre-sculptee-montrant-un-cavalier-arme-decouverte-dans-les-ruines-dun-fort-romain-205319

COREE – 210629093914 96 jpg seoul Seoul - Un site de fouilles situé dans l'arrondissement de Jongno, en plein cœur de Séoul, a livré de nombreux trésors historiques. Selon l’Administration de l’héritage culturel, près de 1 600 caractères métalliques datant du 15e siècle y ont été exhumés. Ils comprennent des consonnes qui étaient en usage au moment de la création du hangeul, l’alphabet coréen, par le roi Sejong le Grand en 1446 avant de disparaître peu de temps après. Découverts pour la première fois dans les temps modernes, ces objets seraient les plus vieux des « Eulhaeja », les caractères mobiles en bronze qui représentent les plus anciens types de hangeul. D'autres objets feraient partie des « Gapinja », des caractères d’idéogrammes chinois datant de 1434 et qui n’ont jamais été observés pour de vrai. Au cours des fouilles ont également émergé les principales pièces détachées d'une horloge astronomique fabriquée en 1437. Jusqu’à présent, son existence était prouvée seulement par les archives.

http://world.kbs.co.kr/service/news_view.htm?lang=f&Seq_Code=74250

FINLANDE – 210624 finland snake carving jm 1249 76ce32 Järvensuo - Selon une étude publiée lundi, un serpent en bois grandeur nature vieux de 4 400 ans découvert en Finlande pourrait avoir été un bâton utilisé dans des rituels « magiques » par un chaman de l’âge de pierre. La figurine réaliste, qui a été sculptée dans une seule pièce de bois, mesure 21 pouces de long et environ un pouce d’épaisseur à son point le plus large, avec ce qui semble être une tête très semblable à un serpent avec une bouche ouverte. Il a été trouvé parfaitement préservé dans une couche de tourbe enfouie près de la ville de Järvensuo, à environ 75 miles au nord-ouest d’Helsinki, sur un site de zones humides préhistoriques qui, selon les archéologues, était occupé par des populations néolithiques (âge de pierre tardif).) d’il y a 4 000 à 6 000 ans. . L’art rupestre ancien de Finlande et du nord de la Russie montre des figures humaines avec ce qui ressemble à des serpents dans leurs mains, considérées comme des représentations de chamanes brandissant des bâtons rituels en bois sculptés pour ressembler à des serpents. Lahelma a déclaré que les serpents étaient considérés comme particulièrement sacrés dans la région. “Il semble y avoir un lien entre les serpents et les humains”, a déclaré Lahelma à Antiquity. « Cela rappelle le chamanisme nordique de la période historique, où les serpents jouaient un rôle particulier en tant qu’animaux assistants spirituels du chaman… Bien que le décalage temporel soit immense, la possibilité d’une sorte de continuité est tentante

https://www.cablechronicles.com/le-baton-de-serpent-dil-y-a-4-400-ans-a-ete-decouvert-en-finlande/

PORTUGAL – Melgaço - Une équipe d’archéologues vient de découvrir un très ancien campement militaire romain à Melgaço, au nord du Portugal. S’étalant sur une surface de 20 hectares, Lomba do Mouro aurait été bâti à la va-vite et aurait servi une poignée de semaines tout au plus. Ce campement aurait été utilisé par quelque 10 000 soldats qui se préparaient à franchir la montagne Laboreiro, située juste à côté. Que s'apprêtaient à faire les soldats romains ? On se doute qu’ils ne se sont pas rassemblés pour des raisons pacifistes : d’après les chercheurs, la date de construction du site concorde avec les premières campagnes militaires romaines dans la région.

https://www.maxisciences.com/archeologie/portugal-un-campement-militaire-vieux-de-2-100-ans-decouvert_art45784.html